suite efteling
21/06
Quatrième conte: Le petit chaperon rouge(fermé le 1er juillet)
Le petit chaperon rouge a été écrit par Charles Perrault et par le suite par les frères Grimm.
Il était une fois une jeune fille qui vivait avec sa mère à l’orée du bois. La fillette portait toujours un capuchon rouge sur la tête. Elle fut donc surnommée Petit Chaperon rouge. De l’autre côté de la forêt vivait la mère-grand du Petit Chaperon rouge.
« Voudrais-tu rendre visite à mère-grand aujourd’hui, Petit Chaperon Rouge? » demanda sa mère, « elle est malade et ce panier lui fera certainement très plaisir. Mais reste bien sur le chemin, le loup guette dans la forêt. » Le Petit Chaperon rouge n’avait pas du tout peur du grand méchant loup et elle dansait joyeusement sur le chemin. Quand, soudain, une grande bête poilue surgit devant elle. Aie! C’était le grand méchant loup. La canaille demanda au Petit Chaperon rouge ce qu’elle faisait dans la forêt. Apeurée, elle répondit. Et le loup imagina immédiatement une ruse. « Tu ne vas pas cueillir des fleurs pour ta mère-grand? Un beau bouquet lui fera certainement plaisir. » Le Petit Chaperon Rouge fit ce que le loup lui dit. Entre-temps, le grand méchant loup se précipita à la maison de la mère-grand et frappa à la porte. « Qui est là ? » « C’est le Petit Chaperon rouge », répondit le méchant loup. « Entre, mon enfant », dit la mère-grand. Mais elle ne savait pas ce qui l’attendait. Le loup entra et ne fit qu’une bouchée de la mère-grand. Il se glissa ensuite dans son lit et attendit patiemment l’arrivée du Petit Chaperon rouge…
Cinquième conte: Les petites chaussures rouges
Andersen a écrit ce conte
Il était une fois une petite fille très pauvre. Ses parents étaient morts et la fillette mendiait nu-pieds dans la rue. Un jour, la femme d’un cordonnier eut pitié d’elle et lui offrit une paire de souliers rouges. Elle n’était plus une va-nu-pieds.
Un jour d’hiver glacial, la fillette mendiait sur la place d’un village dans ses petites chaussures rouges lorsqu’un carrosse passa devant elle. La dame du carrosse eut pitié d’elle et l’emmena dans sa charmante demeure. La fillette put manger à sa faim, dormir dans un lit chaud et douillet, mais surtout elle pourrait habiter chez la vieille dame pour toujours. La petite fille dansait de bonheur. Elle aimait tant sa nouvelle vie qu’elle ne faisait que danser et danser encore devant son beau miroir. Mais ses chaussures s’usèrent. « Va acheter de nouvelles chaussures », lui dit la vieille dame. « Mais attention! De jolies chaussures bien propres. » La fillette n’écouta pas. Et elle n’acheta pas de belles chaussures pour aller à l’école ou à l’église, non, mais bien des chaussures rouges pour danser et danser encore. Un jour, la vieille dame tomba gravement malade. Le jour même, une grande fête se donnait au village. La fillette était très déçue de ne pouvoir aller danser et s’amuser. Elle attendit alors que la vieille dame souffrante s’endorme pour rejoindre la fête dans ses petits souliers rouges. Elle dansa et dansa encore et encore jusqu’à ce que le clocher sonnât minuit. « Oh non… Je dois rentrer », pensa la petite fille, « La vieille dame ne va certainement pas mieux. » Mais elle eut beau essayer, elle n’y parvint pas. Ses chaussures collaient à ses pieds et ils dansaient et dansaient encore.
Sixième conte: Le roi troll
Crée par efteling d’après une légende norvégienne.
Il était une fois un affreux roi dénommé Kobald. Il était laid et méchant. Il était le roi des trolls, mais aucun des trolls ne l’aimait.
