L’école

L’école est un endroit pour travailler, étudier et apprendre de nouvelles choses.

En quelle année l école a été inventée?

C’est avec Jules Ferry en 1881 que l’école que l’on connaît aujourd’hui, débute vraiment. Il fait voter une loi pour rendre l’école obligatoire pour les filles comme les garçons, gratuite, et laïque. (c’était pendant l’époque contemporaine.)

Jules Ferry — Wikipédia

Les écoles sont très importantes. Sans elles, on ne pourrait pas apprendre tout seul ce qu’on y apprend (les calculs, les verbes, l’orthographe) et on ne pourrait pas faire de spectacle tous ensemble.

chapitre VIII don Quichotte CERVANTES abrégé

Du bon succès qu’eut le valeureux don Quichotte dans l’épouvantable et jamais imaginée aventure des moulins à vent, avec d’autres évènements dignes d’heureuse mémoire

  

Ils aperçurent trente ou quarante moulins à vent qu’il y a dans cette plaine, et dès qu’il les vit, don Quichotte dit à son écuyer:

– Le sort va guidant nos choses mieux que nous ne pourrions le désirer. En effet, regarde là-bas, ami Sancho Panza: trente énormes géants se montrent, ou un peu plus, avec qui je veux me battre pour leur ôter à tous la vie; avec leurs dépouilles nous commencerons à nous enrichir car c’est de bonne guerre et c’est grande oeuvre que d’ôter si mauvaise semence de dessus la face de la terre.

– Quels géants?

– Ceux que tu vois là-bas, avec leurs longs bras, car certains en ont quelquefois longs de presque deux lieues. (la lieue en Castille faisait environ 5,5 km)

– Monsieur, regardez, ce ne sont pas des géants qui apparaissent là- bas, mais des moulins à vent, et les sortes de bras qu’il y a dessus, ce sont les ailes qui tournent sous le vent et font marcher la pierre du moulin.

– Il est clair que tu n’y connais rien en matière d’aventures. Ce sont des géants, et si tu as peur, écarte-toi de là et mets-toi en oraison pendant la fière et inégale bataille où je vais entrer avec eux.

Et à ces mots il éperonna son cheval Rossinante sans prêter attention à ce que lui criait son écuyer Sancho pour l’avertir. C’étaient des moulins à vent et non des géants! Mais il était si entêté à croire que c’étaient des géants qu’il n’entendait pas les cris de son écuyer ni ne s’apercevait, bien qu’il s’en trouvât déjà tout près, de ce qu’ils étaient; au contraire il allait vociférant:

– Ne fuyez, couardes et viles créatures, c’est un seul chevalier qui vous attaque!

Là- dessus le vent se leva un peu et les grandes ailes commencèrent à remuer. Voyant cela, don Quichotte dit:

– Quand bien même remueriez-vous plus de bras que le géant Briarée, vous allez me le payer!

Et à ces mots, se recommandant de tout coeur à sa dame Dulcinée, lui demandant de le secourir en ce danger, il chargea au grand galop de Rossinante et fonça sur le premier moulin qui se présentait devant lui.

Il frappait de sa lance l’aile quand le vent la fit tourner si violemment qu’elle mit la lance en morceaux et emporta le cheval et le cavalier, qui alla rouler bien mal en point dans le champ.

Au grand trot de son âne, Sancho Panza courut à son secours et lorsqu’il arriva, il vit qu’il ne pouvait se bouger, si grand avait été le choc avec Rossinante.

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– Est-ce que je ne vous ai pas dit de bien regarder ce que vous faisiez, dit Sancho, que ce n’étaient que des moulins à vent, et que pour l’ignorer il fallait avoir les mêmes dans la tête?

– Tais-toi, ami Sancho. Je me dis, et telle est la vérité, que ce sage Freston qui m’a volé la pièce avec les livres, a changé ces moulins pour m’ôter la gloire de les avoir vaincus, tant il me porte d’inimitié, mais à la fin des fins ses arts maléfiques pourront bien peu contre la valeur de mon épée.

– Je crois tout comme vous le dites, mais redressez-vous un peu, on dirait que vous allez tout penché, c’est sans doute la courbature de la chute.

