Tag Archives: le vilain petit canard

les oiseaux protection de la nature projet Tom Sawyer

lien Tom Sawyer:  Chapitre 14 passage nature oiseaux

« Bientôt la voix d’un oiseau se fit entendre; d’autres oiseaux répondirent à cet appel. Peu à peu l’aube blanchit. Le merveilleux spectacle de la nature secouant le sommeil se révéla aux yeux du jeune spectateur.[…]la gent emplumée avait entonné son concert matinal et s’en donnait à cœur joie. Un oiseau moqueur, le mimus carolinensis, qui appartient à la famille des merles, s’abattit sur un arbre au-dessus de la tête de Tom et imita ses voisins avec un talent qui dut les tromper. Puis un geai passa comme un éclair bleu, se percha sur un rameau presque à la portée de notre pirate, pencha la tête et examina les étrangers d’un air goguenard. »

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classification animale: l’oiseau est le seul à avoir des plumes.

On a appris à reconnaître les oiseaux des jardins.

L’image contient peut-être : une personne ou plus, enfant et plein air

notre vidéo: https://youtu.be/HU6W27j7Yfk

Le merle noir

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son chant: https://www.youtube.com/watch?v=5tFhB_2dmhU

la tourterelle turque

son chant: https://www.youtube.com/watch?v=-LRiGlBibug

Résultat de recherche d'images pour "tourterelle turque"

 

Certains enfants ont repéré et montré un nid de tourterelle turque sous le préau.

l’étourneau sansonnet

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son chant: https://www.youtube.com/watch?v=fv4UD8BvpGQ

Le pigeon ramier

Description de cette image, également commentée ci-après

son chant: https://www.youtube.com/watch?v=ZX9ZMy5QGFY

Le geai des chênes

Image associée

le rouge-gorge

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le pic-vert

 

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Sa langue s’entoure autour de sa tête.

Le chardonneret

chardonneret posé sur un chardon

Cet oiseau aime les mauvaises herbes et particulièrement les chardons (d’où son nom)! Pour voir des chardonnerets, évitez d’avoir un jardin trop bien entretenu…

la mésange bleue:

Mésange bleue posée sur une branche

Elle raffole des graines de tournesol.

la mésange charbonnière:

Mésange charbonnière en train de se poser sur une branche

Elle est plus grande que la mésange bleue.

le gros bec casse-noyaux

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l’alimentation des oiseaux

notre vidéo: https://youtu.be/c_KZrUovCTM

Chaque oiseau a son propre régime alimentaire. L’alimentation diffère en fonction du bec.

Voici des becs d’oiseaux différents :

Résultat de recherche d'images pour "bec oiseaux pour insectes"

Leur bec s’est développé en fonction de leur besoin, comme leurs ailes d’ailleurs.

On a fait un jeu en atelier: à chacun son bec:

Bec de pic = un cure-dent = bonbon dans boîte pellicule photo
Bec de canard = deux épuisettes = polystyrène dans bac à eau
Bec de moineau = pince à épiler = grain de riz sur assiette

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Certains oiseaux sont migrateurs: comme l’hirondelle qui mange des insectes.
L’hirondelle doit partir en automne car elle n’a plus de nourriture (et non pas parce qu’il fait froid !)
L’hirondelle voyage jusqu’en Afrique.

Il y a aussi: le coucou, le rossignol, la cigogne …..

Les oiseaux qui ont un bec fort, eux, vont pouvoir manger des graines et ne
sont pas obligés de migrer. Ce sont des oiseaux sédentaires.( Le rouge-gorge, la mésange, le merle ….). On peut cependant les aider à passer l’hiver car les graines se font plus rares.

Mais attention, il faut respecter certaines règles pour ne pas faire de mal en voulant faire du bien!

  • Offrir de la nourriture quand commence les grands froids : période de gel, de neige ou de pluies incessantes. Arrêter dès qu’il fait meilleur et que la terre se réchauffe. Il ne faut pas habituer les oiseaux à être nourris.
  • Tant que les conditions climatiques sont difficiles continuer à mettre de la nourriture aux mêmes endroits. Les oiseaux reviennent aux sources de nourriture trouvées. Si il n’y plus rien à l’endroit où ils ont pris l’habitude de se ravitailler il leur faut chercher une autre source avec le risque de ne pas avoir assez d’énergie si la recherche est difficile et longue.
  • Placer les mangeoires hors accès des chats (bout de branche, sur un piquet) à proximité d’arbres, de haies.

On a appris à confectionner des nichoirs, des mangeoires et des boules de graisses, pour leur donner un abri et de la nourriture l’hiver.