Dans la forêt vivait un troll bienveillant qui prédisait l’avenir. Les gens et les trolls venaient souvent le consulter et lui demander conseil. Un jour, une jolie jeune fille vint le voir. « Bonjour, je suis princesse Adelheid. Je voudrais me marier avec le prince Wikke, mais mon père trouve qu’il n’est pas assez courageux. Que dois-je faire? » « Retourne chez toi, tout va s’arranger », lui conseilla le troll. Peu de temps plus tard, un troll frappa à la porte du troll bienveillant pour lui annoncer de mauvaises nouvelles. « Kobald a enlevé princesse Adelheid, que devons-nous faire? » « Allez chercher le prince Wikke et envoyez-le dans le marais de Kobald. » Une fois que le troll fut parti, le troll bienveillant se mit à siffloter. Un hibou apparut immédiatement, déployant ses grandes ailes, et le troll lui souffla un message à l’oreille. Entre-temps, le prince Wikke se mit en route vers le marais de Kobald. Se montrera-t-il suffisamment brave pour sauver la princesse?
Il était une fois, il y a très longtemps, un roi et une reine. Ils vivaient très heureux avec leur gentille petite fille, la princesse.
Chaque jour, la reine disait : « Bonjour ma princesse, ma petite fille. Tu seras ma petite chérie pour l’éternité. » Et la princesse disait : « Bonjour reine, ma chère maman, je serais ta petite chérie pour l’éternité. » Un jour, le roi revint d’un long voyage et rapporta un perroquet au château. « Cet oiseau peut parler », dit le roi, mais, quoi qu’ils tentassent, il ne dit jamais mot. La princesse, qui trouvait le jeu amusant, se mit à répéter ce que tout le monde disait. Désespérés, ses parents appelèrent le médecin. « Docteur, elle répète tout. » Le médecin ne put rien pour elle et conseilla à la princesse d’aller faire une longue promenade dans la forêt. En chemin, elle rencontra une vieille dame. « Bonjour fillette. » « Bonjour fillette. » La princesse ne pouvait s’empêcher d’imiter la vieille dame. Elle imita même sa démarche voûtée. « Que tu es polissonne, on dirait un perroquet! » La dame agita son bâton et prononça une étrange formule magique. Un éclair apparut et, l’instant suivant, la princesse était changée en perroquet. La vieille dame était en fait une sorcière. La princesse vola jusqu’au château où tout le monde la cherchait. Personne ne la reconnut avec son bec et son plumage. Elle pouvait heureusement encore répéter toutes les paroles. Peut-être cette aptitude lui servira-t-elle…?
huitième conte : Raiponce
Il était une fois un homme et une femme qui vivaient à côté d’une vieille sorcière. La femme attendait un bébé et avait une énorme envie de raiponces. Elle demanda à son mari d’aller lui en cueillir dans le jardin de la sorcière. L’homme n’osait pas, mais il y alla quand même. « Ainsi, tu voles mes délicieux légumes? » entendit-il soudain crier la sorcière. De peur, l’homme laissa tomber les plantes et promit à la sorcière qu’elle aurait leur enfant si elle le laissait partir. Cette nuit-là, le bébé naquit et la sorcière l’emmena. C’était une fille qu’elle baptisa Raiponce. Elle grandit seule. Personne ne pouvait la voir. Lorsque Raiponce devint une belle jeune femme, la sorcière l’enferma dans une grande tour. Qui sait, quelqu’un voudrait peut-être se marier un jour avec elle! Raiponce avait une magnifique et longue tresse de cheveux d’or. Lorsque la sorcière montait dans la tour lui apporter à manger, elle disait : « Raiponce, Raiponce, laisse descendre tes longs cheveux. »La sorcière grimpait alors le long de la natte de Raiponce et lui apportait de quoi manger. Un jour, Raiponce entendit : « Raiponce, Raiponce, laisse descendre tes longs cheveux. » C’était un prince qui avait suivi la sorcière en cachette et qui avait tout découvert. Il tomba immédiatement amoureux de Raiponce. Mais que fera la sorcière lorsqu’elle découvrira le stratagème?