– C’est vrai, et si je ne me plains pas de la douleur, c’est qu’il n’est donné à aucun chevalier errant de se plaindre de quelque blessure.

– Pour moi je peux le dire, il faut que je me plaigne de la plus petite douleur que j’aie, puisqu’il est établi que le fait de ne pas se plaindre ne s’entend pas aussi pour les écuyers des chevaliers errants.

Don Quichotte ne put se retenir de rire de la simplicité de son écuyer, et il lui expliqua donc qu’il pouvait parfaitement se plaindre, comme et quand il voudrait, de bon ou de mauvais gré, car à ce jour il n’avait rien lu qui s’y opposât dans la loi de la chevalerie.

Sancho lui fit remarquer que c’était l’heure de manger.


résumé:

Ils aperçurent trente ou quarante moulins à vent, et dès qu’il les vit, don Quichotte:

– Regarde là-bas, ami Sancho Panza: trente énormes géants se montrent.

– Quels géants?

– Ceux que tu vois là-bas, avec leurs longs bras, car certains en ont quelquefois longs de presque deux lieues. (la lieue en Castille faisait environ 5,5 km)

– Monsieur, ce ne sont pas des géants, mais des moulins à vent.

– Il est clair que tu n’y connais rien en matière d’aventures. Ce sont des géants, et si tu as peur, écarte-toi de là.

Et, se recommandant de tout coeur à sa dame Dulcinée, lui demandant de le secourir en ce danger, il chargea au grand galop de Rossinante et fonça sur le premier moulin qui se présentait devant lui.

Il frappait de sa lance l’aile quand le vent la fit tourner si violemment qu’elle mit la lance en morceaux et emporta le cheval et le cavalier, qui alla rouler bien mal en point dans le champ.

Au grand trot de son âne, Sancho Panza courut à son secours et lorsqu’il arriva:

– Est-ce que je ne vous ai pas dit de bien regarder ce que vous faisiez, dit Sancho, que ce n’étaient que des moulins à vent, et que pour l’ignorer il fallait avoir les mêmes dans la tête?

– Tais-toi, ami Sancho. Je me dis, et telle est la vérité, que ce Freston qui m’a volé la pièce avec les livres, a changé ces moulins pour m’ôter la gloire de les avoir vaincus.

– Je crois tout comme vous le dites, mais redressez-vous un peu, on dirait que vous allez tout penché.

chapitre VII don Quichotte CERVANTES abrégé

De la seconde sortie de notre bon chevalier don Quichotte de la Manche

 

Un des remèdes que pour le moment le curé et le barbier trouvèrent au mal de leur ami fut de fermer et de murer la pièce des livres, afin qu’à son lever il ne les trouvât pas, peut- être qu’ôtant la cause l’effet cesserait. Qu’on lui dit qu’un enchanteur les avaient emportés.

Deux jours plus tard, don Quichotte se leva, et la première chose qu’il fit, ce fut d’aller voir ses livres. Comme il ne trouvait pas la pièce là où il l’avait laissée, il allait d’un côté et de l’autre, il arrivait là où la porte se trouvait d’habitude, il la tâtait de ses mains. Au bout d’un moment, il demanda cependant à sa gouvernante de quel côté se trouvait la pièce des livres. Déjà bien avertie de ce qu’il fallait répondre, elle lui dit:

-Quelle pièce ou pas pièce cherchez -vous? Maintenant il n’y a plus de pièces ni de livres dans cette maison parce que c’est un enchanteur en personne qui a tout emporté.

-Un enchanteur, répliqua la nièce, qui est venu une nuit sur un nuage et lorsqu’il a mis pied à terre en descendant du dragon qu’il chevauchait, il est entré dans la pièce et je ne sais pas ce qu’il y a fait, peu de temps après il est sorti en volant par le toit et il a laissé la maison pleine de fumée. Et lorsque nous voulons regarder ce qu’il a laissé derrière lui, nous ne voyons ni livres ni aucune pièce. La gouvernante et moi, nous avons seulement le souvenir très précis qu’au moment de partir ce méchant vieux a dit à haute voix s’appeler le sorcier Barbeauton.

