liens culturels scène 5 – conte musical d’un bout de bois

 

18/03/2024 

Le pantin : Tu vas voir, tu vas pas le regretter,
Aujourd’hui, à l’école, je vais vite apprendre à lire, demain, j’apprendrai à écrire et après-demain à compter.

histoire: l’école https://warlencourt-eaucourt.etab.ac-lille.fr/2024/03/19/histoire-lecole/


Mon ami : – C’est pour l’école, un vieux livre de contes que le voisin m’a prêté.

Les contes d’Andersen –la petite sirène (cf scène 12=travail sur l’océan)

[…]

Mon ami : Tiens, un livre de contes tout neuf, fais-en bon usage.

contes courts et fables minuscules: https://warlencourt-eaucourt.etab.ac-lille.fr/page/15/


18/10/2023: On a fini notre clip de la chanson J’arrive (Ben Mazué): https://youtu.be/3yclN5Yg5yc


06/10/2023

Dans notre histoire:

La voix du narrateur: Mon ami revint avec une poire dans la main.

 

extrait du chapitre 3 Pinocchio de Collodi

Geppetto, du long discours embrouillé de sa marionnette n’avait retenu que le fait qu’elle mourait de faim et il tira de sa poche trois poires qu’il lui tendit :
– Ces poires devaient être mon déjeuner mais je te les donne volontiers. Mange-les et fais-en le meilleur profit.
– Si vous voulez que je les mange, faites-moi donc le plaisir de les éplucher.
– Les éplucher ?– s ‘étonna Geppetto – Je ne savais pas, mon garçon, que tu étais si délicat. Tu fais la fine bouche. C’est mal !Dés le plus jeune âge, en ce bas monde, il faut s’habituer à manger de tout. On ne sait jamais ce qui peut arriver, car tout est possible.
– Vous parlez d’or – répliqua Pinocchio, – mais moi je ne mangerai jamais un fruit qui n’est pas épluché. Je ne peux pas souffrir les peaux.
Alors le brave Geppetto, sortant un petit couteau et s’armant de patience, pela les trois poires en prenant soin de laisser les épluchures sur un coin de la table. Quand Pinocchio, en deux bouchées, eut mangé la première poire, il fit le geste de jeter le trognon.
Geppetto lui arrêta le bras :
– Ne le jette pas : tout peut être utile en ce bas monde.
– Bah !
Le trognon, c’est sûr que je ne le mangerai pas !– hurla la marionnette, menaçante comme une vipère.
– Qui sait ?
Tout est possible !…répéta Geppetto calmement.
Les trois trognons, au lieu de passer par la fenêtre, rejoignirent donc les épluchures sur la table.
Ayant mangé ou plutôt dévoré les trois poires, Pinocchio se remit à bailler et dit en pleurnichant :
– J’ai encore faim !- Mais, mon garçon, je n’ai plus rien à te donner.
– C’est vrai? Il n’y a plus rien ?
– Plus rien que ces épluchures et ces trognons de poire.
– Tant pis !– dit Pinocchio, – s’il n’y a rien d’autre, je mangerais bien une épluchure. Et il commença à mastiquer.
Au début, il prit une mine dégoûtée, mais il engloutit toutes les épluchures l’une après l’autre, puis les trognons. Quand il eut fini, il battit des mains de contentement. Il jubilait :
– Maintenant, je me sens bien !
– Tu vois donc – lui fit remarquer Geppetto, – que j’avais raison quand je te disais qu’il ne fallait pas être si délicat. Mon cher, on ne sait jamais ce qui peut arriver en ce bas monde. Tout est possible !
Comme Cervantès dans don Quichotte , Collodi plusieurs fois l’expression « Tout est possible ».

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