Neuvième conte : La petite sirène
Il était une fois un roi triton qui vivait dans le fond de la mer. Sa femme était morte, mais elle lui avait donné six magnifiques sirènes. La plus jeune princesse était la plus belle et chantait merveilleusement bien. Elle rêvait de voir un jour les hommes. Lorsqu’elle eut 15 ans, elle put regarder à la surface de l’eau. Un voilier naviguait sur les flots et elle entendit crier. Elle s’approcha prudemment et elle vit des hommes pour la première fois. L’un d’eux était un beau prince dont elle tomba immédiatement amoureuse. Soudain, une violente tempête fit rage et le prince fut propulsé par-dessus bord. La petite sirène plongea en direction du prince et le ramena sur la terre ferme. Elle dut alors s’enfuir aussitôt. Mais elle ne pourrait jamais oublier son prince et désirait plus que jamais devenir humaine. Une nuit, elle se faufila sournoisement chez la sorcière de la mer. Celle-ci lui dit : « Je peux te donner une apparence humaine, mais, en échange, tu me donneras ta voix. » Ainsi fut fait. La petite sirène reçut des jambes et revit son prince. Elle ne put malheureusement pas lui dire combien elle l’aimait. Un jour, le prince décida de se marier. Le chagrin de la petite sirène était immense. « Si je ne devais pas me marier avec une princesse, je me marierais avec toi », dit le prince. Les noces furent célébrées sur un grand bateau. Lorsque la petite sirène regarda par-dessus le bastingage, elle vit ses sœurs sirènes. « Nous avons un poignard, de la sorcière, lorsque tu le planteras dans le cœur du prince, tu retrouveras ta queue et tu pourras nous rejoindre. » Mais l’amour de la petite sirène pour le prince était bien trop grand. Seront-ils un jour ensemble?
dixième conte : Le dragon
Dans un pays lointain, vivait il y a très longtemps un roi. Il possédait une couronne très importante : tant que le roi avait sa couronne, tout allait bien dans le pays.
Mais, un jour, un événement horrible se produisit. La couronne disparut ! « C’est la sorcière », clamèrent les gardes, « elle a volé la couronne et l’a cachée dans la grotte du dragon. » Le roi se laissa choir sur son trône, désespéré. « La grotte du dragon! » C’était une catastrophe. Comment parviendraient-ils à vaincre ce dragon? Un peu plus tard, alors que tout allait de mal en pis dans le royaume, ils décidèrent de tenter le coup. Mais quoi qu’ils fassent, aucun soldat ne parvenait à terrasser le dragon. Dans le pays, juste à côté de la grotte, vivaient le fils et la fille d’un fermier. Le garçonnet était malin et audacieux et la fillette avait une voix claire et magnifique. Lorsqu’elle chantait, tout le monde semblait envoûté et l’écoutait, le souffle court. Peut-être parviendront-ils encore à sauver le royaume?
onzième conte: Le loup et les sept chevreaux
Les chevreaux savaient parfaitement qu’elles devaient rester à l’intérieur lorsque maman partait faire les courses. Et elles étaient très obéissantes… mais… c’était sans compter sur l’habileté du grand méchant loup. Ou devrait-on plutôt dire, sur sa ruse. Il couvrit sa patte de farine, prit une petite voix aiguë et se fit passer pour la maman chèvre. Il entra comme une furie dans la maison des chevreaux et… les dévora, une à une. Tremblotante, le plus jeune des chevreaux réussit à se cacher dans la grande horloge et échappa au grand méchant loup. Lorsque maman revint à la maison et découvrit le désordre, elle sut immédiatement ce qu’il s’était passé. Heureusement, elle retrouva vite sa plus jeune chèvre qui lui raconta la ruse du loup. Maman chèvre fut emplie de chagrin, mais le petit chevreau se sentit plus courageux que jamais en présence de sa mère et élabora un plan. Pourra-t-il encore sauver ses frères et sœurs?
douzième conte : Hansel et Gretel
A la lisière d’une grande forêt vivaient un bûcheron, sa femme et ses deux enfants, Hänsel et Gretel.