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recette des boules de graisse:

ingrédients :

beurre (si possible végétal)

graines (pour oiseaux du ciel) NE SURTOUT PAS DONNER DE GRAINES POUR OISEAUX DE COMPAGNIE celles-ci ne sont pas adaptées à leurs besoins.

ustensiles :

papier cuisson

déroulement :

1-mélangez le beurre et les graines avec vos mains (PROPRES), de manière à former une boule.

2-puis étalez la boule sur du papier cuisson. Mettez le tout au frigo.

3- sortez-les du frigo et mettez-les dehors ! Posez-les sur une petite maison à oiseaux (ou quelques choses en hauteur)

Voilà, vos « boules de graisse » sont faites sans filet ni raffia, C’est une recette peu chère.

C’est l’hiver, les maternelles de Bihucourt ont installé leurs mangeoires:

 

Chacun a écrit un poème à sa manière, après étude de « pour faire le portrait d’un oiseau » de Jacques Prévert.

les pensées de Tom « volatilisées »: https://youtu.be/6swsHWZCwIk

musique: Dominique A: le courage des oiseaux: https://www.youtube.com/watch?v=SgeI6G4CLMk

(reprise au piano de Maxence Cyrin): https://www.youtube.com/watch?v=WWXYGJakyao

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art visuel: Les oiseaux à la manière de George Braque

Les oiseaux noirs de Braque

les oiseaux noirs de Braque

la vidéo avec nos « oeuvres »: https://youtu.be/xTpyT1fo-Yg

 

d’autres artistes:

Kandinsky. Bleu ciel (1940). Huile sur toile

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On y a repéré un pirate.

La promesse- Magritte

La promesse de Magritte

Picasso.  La colombe de la Paix

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l’oiseau au regard calme de Miro

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l’oiseau bleu de Chagall

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lien mythologie: le vol d’Icare

http://www.gommeetgribouillages.fr/Mythoginaire/legendeIcare.pdf

« Il se mit alors à étudier le vol des oiseaux et à observer la façon dont étaient faites leurs ailes ».

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histoire de l’aviation: notre vidéo  https://youtu.be/HO7vk5KRF_0

lien vers l’article du blog: https://warlencourt-eaucourt.etab.ac-lille.fr/2018/06/01/histoire-de-laviation/

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Tom veut être pirate. chap 8b extrait tom sawyer

dessiner un perroquet qui vole: https://www.youtube.com/watch?v=GmeTFOaVqQk

 

mini-livre en anglais: In my head

 

notre vidéo: https://youtu.be/9AzqdF_gyes

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littérature: le vilain petit canard d’Andersen

notre vidéo: https://youtu.be/OA8_JG9p7kg

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histoire/sciences: l’ancêtre des oiseaux: l’archéoptérix:

notre vidéo: https://youtu.be/Twf-qQpDths

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sortie au parc du Marquenterre juillet 2018…

 

 

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le conte du colibri: légende amérindienne

Colibri - 2

Un jour, dit la légende, il y eut un immense incendie de forêt. Tous les animaux terrifiés, atterrés, observaient impuissants le désastre. Seul le petit colibri s’activait, allant chercher quelques gouttes avec son bec pour les jeter sur le feu. Après un moment, le toucan, agacé par cette agitation dérisoire, lui dit : « Colibri ! Tu n’es pas fou ? Ce n’est pas avec ces gouttes d’eau que tu vas éteindre le feu ! « 

Et le colibri lui répondit : « Je le sais, mais je fais ma part.

Et vous aussi, vous aussi venez faire votre part, faire votre part ! Votre part de travail pour éteindre le feu.  »

Les oiseaux se regardent, perplexes.

Et dans un même élan, ils s’élancent vers la rivière, prennent une goutte d’eau dans leur bec et la dépose sur l’arbre, puis retournent à la rivière prendre une goutte d’eau dans leur bec et la jettent sur l’arbre et retournent encore à la rivière, inlassablement prennent une goutte d’eau dans leur bec et la dépose sur l’arbre.

Et ces millions de gouttes d’eau forment une pluie si fine et si dense que le feu finit par s’éteindre.

Depuis ce jour, chacun a gardé en mémoire qu’il doit faire sa part.

Pour les indiens, le colibri représente le courage, la sagesse.

La particularité de ce magnifique oiseau ? C’est le seul qui peut voler en arrière !

On a parfois l’impression qu’on ne peut pas changer les choses, mais chaque petit geste est important et peut avoir une influence positive.

