Page 3 : Quirrell résiste.
Les semaines qui suivirent, Quirrell se montra plus courageux qu’ils ne l’auraient cru et l’habituelle mauvaise humeur de Rogue démontrait qu’il n’avait pas encore réussi à s’emparer de la Pierre. A l’occasion, Harry, Ron et Hermione vérifiaient si Touffu était toujours là, en écoutant ses grognements à travers la porte du couloir interdit.
Lorsque Harry croisait Quirrell, il lui adressait un sourire en forme d’encouragement et Ron rappelait à l’ordre quiconque se moquait de son bégaiement. Page 4 : Les révisions selon Hermione.
De son côté, Hermione avait autre chose en tête que la Pierre philosophale, elle était à fond dans les révisions pour les examens de fin d’année et essayait d’entrainer Harry et Ron avec elle bien qu’il y ait encore du temps avant les épreuves.
– Dix semaines, répliqua Hermione, ça correspond à une seconde pour Nicolas Flamel.
– Nous, on n’a pas six-cents ans, lui rappela Ron.
Malheureusement, les professeurs semblèrent donner raison à Hermione : ils donnaient aux élèves une tonne de devoirs pour les vacances de Pâques. Et il était difficile de se détendre quand Hermione passait son temps à réciter les douze usages du sang de dragon ou à faire des exercices avec sa baguette magique.
Page 5 : Hagrid à la bibliothèque.
Harry, Ron et Hermione passaient le plus clair de leur temps à travailler et à réviser à la bibliothèque. Ron aperçut Hagrid et l’interpella. Hagrid s’approcha en cachant maladroitement des livres derrière son dos. Il les regarda d’un air soupçonneux.
– J’espère que vous avez cessé de vous intéresser à Nicolas Flamel ?
– Oh, il y a longtemps que nous avons trouvé ce que nous cherchions, dit Ron d’un ton assuré. Et nous savons ce que garde ce chien. Il s’agit de la Pierre philo…
– Chut ! l’interrompit Hagrid. Parle moins fort, qu’est-ce qui te prend ? Page 6 : Chut !
– Nous voulions justement vous poser quelques questions, intervint Harry. On se demandait ce qui a été prévu pour garde la Pierre en dehors de Touffu.
– Chut ! répéta Hagrid. Vous n’avez qu’à venir me voir un peu plus tard. Je ne vous promets rien, mais arrêtez de jacasser à ce sujet, les élèves ne sont pas censés savoir.
– Alors, à tout à l’heure, dit Harry.
Lorsqu’Hagrid fut parti, Ron alla se renseigner et s’étonna que le géant avait regardé différents livres sur les dragons *Les Différentes Espèces de dragon d’Angleterre et d’Irlande, De l’oeuf au brasier, Le Guide de l’amateur de dragons*.
– Hagrid a toujours rêvé d’avoir un dragon, dit Harry, il me l’a dit la première fois que je l’ai vu. Page 7 : Histoires de dragons.
– L’élevage de dragon a été interdit par la Convention des Sorciers de 1709, tout le monde sait ça, lui révéla Ron. Comment veux-tu qu’on arrive à cacher notre existence aux Moldus si on garde un dragon dans son jardin ?
Ron apprit également à Harry qu’il existait des dragons Vert gallois et Noir des Hébrides en Grande -Bretagne.
– Le ministère de la Magie fait un sacré travail pour essayer de les cacher, je peux te le dire, ajouta Ron. A chaque fois qu’un Moldu en voit un, il faut lui jeter un sort pour qu’il oublie tout de suite.
– Je me demande vraiment ce que mijote Hagrid, dit Hermione. Page 8 : Chez Hagrid.
Une heure plus tard, ils étaient chez Hagrid. Il faisait une chaleur étouffante à l’intérieur : un énorme feu ronflait dans la cheminée alors qu’au dehors la température était clémente. Lorsqu’Hagrid leur servit du thé, Harry alla droit au but et lui demanda s’il y avait d’autres protections pour la Pierre philosophale, mis à part Touffu. Hagrid refusa d’en parler, néanmoins, après les compliments d’Hermione
*- Vous savez tout ce qui se passe ici.
-Nous nous demandons en qui, à part vous, Dumbledore pouvait avoir une telle confiance*,
il leur révéla que plusieurs professeurs avaient travaillé pour créer des protections. Il y avait les professeurs Chourave, Flitwick, McGonagall, Quirrell, Dumbledore lui-même et le professeur Rogue.
Page 9 : Cacher ou protéger ?
Rogue avait aidé à protéger la Pierre ? Harry avait pensé à la même chose que Ron et Hermione. Si Rogue avait participé à la protection, il était facile pour lui de connaitre les sortilèges employés par les autres professeurs. Mais il devait encore encore ignorer celui de Quirrell et le moyen de passer devant Touffu. Ron, Harry et Hermione eurent la confirmation que seules deux personnes savaient comment passer devant le chien à trois têtes : Hagrid et Dumbledore. Page 10 : Pour une partie de cartes.