Un beau jour, l’argent vint à manquer. « Il n’y a qu’une solution », dit la femme du bûcheron. « Nous allons emmener Hänsel et Gretel loin dans la forêt et nous les y abandonnerons. » L’homme s’opposa à cette idée, mais sa femme eut le dernier mot. Elle n’était pas la vraie mère, mais la belle-mère de Hänsel et Gretel. Hänsel avait tout entendu de la conversation. Le lendemain, ils se mirent en route avec, pour seul bagage, une miche de pain. « Donne-moi ton pain, Gretel », murmura Hänsel. « J’ai une idée. » Un peu plus tard, ils arrivèrent dans une clairière. « Reposez-vous un peu », dit la femme du bûcheron, « nous revenons dans une minute. » C’était tout à fait faux bien sûr et Hänsel et Gretel finirent par tomber de sommeil. Lorsqu’ils se réveillèrent, la nuit était tombée. « Viens Gretel, nous rentrons à la maison », annonça Hänsel. Mais les oiseaux avaient picoré toutes les miettes de pain qu’il avait semées pour retrouver son chemin et ils s’égarèrent. Soudain, ils aperçurent une maisonnette entre les arbres. Le toit était fait de craquelin et de spéculoos, parsemé de bonbons et de balles magiques. Quel délice ! Hänsel venait juste de casser un morceau de spéculoos lorsqu’une voix retentit : « Grigno, grigno, grignoton, qui grignote ma maison? Entrez! J’ai encore plein de bonnes choses à l’intérieur. » Ils entrèrent et, soudain, la porte se referma violemment derrière eux. Ils étaient prisonniers dans la maison de la vilaine sorcière « Et voilà, je vais te dévorer », lança-t-elle à Hänsel. Dans les semaines qui suivirent, Hänsel fut plongé dans un saloir et engraissé par la sorcière. Un jour, elle estima qu’il était à point. « Allume le four, fillette. » Gretel fit ce qu’on lui demandait, mais elle eut alors une autre idée… Hänsel et Gretel rentreraient-ils un jour à la maison?
treizième conte: Madame Holl
Il était une fois une femme qui vivait avec ses deux filles : Hennie et Hanneke. Hennie était paresseuse et indifférente. Hanneke était gentille et travailleuse.
Une après-midi, Hanneke pleurait près du puits. Elle travaillait à son rouet. Ses larmes l’aveuglaient et… oh non… une bobine de son rouet lui échappa des mains et tomba dans le puits. Elle se pencha par dessus, perdit l’équilibre et tomba, tomba dans le puits. Elle atterrit dans une magnifique pairie. A côté de la maison se trouvait une boulangerie. Lorsque Hanneke passa devant, elle entendit un concert de petites voix fluettes. « Viens vite à notre secours, nous sommes en train de brûler! » C’étaient les petits pains qui cuisaient dans le grand four. Elle les sortit du feu et continua son chemin. Elle vit alors un grand arbre. « Fillette, cueille vite mes pommes, mes branches sont trop lourdes! » « Bien sûr », répondit Hanneke et elle aida le pommier. Elle arriva alors près d’une maisonnette. « Bonjour, je suis Madame Holle, voudrais-tu rester un moment avec moi? J’aurais bien besoin d’un peu d’aide. » Hanneke décida d’aider la dame. « Chaque jour, je dois battre mon lit. Si fort, que les plumes volent dans l’air. Quand elles volent, cela signifie qu’il neige quelque part sur la terre. » Après un moment, Hanneke devint nostalgique et voulut rentrer à la maison. Pour la récompenser de ses efforts et de son aide, elle fut couverte d’or. Sa mère était ravie de revoir enfin Hanneke, mais sa paresseuse sœur était verte de jalousie. Le lendemain, Hennie décida de sauter elle aussi dans le puits. Qu’il semblait facile d’obtenir de l’or! Mais une fillette paresseuse recevra-t-elle la même récompense de la part de Madame Holle?