« Dans notre monde aussi la forêt brûle:

Enormément d’espèces de plantes et d’animaux disparaissent chaque année, le climat se dérègle, des forêts entières sont rasées, l’eau et l’air sont pollués.

Un milliard de personnes meurent encore de faim alors que nous avons de quoi les nourrir toutes. Des millions de personnes n’ont pas accès à l’eau potable, n’ont pas de toit, ne sont pas soignées. D’autres vivent dans des pays riches mais perdent leur travail. Certains tombent malades à cause des nombreux produits chimiques que l’on trouve dans ce que nous mangeons, dans l’air que nous respirons, l’eau que nous buvons, dans nos objets, dans les fumées qui s’échappent de nos voitures. Nous avons de nombreux problèmes parce que nous ne prenons pas assez soin de notre planète et de ses habitants. » mouvement colibri formé par Pierre Rabhi

écrire trois phrases dans la goutte d’eau de son colibri illustrant des choses qu’on fait ou qu’on peut faire pour rendre le monde meilleur, pour faire notre part.

nos idées: pour embellir le quotidien des autres

partager avec les autres; partager mon goûter avec un copain qui n’en n’a pas

aider les gens quand ils se sentent mal; réconforter les personnes quand elles sont tristes; consoler un ami; essayer de calmer quelqu’un qui est en colère; rassurer un copain qui a peur; être le moins désagréable possible

-si quelqu’un se fait mal, je le dis à un adulte pour qu’il le soigne

sourire à quelqu’un pour le rendre heureux, dire bonjour à tout le monde que je croise en faisant un sourire

faire plaisir à quelqu’un en lui disant un compliment; fabriquer un cadeau, une carte pour quelqu’un; écrire une lettre, un mot doux pour quelqu’un

dire merci chaque fois que quelqu’un m’aide, me fait plaisir

-quand les gens ont besoin de quelque chose que j’ai, leur prêter; aider mes parents(rendre propre la maison, chercher du bois, trier les déchets…)

aider les personnes âgées à traverser la rue, à marcher

pour prendre soin de la nature:

-quand je vois un déchet par terre, je le ramasse pour le mettre à la poubelle

éviter de gaspiller trop de papier, mettre en brouillon une feuille qui peut encore être utilisée

éviter de gaspiller l’eau; ne pas rester trop longtemps sous la douche

quand je ne me sers plus d’un jouet ou d’un livre, je le donne à un autre enfant à qui ça pourrait faire plaisir

-donner à manger aux oiseaux l’hiver

biographie Pierre Rabhi: Biographie-Pierre-Rabhi

arts visuels: colibri en origami: https://www.youtube.com/watch?v=g1KWSovqaWg

sciences: https://warlencourt-eaucourt.etab.ac-lille.fr/2019/01/15/le-colibri/

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Les mystérieuses lignes de Nazca du Pérou:

Plus d’une centaines de dessins et de formes géométriques ornent un des déserts les plus secs de notre planète (on les appelle des géoglyphes). Certains sont d’une dimension aussi grande que trois terrains de football.

Situation

Vues du ciel elles représentent plusieurs animaux

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dont un colibri:

Résultat de recherche d'images pour "COLIBRI LIGNE DE NAZCA"

9- canard en plastique

4/09/2016

Ce sera Tom, le vilain petit canard de notre spectacle.

23/03

On a écouté le montage et réenregistré quelques passages qui nous semblaient peu justes: » on me trouve vilain; tout petit; qu’il fasse bien attention » +chœur « le bonheur y a qu’dans les yeux qu’ça pique ».


22/03

Nous avons essayé plusieurs tonalités et c’est sur +10 en hauteur et -4 en vitesse par rapport à la version instrumentale que l’on se sent le mieux.

 


15/03

Nous avons changé certaines paroles du chant  » les canards en plastique » chanté par Ours et Pierre Souchon dans le soldat rose 2. Ce sera le vilain petit canard qui la chantera pendant notre spectacle.

 

(Mais qui es-tu ? Mais qui es-tu ?)

On me trouve dans les bains

(Mais qui es-tu ? Mais qui es-tu ?)

On me trouve vilain

Un canard tout banal tout petit

(Mais que fais-tu ? Mais que fais-tu ?)

Je surveille avec soin

(Mais que fais-tu ? Mais que fais-tu ?)

J’vérifie dans les coins

L’important c’est d’avoir la technique

 

A la brosse, à la main

Éponge ou gant de crin

Frottez bien de façon énergique

Mèche blonde ou châtain

Mettez y de l’entrain

Le savon y’a que dans les yeux que ça pique

de jouer pas besoin

Vous trouvez ça malin

Y a de l’eau tout partout mais quel foin

Des gens sales, je préviens

J’en veux plus à la fin

Sinon ça sert à rien,

Sinon ça sert à rien que j’explique

 

(Mais qui es-tu ? Mais qui es-tu ?)