– Hagrid, demanda Harry, est-ce qu’on pourrait ouvrir la fenêtre ? C’est un vrai chaudron ici. Le géant refusa tout en jetant un oeil à la cheminée, ce qui attira l’attention d’Harry. Au coeur des flammes, sous la bouilloire, il y avait un gros oeuf noir. Ron lui demanda combien il l’avait payé et Hagrid avoua qu’il l’avait gagné pendant une partie de cartes contre un voyageur de passage, la veille, dans un bar du
village d’à côté.
En montrant L’élevage des dragons pour l’agrément ou le commerce qu’il avait trouvé à la bibliothèque, Hagrid expliqua joyeusement qu’il fallait garder l’oeuf bien au chaud dans la cheminée. Ron était fasciné par l’oeuf, c’était un oeuf de Norvégien à crète, d’après l’ouvrage. Page 11 : Inquiétude.
Ils avaient un nouveau sujet d’inquiétude : qu’arriverait-il à Hagrid si quelqu’un apprenait qu’il détenait un oeuf de dragon dans sa cabane ?
Quelques jours plus tard, pendant le petit-déjeuner, Hedwige apporta un message de la part d’Hagrid avec les simples mots : « Il est en train d’éclore ». Ron voulut y aller de suite mais Hermione l’en dissuada, ils avaient cours juste après et ils devaient éviter les ennuis. Au même moment, Malefoy passa près de leur table et Harry interrompit Hermione. Qu’avait-il entendu ?
Ils se mirent d’accord pour passer voir Hagrid pendant la récréation du matin. Page 12 : Eclosion.
L’oeuf était posé sur la table. Il y avait de profondes crevasses dans la coquille et quelque chose remuait à l’intérieur. Ils s’assirent tous autour de la table et observèrent l’oeuf. Presque aussitôt, il y eut un craquement, la coquille s’ouvrit en deux et le bébé dragon en sortit.
Harry trouva qu’il ressemblait à un vieux parapluie noir tout fripé. Le dragon éternua et de petites flammes sortirent de sa gueule. *Ses ailes hérissées de pointes étaient énormes comparées à son corps grêle d’un noir de jais. Il avait un long museau avec des grandes narines, des cornes naissantes et de gros yeux orange et globuleux.* Hagrid le trouva magnifique. Il essaya de le caresser mais le dragon claqua des mâchoires en montrant de petits crocs pointus.
– Le brave petit, il a reconnu sa maman, s’exclama Hagrid. Page 13 : La croissance d’un dragon …
– Hagrid, il faut combien de temps pour qu’un Norvégien à crête atteigne sa taille adulte, demanda Hermione.
Mais avant même qu’elle n’eut terminé sa question, Hagrid se leva d’un bond et se précipita vers la fenêtre. Un garçon avait regardé entre les rideaux et s’enfuyait à présent vers le château. Harry le reconnut : c’était Malefoy et il avait vu le dragon. Page 14 : Que faire ?
Les jours qui suivirent, le sourire de Malefoy mit Harry, Ron et Hermione très mal à l’aise. Ils passaient leur temps libre chez Hagrid pour essayer de le raisonner.
– Relâchez-le dans la nature, le pressait Harry.
– Impossible, répondait Hagrid. Il est trop petit. Il mourrait.
En une semaine, la taille du dragon avait triplé et des volutes de fumée lui sortaient des naseaux.
– J’ai décidé de l’appeler Norbert, dit Hagrid avec des yeux embués. Il me connait bien maintenant, regardez, Norbert ! Norbert ! Où est maman ?
– Il a perdu la boule, murmura Ron à l’oreille de Harry. Page 15 : Trouver une solution.
Harry rappela au géant que le dragon allait bientôt être aussi grand que la maison et que Malefoy pouvait à tout instant avertir Dumbledore. Mais Hagrid ne pouvait pas abandonner Norbert.
– Charlie, dit Harry.
– Toi aussi, tu perds la boule, dit Ron. Moi, je m’appelle Ron, tu te souviens ?
– Je voulais parler de Charlie, ton frère. Celui qui étudie les dragons en Roumanie.
On pourrait lui envoyer Norbert. Charlie s’occupera de lui et le relâchera dans la nature !
Hagrid finit par accepter qu’ils contactent Charlie pour lui demander de prendre en charge le dragon. Page 16 : La réponse de Charlie.
Le mercredi suivant, tard dans la soirée, Harry et Hermione attendaient Ron dans la salle commune, il était parti aider Hagrid à s’occuper du dragon. *Ils le faisaient chacun leur tour.* Lorsqu’il revint, il avait une blessure à la main : Norbert l’avait mordu.
Avant qu’ils aillent se coucher, Hedwige frappa sur le carreau de la fenêtre. Elle apportait la réponse de Charlie :
Cher Ron,
Comment vas-tu?
Merci pour ta lettre.
Je serai ravi de m’occuper du Norvégien à crête, mais ce ne sera pas facile de l’amener jusqu’ici. Le mieux, c’est de le confier à des amis à moi qui doivent venir me voir la semaine prochaine. Mais il ne faut pas qu’ils se fassent prendre à transporter un dragon.
