la ruelle, décor chapitre 2

C’est quoi la perspective?

C’est l’art de représenter des objets ou des espaces en trois dimensions sur une surface à deux dimensions et ainsi créer l’illusion optique de l’espace et du volume en les représentant tel qu’on les voit en les regardant d’un point précis.

c’est pas sorcier: Quelles sont les règles de la perspective? https://www.youtube.com/watch?v=72to1Mi3exs&ab_channel=C%27estpassorcier

LUMNI: comment dessiner une perspective? https://www.lumni.fr/video/dessin-la-perspective

Dessiner la perspective:

https://www.youtube.com/watch?v=xEURb76BiGk&ab_channel=commentpeindre

La perspective
La chambre à Arles, Vincent Van Gogh – 1888
La perspective

La perspective géométrique est déterminée par 3 éléments :

– une ligne d’horizon :  c’est à ce niveau que se portent les yeux du peintre (ou du photographe)

– le point de fuite : c’est un point sur la ligne d’horizon où toutes les droites parallèles se rejoignent.

– des lignes de fuite : elles représentent la continuité des droites qui sont parallèles dans la réalité mais qui, sur une image, se rejoignent au point de fuite

la bande à bullos: Les règles de la perspective
Composition et perspective
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habiter un espace rural

Rural et urbain désignent tous deux un milieu de vie.

Ceux qui habitent la campagne, vivent dans une zone rurale.

Ceux qui vivent en ville, vivent dans une zone urbaine.

Nous habitons tous dans un village donc nous vivons en zone rurale.

Ci-dessous, une capture satellite étonnante de la ville de Portland aux États-Unis qui met en évidence une rupture nette entre le milieu urbain et sa ville (à gauche) et le milieu rural et sa campagne (à droite).

Frontière nette entre le milieu urbain et le milieu rural de Portland, Oregon, États-Unis
Frontière nette entre le milieu urbain et le milieu rural de Portland, Oregon, États-Unis.

La différence  entre un village et une ville c’est le nombre d’habitants: on parle de ville à partir de  2 000 habitants.

A Grévillers, il y a 366 habitants (2015) donc c’est un village. Il se situe dans la région des Hauts de France.

Photos et cartes postales anciennes de Grévillers, 62450
les régions de France | école de Grévillers

sciences: les volcans

On a regardé quelques articles, on s’est dit: il faut

-cocher la bonne catégorie

-des sous-titres

-on doit savoir comment se sont formés les volcans

-les types de volcans

-des photos, une animation d’éruption

-les volcans les plus connus et la carte de là où ils se trouvent (les 3 1ers)


quelques liens adaptés à ton âge: articles, vidéos….pour t’aider dans tes recherches:

http://soutien67.free.fr/svt/terre/volcan/volcan.htm

https://www.lumni.fr/video/pourquoi-les-volcans-entrent-en-eruption-1-jour-1-question

https://www.lumni.fr/video/fabrique-ton-mini-volcan-25-mai

https://fr.vikidia.org/wiki/Tenerife

https://apprendsmoiautrement.fr/blog/les-volcans/

http://ekladata.com/fIrj0_-fHcIXHtwpv03ozM7tlWk/Photos-volcans-a-montrer-aux-eleves.pdf

https://www.lumni.fr/jeu/les-volcans

écriture: pour les futurs CM1…

1- La PLUS grande qualité de la maîtresse. Et quelques autres de ses nombreuses qualités…

2- Ce qui l’agace tout particulièrement.

3- Ce que tu peux faire pour que tout se passe bien.

4- ce que j’aime le plus dans la classe c’est…

5- ce qu’il y a de plus difficile

6- ce qu’il y a de plus différent

7 ce qu’il y a de plus intéressant

L’école

L’école est un endroit pour travailler, étudier et apprendre de nouvelles choses.

En quelle année l école a été inventée?

C’est avec Jules Ferry en 1881 que l’école que l’on connaît aujourd’hui, débute vraiment. Il fait voter une loi pour rendre l’école obligatoire pour les filles comme les garçons, gratuite, et laïque. (c’était pendant l’époque contemporaine.)

Jules Ferry — Wikipédia

Les écoles sont très importantes. Sans elles, on ne pourrait pas apprendre tout seul ce qu’on y apprend (les calculs, les verbes, l’orthographe) et on ne pourrait pas faire de spectacle tous ensemble.

chapitre VIII don Quichotte CERVANTES abrégé

Du bon succès qu’eut le valeureux don Quichotte dans l’épouvantable et jamais imaginée aventure des moulins à vent, avec d’autres évènements dignes d’heureuse mémoire

  

Ils aperçurent trente ou quarante moulins à vent qu’il y a dans cette plaine, et dès qu’il les vit, don Quichotte dit à son écuyer:

– Le sort va guidant nos choses mieux que nous ne pourrions le désirer. En effet, regarde là-bas, ami Sancho Panza: trente énormes géants se montrent, ou un peu plus, avec qui je veux me battre pour leur ôter à tous la vie; avec leurs dépouilles nous commencerons à nous enrichir car c’est de bonne guerre et c’est grande oeuvre que d’ôter si mauvaise semence de dessus la face de la terre.