Quatorzième conte: Petite Commission
ça ne représente pas réellement un conte mais il est un des symboles du parc depuis son ouverture. Il est assis sur un mur et nous indique la direction pour se rendre aux commodités (au toilette).
Quinzième conte: Petite table sois mise, l’Ane-à-l’Or et Gourdin sors du sac
Il était une fois un tailleur qui avait trois fils. Un jour, les garçons partirent à l’aventure pour apprendre un métier. L’aîné voulait devenir ébéniste, le deuxième meunier et le cadet menuisier.
Lorsque l’aîné eut servi comme apprenti pendant trois ans, sa formation fut terminée. En guise de remerciement, son maître lui offrit une petite table en bois. Lorsqu’il dirait : « Petite table sois mise », un délicieux repas apparaîtrait sur la table. En chemin, la nuit tomba et l’aîné des frères décida de loger dans une auberge. « Je n’ai malheureusement rien à manger », dit l’aubergiste. « Ce n’est pas grave », répondit le garçon. « Petite table sois mise » Et hop, le repas fut servi. Pendant la nuit, l’aubergiste jaloux échangea la table magique par une table ordinaire. Une fois à la maison, le fils voulut montrer son cadeau. « Petite table sois mise ». Mais rien ne se passa. Le deuxième fils avait lui aussi terminé sa formation. Pour le remercier, son maître lui offrit un âne. « Lorsque tu diras : petit âne d’or, l’âne soulèvera sa queue et t’offrira des pièces d’or », lui expliqua son maître. Le deuxième fils logea aussi dans l’auberge. L’aubergiste découvrit comment le jeune homme produisait ses pièces d’or. Il échangea alors pendant la nuit l’âne magique contre un âne ordinaire. Le père ne savait plus quoi penser de ses fils. L’un prétendait posséder une table magique et l’autre un âne magique. Mais rien ne se passait. Désespéré, il écrit une lettre à son fils cadet. Ce dernier raconta à son maître les quelques mots de son père. « Je pense que l’aubergiste a volé tes frères. Tiens, voici mon cadeau. C’est un sac qui contient un gourdin. Dis simplement Gourdin sors du sac et le gourdin donnera une bonne raclée aux gredins. Retourne chez toi maintenant. » Le jeune homme prit la route. En chemin, il fit étape dans la même auberge. Pourra-t-il donner une bonne leçon à l’aubergiste avec son cadeau?7
Seizième conte: Blanche-Neige
Il était une fois une charmante reine qui désirait plus que tout avoir une fille. Un jour, son rêve se réalisa. La petite fille était blanche comme neige. On la baptisa donc Blanche-Neige.
Quelques années plus tard, la reine mourut. Le roi décida alors de se remarier, mais cette fois avec une méchante marâtre. La nouvelle reine était très coquette et passait des heures chaque jour devant son miroir. « Miroir, gentil miroir, dis-moi qui est la plus belle du royaume? » Et le miroir répondait : « Croyez-moi majesté, vous êtes la plus belle du royaume. » Blanche-Neige grandit et devint une ravissante jeune fille. Un jour, le miroir répondit à la marâtre : « Majesté, vous êtes magnifique, c’est sûr. Mais la plus belle du royaume, c’est Blanche-Neige. » La reine était furieuse. Elle convoqua un chasseur. « Emmène Blanche-Neige le plus loin possible dans la forêt, qu’elle ne revienne jamais. » Le chasseur ne voulut pas, mais il devait obéir à sa reine. Loin dans la forêt, Blanche-Neige découvrit une maisonnette. C’était la maison des sept nains. Lorsqu’elle leur raconta son histoire, les sept nains décidèrent que Blanche-Neige pouvait rester chez eux aussi longtemps qu’elle le désirait. Un jour, le miroir annonça à la méchante belle-mère que Blanche-Neige était toujours vivante et qu’elle vivait chez les sept nains. « Quoi? » s’écria-t-elle de rage. Elle prit alors une pomme et la plongea dans du poison. Elle se déguisa en marchande et se rendit à la maison des sept nains. « Voudrais-tu goûter à mes délicieuses pommes, fillette? » insista la reine déguisée en marchande. Blanche-Neige croqua dans la pomme à pleines dents et… tomba inconsciente sur le sol. La reine prit ses jambes à son cou et disparut aussitôt. Que feraient les nains désormais sans Blanche-Neige?