On me trouve dans les bains

(Mais qui es-tu ? Mais qui es-tu ?)

J’suis l’ami des bambins

Un canard tout banal en plastique

(Mais que fais-tu ? Mais que fais-tu ?)

Les distraits les vauriens

(Mais que fais-tu ? Mais que fais-tu ?)

Je les colle au coin coin

L’important c’est que tout l’monde s’applique

 

A la brosse, à la main

Éponge ou gant de crin

Frottez bien de façon énergique

Mèche blonde ou châtain

Mettez y de l’entrain

Le savon y’a que dans les yeux que ça pique

de jouer pas besoin

Vous trouvez ça malin

Y a de l’eau tout partout mais quel foin

Des gens sales, je préviens

J’en veux plus à la fin

Sinon ça sert à rien,

Sinon ça sert à rien que j’explique

Le premier qui n’est pas lavé

Qu’il fasse bien attention

Au propre comme Au figuré, je lui passe un savon

 

(Mais qui es-tu ? Mais qui es-tu ?)

Sous mes airs batailleurs

(Mais qui es-tu ? Mais qui es-tu ?)

Finalement j’ai bon coeur

Le bonheur y’a qu’dans les yeux qu’ça pique

Le bonheur y’a qu’dans les yeux qu’ça pique

A la brosse, à la main Éponge ou gant de crin

Frottez bien de façon énergique

Mèche blonde ou châtain

Mettez y de l’entrain

Le bonheur y’a qu’dans les yeux qu’ça pique

Jouer est un besoin

Qui n’trouve pas ça malin

Y a de l’eau tout partout mais quel bain !

Des gens sales, je préviens

J’en veux plus à la fin

Sinon ça sert à rien que j’explique

Ça vous en bouche un coin ?

Un coin oui , un canard tout banal en plastique

Ça vous en bouche un coin ? Coin coin, Coin coin coin

 

 

 

le vilain petit canard de Christian Hans Andersen

notre vidéo: https://www.youtube.com/watch?v=OA8_JG9p7kg

Andersen a écrit:Le Vilain petit canard.


Il existe plusieurs versions différentes car Andersen vit au Danemark, il y a plusieurs personnes qui ont traduit ses histoires en français. Selon les traducteurs des mots peuvent changer.

Le vilain petit canard

Depuis plusieurs semaines, une maman cane était couchée sur son nid. Elle couvait ses oeufs mais elle commençait à en avoir assez de l’immobilité.
– Vivement qu’ils éclosent! Soupira-t-elle. Soudain, les oeufs craquèrent, les uns après les autres.- Coin-coin ! disait la maman cane, toute heureuse de voir ses canetons s’agiter et découvrir le monde.
Vous êtes bien tous là, au moins?Et elle se leva.
– Non, je ne les ai pas tous! Il y a encore un oeuf qui n’est pas éclos et c’est le plus gros!Une vieille cane remarqua l’étrange oeuf et elle vint le voir de plus près.- Ce n’est pas un oeuf de cane, déclara-t-elle, c’est un oeuf de dinde.La maman cane ne la croyait pas.- Un oeuf de dinde ? Mais comment un oeuf de dinde aurait-il pu atterrir au milieu des miens? s’exclama-t-elle.- Qui sait ? dit la vieille cane, en haussant les épaules. Peut-être que des gamins ont voulu te jouer un tour. De toute façon, il est inutile que tu restes ici à le couver. Il n’en sortira rien de bon.

Mais la maman cane n’écouta pas les conseils de la vieille cane. « Et si elle se trompait ? Et s’il sortait un autre beau caneton? » se disait-elle. Alors, elle continua à le couver. Et, le gros oeuf se brisa.

– Pip, pip ! fit le petit en sortant. Il était grand et laid. La cane le regarda et se dit : »vraiment, il ne ressemble pas aux autres! Serait-ce un dindonneau ? Enfin, je verrai bien quand je les emmènerai dans l’eau car les dindonneaux ne savent pas nager! »

Le lendemain, le soleil brillait. Et la maman cane vint au bord de la mare avec tous ses petits.
Plouf ! Elle sauta dans l’eau et les canetons plongèrent l’un après l’autre, même le gros gris si laid.
 » Il sait nager! Constata la cane avec joie. Ce n’est donc pas un dindon! »
Après une bonne promenade dans l’eau, la maman cane emmena tous ses petits dans la cour de la ferme pour les présenter aux autres canards.
C’est là que les malheurs commencèrent pour le vilain petit canard! En le voyant si différent et si laid, les autres animaux lui sautèrent dessus et l’attaquèrent. Il fut mordu, bousculé pourchassé par les canes, les poules et les dindons. Même ses propres frères se moquèrent de lui et lui donnèrent des coups de bec.