– Quels géants?

– Ceux que tu vois là-bas, avec leurs longs bras, car certains en ont quelquefois longs de presque deux lieues. (la lieue en Castille faisait environ 5,5 km)

– Monsieur, regardez, ce ne sont pas des géants qui apparaissent là- bas, mais des moulins à vent, et les sortes de bras qu’il y a dessus, ce sont les ailes qui tournent sous le vent et font marcher la pierre du moulin.

– Il est clair que tu n’y connais rien en matière d’aventures. Ce sont des géants, et si tu as peur, écarte-toi de là et mets-toi en oraison pendant la fière et inégale bataille où je vais entrer avec eux.

Et à ces mots il éperonna son cheval Rossinante sans prêter attention à ce que lui criait son écuyer Sancho pour l’avertir. C’étaient des moulins à vent et non des géants! Mais il était si entêté à croire que c’étaient des géants qu’il n’entendait pas les cris de son écuyer ni ne s’apercevait, bien qu’il s’en trouvât déjà tout près, de ce qu’ils étaient; au contraire il allait vociférant:

– Ne fuyez, couardes et viles créatures, c’est un seul chevalier qui vous attaque!

Là- dessus le vent se leva un peu et les grandes ailes commencèrent à remuer. Voyant cela, don Quichotte dit:

– Quand bien même remueriez-vous plus de bras que le géant Briarée, vous allez me le payer!

Et à ces mots, se recommandant de tout coeur à sa dame Dulcinée, lui demandant de le secourir en ce danger, il chargea au grand galop de Rossinante et fonça sur le premier moulin qui se présentait devant lui.

Il frappait de sa lance l’aile quand le vent la fit tourner si violemment qu’elle mit la lance en morceaux et emporta le cheval et le cavalier, qui alla rouler bien mal en point dans le champ.

Au grand trot de son âne, Sancho Panza courut à son secours et lorsqu’il arriva, il vit qu’il ne pouvait se bouger, si grand avait été le choc avec Rossinante.

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– Est-ce que je ne vous ai pas dit de bien regarder ce que vous faisiez, dit Sancho, que ce n’étaient que des moulins à vent, et que pour l’ignorer il fallait avoir les mêmes dans la tête?

– Tais-toi, ami Sancho. Je me dis, et telle est la vérité, que ce sage Freston qui m’a volé la pièce avec les livres, a changé ces moulins pour m’ôter la gloire de les avoir vaincus, tant il me porte d’inimitié, mais à la fin des fins ses arts maléfiques pourront bien peu contre la valeur de mon épée.

– Je crois tout comme vous le dites, mais redressez-vous un peu, on dirait que vous allez tout penché, c’est sans doute la courbature de la chute.

– C’est vrai, et si je ne me plains pas de la douleur, c’est qu’il n’est donné à aucun chevalier errant de se plaindre de quelque blessure.

– Pour moi je peux le dire, il faut que je me plaigne de la plus petite douleur que j’aie, puisqu’il est établi que le fait de ne pas se plaindre ne s’entend pas aussi pour les écuyers des chevaliers errants.

Don Quichotte ne put se retenir de rire de la simplicité de son écuyer, et il lui expliqua donc qu’il pouvait parfaitement se plaindre, comme et quand il voudrait, de bon ou de mauvais gré, car à ce jour il n’avait rien lu qui s’y opposât dans la loi de la chevalerie.

Sancho lui fit remarquer que c’était l’heure de manger.


résumé:

Ils aperçurent trente ou quarante moulins à vent, et dès qu’il les vit, don Quichotte:

– Regarde là-bas, ami Sancho Panza: trente énormes géants se montrent.

– Quels géants?

– Ceux que tu vois là-bas, avec leurs longs bras, car certains en ont quelquefois longs de presque deux lieues. (la lieue en Castille faisait environ 5,5 km)

– Monsieur, ce ne sont pas des géants, mais des moulins à vent.

– Il est clair que tu n’y connais rien en matière d’aventures. Ce sont des géants, et si tu as peur, écarte-toi de là.

Et, se recommandant de tout coeur à sa dame Dulcinée, lui demandant de le secourir en ce danger, il chargea au grand galop de Rossinante et fonça sur le premier moulin qui se présentait devant lui.

Il frappait de sa lance l’aile quand le vent la fit tourner si violemment qu’elle mit la lance en morceaux et emporta le cheval et le cavalier, qui alla rouler bien mal en point dans le champ.

Au grand trot de son âne, Sancho Panza courut à son secours et lorsqu’il arriva:

– Est-ce que je ne vous ai pas dit de bien regarder ce que vous faisiez, dit Sancho, que ce n’étaient que des moulins à vent, et que pour l’ignorer il fallait avoir les mêmes dans la tête?

– Tais-toi, ami Sancho. Je me dis, et telle est la vérité, que ce Freston qui m’a volé la pièce avec les livres, a changé ces moulins pour m’ôter la gloire de les avoir vaincus.

– Je crois tout comme vous le dites, mais redressez-vous un peu, on dirait que vous allez tout penché.

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