Dix-septième conte: La robe de mariée de Genevière
Le prince Arthur allait bientôt se marier avec la belle princesse Geneviève.
Le couple partait souvent se promener et le prince dit un jour : « Regarde le jaune des boutons-d’or et le bleu des bleuets et… oh… le rouge des coquelicots… Ta robe de mariée devrait avoir toutes ces magnifiques couleurs, belle Geneviève. » Dans le royaume du prince Arthur vivait une vieille tisserande. Elle seule pouvait confectionner la robe de mariée de la princesse. Hélas, la vieille dame était devenue aveugle. « Je ne peux pas t’aider, beau prince, mes mains le peuvent… », dit-elle, « mais mes yeux ne distinguent plus les couleurs. » Le prince rentra attristé au palais et la vieille dame alla nourrir ses pigeons. Elle pleurait de chagrin. Un hibou sage entendit son histoire et dit aux oiseaux : « Vous connaissez les couleurs, vous? Ne pourriez-vous pas faire quelque chose pour aider la vieille dame? » Le lendemain, la vieille tisserande se lamentait devant son métier à tisser. « Si seulement je savais où était le vert », soupira-t-elle. Et, aussitôt, un petit bec poussa le fil de soie vert entre ses doigts. « Et maintenant, le bleu du ciel. » La tisserande travailla jour et nuit à la robe de la princesse avec l’aide des oiseaux. Elle rayonnait de bonheur. Une fois que la robe fut prête, elle fit venir le prince. Lui aussi était fou de joie. « Ma fiancée sera la plus belle du royaume. » Et les oiseaux? Ils s’étaient tellement affairés avec toutes ces couleurs que leur plumage s’était coloré.
Dix-huitième conte:Cendrillon
Cendrillon vivait dans une grande demeure avec son père, sa méchante belle-mère et ses deux horribles belles-sœurs. Du matin au soir, Cendrillon devait nettoyer, astiquer, cuisiner. Jamais, elle n’avait une minute à elle.
Un jour, une invitation arriva pour un grand bal au palais. Cendrillon voulait y aller elle aussi, mais la marâtre refusa. Une fois ses belles-sœurs en route vers le palais, Cendrillon vit soudain une lumière vive et sa marraine la fée apparut. En deux coups de baguette magique, la fée fit apparaître un magnifique carrosse, six chevaux blancs, un cocher et six superbes laquais. Mais Cendrillon ne pouvait tout de même pas se rendre au bal dans son tablier de servante. La fée lui confectionna alors une magnifique robe de bal et des pantoufles de verre. Elle conduisit Cendrillon au bal et l’avertit : ‘N’oublie pas, l’enchantement prendra fin au 12e coup de minuit’.
Lorsqu’elle arriva au palais, tout le monde crut voir une princesse. Le prince dansa toute la soirée avec Cendrillon. Mais soudain, la cloche sonna minuit. Cendrillon devait filer. Elle dévala les escaliers du palais et perdit une de ses pantoufles de verre. Le prince pourra-t-il un jour retrouver sa Cendrillon?
Dix-neufème conte: Le roi des grenouilles
Il était une fois une belle princesse qui vivait dans un magnifique royaume. Chaque jour, elle pouvait choisir ce qu’elle allait faire, et chaque jour, elle choisissait de jouer dans le jardin du palais avec sa balle.