La maman cane fit tout son possible pour le défendre. Après tout, elle l’aimait bien, même s’il n’était comme les autres. Mais les animaux étaient si nombreux et si méchants que le vilain petit canard fut obligé quitter la ferme pour sauver sa vie.

Il alla vivre sur l’étang en compagnie des oies sauvages. Les oies accueillirent le vilain petit canard sans faire trop d’histoires et elles lui proposèrent même de partir en voyage avec elles.

Mais un jour, Pan, pan ! Les chasseurs arrivèrent près de l’étang et ce fut un massacre. Le vilain petit canard vit un gros chien lui sauter dessus et il s’était déjà résigné à une fin plutôt désagréable quand le chien s’en alla sans même lui donner un coup de dents!

« Je suis donc si laid, pensa le petit canard, que même un chien n’a pas envie de me mordre! » À partir de ce jour, le petit canard resta tout seul sur l’étang. Puis les feuilles des arbres tombèrent. Et un soir, au coucher du soleil, il vit arriver de grands oiseaux blancs aux formes majestueuses avec une jolie tache noire et jaune sur le bec. C’étaient des cygnes. Il n’osa pas aller leur parler, mais il était fasciné : jamais, il n’avait vu d’oiseaux aussi ravissants.

Puis au matin, les grands oiseaux blancs poussèrent un curieux cri, déployèrent leurs grandes ailes magnifiques et s’envolèrent pour rejoindre des pays plus chauds. Ils volaient haut, très haut et le vilain petit canard se disait, le coeur gros:

« Comme je voudrais être un des leurs! Si je pouvais les suivre et aller où ils vont! » Il tendit le cou en l’air, poussa un cri si fort qu’il en fut tout étonné. Il essaya de déployer ses ailes… et il retomba dans l’eau. Les merveilleux oiseaux avaient déjà disparu. Mais il ne pouvait pas les oublier.

Il ne savait pas leur nom mais il les aimait comme il n’avait jamais aimé personne.

L’hiver arriva et la surface de l’étang se mit à geler petit à petit. Pour ne pas être prisonnier des glaces, le vilain petit canard devait sans cesse remuer ses pattes et secouer ses ailes.

Pendant plusieurs mois, il dut lutter contre la faim, le froid et la fatigue. Mais le printemps revint, le soleil fut à nouveau chaud, les alouettes chantèrent et l’eau de l’étang redevint verte.

Alors, le vilain petit canard étira le cou et les pattes. Il essaya de se dégourdir aussi les ailes et il s’aperçut qu’il s’était envolé ! Pendant l’hiver, il avait beaucoup grandi et ses ailes avaient poussé.
Quelques battements suffirent à le faire voler au-dessus des arbres d’un grand parc jusqu’à un lac où nageaient les merveilleux cygnes qu’il avait tant admirés à l’automne.
Ses cousins furent très contents de l’accueillir puisque celui que tout le monde prenait pour un vilain petit canard était, en fait, un magnifique cygne ! Et son coeur fut si plein de joie qu’il oublia tout ce qu’il avait dû supporter quand il était petit!


Nous avons regardé le Walt Disney qui date de 1939 [Axel a précisé qu’il s’agit de la date de la 1ère guerre mondiale pendant l’époque contemporaine.]

 

[su_youtube url= »[youtube=https://www.youtube.com/watch?v=jbuAncD_2G8] »][youtube=https://www.youtube.com/watch?v=tbseH34CCno][/su_YouTube]

Il y a des différences entre cette adaptation et le conte que l’on a lu:

-le vilain petit canard est blanc alors que dans le conte d’Andersen il est gris,

-il y a le papa canard alors qu’il n’est pas présent dans le conte d’Andersen,

-on voit des oiseaux qui le pourchassent alors que dans le conte c’est un chasseur et son chien,

-il n’y a pas de souris qui l’aident,

-on voit un canard en plastique dans l’eau, il n’y en a pas dans le conte d’Andersen,

-à la fin on revoit la famille canard du début, pas dans le conte d’Andersen,

-le vilain petit canard ne grandit pas alors que dans le conte d’Andersen on le voit grandir,

-il y a des bébés cygnes alors que dans le conte d’Andersen ce sont des souris qui prennent soin de lui.