notre vidéo: https://www.youtube.com/watch?v=OA8_JG9p7kg
Andersen a écrit:Le Vilain petit canard.
Il existe plusieurs versions différentes car Andersen vit au Danemark, il y a plusieurs personnes qui ont traduit ses histoires en français. Selon les traducteurs des mots peuvent changer.
Le vilain petit canard
Depuis plusieurs semaines, une maman cane était couchée sur son nid. Elle couvait ses oeufs mais elle commençait à en avoir assez de l’immobilité.
– Vivement qu’ils éclosent! Soupira-t-elle. Soudain, les oeufs craquèrent, les uns après les autres.- Coin-coin ! disait la maman cane, toute heureuse de voir ses canetons s’agiter et découvrir le monde.
Vous êtes bien tous là, au moins?Et elle se leva.
– Non, je ne les ai pas tous! Il y a encore un oeuf qui n’est pas éclos et c’est le plus gros!Une vieille cane remarqua l’étrange oeuf et elle vint le voir de plus près.- Ce n’est pas un oeuf de cane, déclara-t-elle, c’est un oeuf de dinde.La maman cane ne la croyait pas.- Un oeuf de dinde ? Mais comment un oeuf de dinde aurait-il pu atterrir au milieu des miens? s’exclama-t-elle.- Qui sait ? dit la vieille cane, en haussant les épaules. Peut-être que des gamins ont voulu te jouer un tour. De toute façon, il est inutile que tu restes ici à le couver. Il n’en sortira rien de bon.
Mais la maman cane n’écouta pas les conseils de la vieille cane. « Et si elle se trompait ? Et s’il sortait un autre beau caneton? » se disait-elle. Alors, elle continua à le couver. Et, le gros oeuf se brisa.
– Pip, pip ! fit le petit en sortant. Il était grand et laid. La cane le regarda et se dit : »vraiment, il ne ressemble pas aux autres! Serait-ce un dindonneau ? Enfin, je verrai bien quand je les emmènerai dans l’eau car les dindonneaux ne savent pas nager! »
Le lendemain, le soleil brillait. Et la maman cane vint au bord de la mare avec tous ses petits.
Plouf ! Elle sauta dans l’eau et les canetons plongèrent l’un après l’autre, même le gros gris si laid.
» Il sait nager! Constata la cane avec joie. Ce n’est donc pas un dindon! »
Après une bonne promenade dans l’eau, la maman cane emmena tous ses petits dans la cour de la ferme pour les présenter aux autres canards.
C’est là que les malheurs commencèrent pour le vilain petit canard! En le voyant si différent et si laid, les autres animaux lui sautèrent dessus et l’attaquèrent. Il fut mordu, bousculé pourchassé par les canes, les poules et les dindons. Même ses propres frères se moquèrent de lui et lui donnèrent des coups de bec.
La maman cane fit tout son possible pour le défendre. Après tout, elle l’aimait bien, même s’il n’était comme les autres. Mais les animaux étaient si nombreux et si méchants que le vilain petit canard fut obligé quitter la ferme pour sauver sa vie.
Il alla vivre sur l’étang en compagnie des oies sauvages. Les oies accueillirent le vilain petit canard sans faire trop d’histoires et elles lui proposèrent même de partir en voyage avec elles.
Mais un jour, Pan, pan ! Les chasseurs arrivèrent près de l’étang et ce fut un massacre. Le vilain petit canard vit un gros chien lui sauter dessus et il s’était déjà résigné à une fin plutôt désagréable quand le chien s’en alla sans même lui donner un coup de dents!
« Je suis donc si laid, pensa le petit canard, que même un chien n’a pas envie de me mordre! » À partir de ce jour, le petit canard resta tout seul sur l’étang. Puis les feuilles des arbres tombèrent. Et un soir, au coucher du soleil, il vit arriver de grands oiseaux blancs aux formes majestueuses avec une jolie tache noire et jaune sur le bec. C’étaient des cygnes. Il n’osa pas aller leur parler, mais il était fasciné : jamais, il n’avait vu d’oiseaux aussi ravissants.
Puis au matin, les grands oiseaux blancs poussèrent un curieux cri, déployèrent leurs grandes ailes magnifiques et s’envolèrent pour rejoindre des pays plus chauds. Ils volaient haut, très haut et le vilain petit canard se disait, le coeur gros:
« Comme je voudrais être un des leurs! Si je pouvais les suivre et aller où ils vont! » Il tendit le cou en l’air, poussa un cri si fort qu’il en fut tout étonné. Il essaya de déployer ses ailes… et il retomba dans l’eau. Les merveilleux oiseaux avaient déjà disparu. Mais il ne pouvait pas les oublier.
Il ne savait pas leur nom mais il les aimait comme il n’avait jamais aimé personne.
L’hiver arriva et la surface de l’étang se mit à geler petit à petit. Pour ne pas être prisonnier des glaces, le vilain petit canard devait sans cesse remuer ses pattes et secouer ses ailes.
Pendant plusieurs mois, il dut lutter contre la faim, le froid et la fatigue. Mais le printemps revint, le soleil fut à nouveau chaud, les alouettes chantèrent et l’eau de l’étang redevint verte.
Alors, le vilain petit canard étira le cou et les pattes. Il essaya de se dégourdir aussi les ailes et il s’aperçut qu’il s’était envolé ! Pendant l’hiver, il avait beaucoup grandi et ses ailes avaient poussé.
Quelques battements suffirent à le faire voler au-dessus des arbres d’un grand parc jusqu’à un lac où nageaient les merveilleux cygnes qu’il avait tant admirés à l’automne.
Ses cousins furent très contents de l’accueillir puisque celui que tout le monde prenait pour un vilain petit canard était, en fait, un magnifique cygne ! Et son coeur fut si plein de joie qu’il oublia tout ce qu’il avait dû supporter quand il était petit!
Nous avons regardé le Walt Disney qui date de 1939 [Axel a précisé qu’il s’agit de la date de la 1ère guerre mondiale pendant l’époque contemporaine.]
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Il y a des différences entre cette adaptation et le conte que l’on a lu:
-le vilain petit canard est blanc alors que dans le conte d’Andersen il est gris,
-il y a le papa canard alors qu’il n’est pas présent dans le conte d’Andersen,
-on voit des oiseaux qui le pourchassent alors que dans le conte c’est un chasseur et son chien,
-il n’y a pas de souris qui l’aident,
-on voit un canard en plastique dans l’eau, il n’y en a pas dans le conte d’Andersen,
-à la fin on revoit la famille canard du début, pas dans le conte d’Andersen,
-le vilain petit canard ne grandit pas alors que dans le conte d’Andersen on le voit grandir,
-il y a des bébés cygnes alors que dans le conte d’Andersen ce sont des souris qui prennent soin de lui.