La princesse lançait sa balle très haut dans le ciel et la rattrapait. Toute la journée, pendant des heures. Jusqu’au jour où… la petite princesse regarda de l’autre côté et ‘Plouf’… sa belle petite balle d’or atterrit dans l’eau. Heureusement, elle rencontra une grenouille qui accepta de l’aider. « Croac! » Elle repêcha la balle dans le fond de l’eau en échange de son amitié. La princesse promit qu’elles seraient amies. Mais elle n’en fit rien. Dès qu’elle eut récupéré sa balle, elle courut vers le palais. Ce soir-là, on frappa à la porte du palais. « Croac! Ouvre… C’est moi, la grenouille! » La grenouille venait chercher sa récompense. Elle dîna à la table royale et but dans un godet en or. La grenouille voulut ensuite un baiser de la princesse. « Beurk, c’est répugnant! » Mais la princesse finit par accepter et un phénomène étrange se produisit…
Vingtième conte:L’horloge magique
Il y a très longtemps, six fils du roi vivaient dans un magnifique château. C’étaient des garçons coquets et vaniteux.
Un jour, ils commandèrent à un puissant magicien une horloge avec six chevaliers. Et chacun qui regarderait l’horloge penserait désormais aux princes. Dès qu’ils avaient soufflé dans leur trompette, l’horloge pouvait démarrer. Elle fut bientôt prête et le moment du paiement arriva. Mais les princes avaient dépensé leur argent en beaux habits, à une poignée d’or près. « Je vends l’horloge à quelqu’un d’autre dans ce cas », les prévint le magicien. Et il partit à la recherche d’un nouvel acheteur. « Toine le Rusé, tu t’occuperas de l’horloge en attendant », ordonna-t-il à son valet, « mais n’oublie pas! Ne laisse personne l’approcher. » Mais le valet était vil et méchant. Dès que le magicien fut parti, il se rendit chez les princes et dit : « Je vous vends l’horloge pour une poignée d’or ». Les princes étaient ravis et accompagnèrent le valet dans la tour du magicien. Ils prirent toutes les pièces et rentrèrent au palais où le valet se mit immédiatement au travail pour reconstituer l’horloge. Quelle beauté! Quelle splendeur! Mais… le valet était mauvais, et aussi très bête. Quant au magicien, il ne manquait pas d’habileté. Il imaginerait certainement une punition terrible quand il découvrirait le vol…
vingt et unième conte : Les Nénuphars indiens
Très loin, en Inde, dans une forêt tropicale jamais habitée par l’homme, se situe un petit lac calme où flottent sept nénuphars.
Mais la forêt abritait aussi une méchante sorcière, si laide qu’elle n’osait sortir de sa cachette que la nuit. Elle chantait alors de sa magnifique voix envoûtante. A chaque pleine lune, la fée de la lune et les enfants des étoiles descendaient sur le lac. Ils dansaient au clair de lune jusqu’au lever du jour. Ils devaient absolument rentrer à temps, car s’ils ne s’arrêtaient pas aux premières lueurs de l’aube, ils ne pouvaient plus rejoindre le ciel des étoiles. Cela faisait des années déjà que la sorcière tentait d’ensorceler la fée de la lune et les enfants des étoiles avec ses chansons. Elle n’y était jamais parvenue. Jusqu’au jour où les sept enfants des étoiles se montrèrent très imprudents. « Venez les enfants, il sera bientôt trop tard, venez, venez », criait la fée de la lune. Mais les enfants ne l’écoutèrent point. Ils continuèrent à danser, danser, à la merci de la vilaine sorcière. Pauvres petits enfants des étoiles! A minuit, ils dansaient encore, mais à l’aube, ils furent changés en sept nénuphars. Depuis, ils scrutent le ciel, le regard envieux. Le ciel bleu, lui, observe les sept malheureux enfants des étoiles. La fée de la lune pourra-t-elle encore contrer le mauvais sort?