-Il aura dit Freston, dit don Quichotte.

-Je ne sais pas, répondit la gouvernante, s’il s’appelait Freston ou Friton, je sais seulement que son nom finissait en ton.

-C’est bien ça, c’est un mage enchanteur, un grand ennemi, il a une dent contre moi.

– Bien sûr, dit la nièce. Mais est-ce qu’il ne vaut pas mieux rester en paix chez soi au lieu d’aller par le monde chercher la lune, sans considérer que tels partent pour laine qui tondus s’en reviennent?

-Oh! Ma nièce, comme tu es loin du compte! Avant qu’on me tonde j’aurais pelé et coupé la barbe à tous ceux qui se seront imaginés me toucher la pointe d’un cheveu.

Les deux ne voulurent pas répliquer plus longtemps car elles virent qu’en lui la colère s’enflammait.

Le fait est donc qu’il resta quinze jours très tranquille à la maison, sans donner signe de vouloir renouveler ses premières folies. C’est au cours de ces jours-là que don Quichotte se gagna un laboureur de son village, homme de bien (si tant est que ce titre puisse se donner à celui qui est pauvre), mais sans beaucoup de plomb dans la cervelle.

En bref il lui dit tant, l’incita tant, lui promit tant, que le pauvre paysan, Sancho Panza, se résolut à partir avec lui et à lui servir d’écuyer.

Ils sortirent une nuit du village sans que personne les vît.



résumé:

la gouvernante: Maintenant il n’y a plus de pièces ni de livres dans cette maison parce que c’est un enchanteur en personne qui a tout emporté.

la nièce: Au moment de partir ce méchant vieux a dit à haute voix s’appeler le sorcier Barbeauton.

-Il aura dit Freston, dit don Quichotte. C’est bien ça, c’est un mage enchanteur, un grand ennemi, il a une dent contre moi.

– Bien sûr, dit la nièce. Mais est-ce qu’il ne vaut pas mieux rester en paix chez soi au lieu d’aller par le monde chercher la lune, sans considérer que tels partent pour laine qui tondus s’en reviennent?

-Oh! Ma nièce, comme tu es loin du compte! Avant qu’on me tonde j’aurais pelé et coupé la barbe à tous ceux qui se seront imaginés me toucher la pointe d’un cheveu.

Les deux ne voulurent pas répliquer plus longtemps car elles virent qu’en lui la colère s’enflammait.

Le fait est donc qu’il resta quinze jours très tranquille à la maison, sans donner signe de vouloir renouveler ses premières folies. C’est au cours de ces jours-là que don Quichotte se gagna un laboureur de son village, homme de bien (si tant est que ce titre puisse se donner à celui qui est pauvre), mais sans beaucoup de plomb dans la cervelle. En bref il lui dit tant, l’incita tant, lui promit tant, que le pauvre paysan, Sancho Panza, se résolut à partir avec lui et à lui servir d’écuyer.

Ils sortirent une nuit du village sans que personne les vît.

chapitre VI don Quichotte CERVANTES abrégé

De la grande et plaisante enquête que firent le curé et le barbier dans la bibliothèque de notre ingénieux hidalgo

 

[Pendant que don Quichotte dormait.]

Le curé demanda à la nièce les clefs de la pièce où se trouvaient les livres responsables du dommage, et elle les lui donna avec un grand plaisir. Ils entrèrent tous, la gouvernante aussi, et ils découvrirent plus de cent volumes de livres grands formats très bien reliés, et d’autres plus petits. Le curé ordonna au barbier de lui faire passer un à un ces livres pour voir de quoi ils traitaient, car il pouvait s’en trouver qui ne méritent pas le châtiment du feu.

Non, dit la nièce, aucune raison de pardonner à l’un d’eux car tous ont causé le tort. Le mieux sera de les porter à la basse-cour et on fera là-bas le bûcher et la fumée ne gênera pas.


résumé:

Le curé ordonna au barbier de lui faire passer un à un ces livres pour voir de quoi ils traitaient, car il pouvait s’en trouver qui ne méritent pas le châtiment du feu.

Non, dit la nièce, aucune raison de pardonner à l’un d’eux car tous ont causé le tort.

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