Pourriez-vous amener le dragon au sommet de la plus haute tour du château samedi à minuit ? Mes amis vous retrouveront à cet endroit et profiteront de l’obscurité pour emporter le dragon.
Envoie-moi ta réponse le plus vite possible.
Bises,
Charlie. Page 17 : La main de Ron.
– Avec la cape d’invisibilité, ça ne devrait pas être trop difficile, dit Harry. La cape est suffisamment grande pour qu’on puisse y tenir à deux avec Norbert en plus. Ils acceptèrent : le plus important était de se débarrasser du dragon et de Malefoy. Mais le lendemain matin, il y eut un nouvel ennui : la main de Ron avait doublé de volume à cause de la morsure. Norbert devait être un dragon venimeux. Ron n’avait pas d’autres choix que d’aller à l’infirmerie et d’y passer quelques jours. Page 18 : A l’infirmerie.
A la fin de la journée, Harry et Hermione se précipitèrent à l’infirmerie où Ron, en piteux état, était au lit. Il leur apprit que Malefoy lui avait rendu visite, racontant à Mme Pomfresh qu’il voulait lui emprunter un livre, alors qu’il voulait juste se moquer de lui.
Tout serait terminé samedi à minuit lui promit Hermione pour l’apaiser, mais Ron, se redressa brusquement de son lit, le visage en sueur.
– Samedi à minuit ! Oh, non ! Oh, non ! Je viens de me souvenir. J’ai laissé la lettre de Charlie dans le livre que Malefoy a emporté ! Il va savoir qu’on essaye de se débarrasser de Norbert.
Harry et Hermione ne purent répondre, Madame Pomfresh vint leur dire qu’il fallait laisser Ron tranquille, il avait besoin de dormir. Page 19 : Programme à respecter.
Harry et Hermione n’avaient d’autres choix que de respecter le programme. Ils n’avaient plus le temps d’envoyer un autre hibou à Charlie. Mais ils avaient l’avantage de la cape d’invisibilité car Malefoy n’était pas au courant de son existence.
Le samedi soir, Hagrid mit Norbert dans une grande boite pour le voyage, après lui avoir fait ses adieux.
– Au revoir, Norbert, sanglota Hagrid. Maman ne t’oubliera jamais !
Harry et Hermione se glissèrent sous la cape d’invisibilité avec Norbert et retournèrent au château.
Page 20 : Sur le chemin.
Sur le chemin vers la plus haute tour, ils tombèrent pour leur plus grand bonheur sur le professeur McGonagall qui tenait Malefoy par l’oreille. Malefoy était en train de balancer le plan de Harry avec le dragon mais McGonagall n’en croyait pas un mot, elle lui promit une retenue et enleva vingt points à Serpentard.
Harry et Hermione, sous la cape d’invisibilité, admirèrent le spectacle avant de reprendre leur route. Ils montèrent les escaliers de la tour, retirèrent la cape d’invisibilité et attendirent sur le balcon. Page 21 : Livraison.
Dix minutes plus tard, quatre personnes surgirent de l’obscurité sur des balais.
Les amis de Charlie avaient fabriqué un harnais accroché entre leur balai pour pouvoir transporter Norbert. Tout le monde s’y mit pour attacher soigneusement le dragon puis Harry et Hermione échangèrent des poignées de mains avec les autres en les remerciant chaleureusement.
Harry et Hermione virent bientôt la boite à dragon s’éloigner dans le ciel puis disparaitre au loin. Page 22 : Quel bonheur …
Le coeur léger et les bras libres, ils redescendirent les escaliers. Ils étaient débarrassés du dragon et Malefoy avait une punition. Plus rien ne pouvait gâcher leur bonheur.
Sauf peut-être Rusard qui les attendait au pied de la tour.
– Je crois bien que nous allons avoir des ennuis jeunes gens, murmura-t-il.
Harry et Hermione réalisèrent qu’ils avaient oublié la cape d’invisibilité au sommet de la tour. Page 23 : A suivre …
légende: Le troll est une créature issue de la mythologie nordique.
Troll en état de contemplation profonde de Theodor Kittelsen 1900
Les Vikings croyaient que les trolls étaient des géants malfaisants de la nuit. Ils commettaient toutes sortes de choses déplaisantes, plus ou ou moins méchantes ou dangereuses, comme enlever les enfants pour les manger… Les trolls étant des créatures de la nuit, ils ne peuvent pas sortir durant la journée, sous peine d’être changés en pierre.
dans Harry Potter:
Dans le chapitre 10 d’Harry Potter à l’école des sorciers, il se passe quelque de très étrange…Un troll géant arrive à Poudlard!
Le troll est une grosse créature, très grande (plus de 3m), très forte, mais pas très maligne. Il fait beaucoup de bruit, sent mauvais, et casse tout sur son passage. Il entre dans l’école pendant le festin d’Halloween, et toute l’école est en panique!
Mais heureusement, Harry et Ron vont être très courageux. Quand ils apprennent que Hermione est toute seule dans les toilettes, ils décident d’y aller pour l’aider. Ils n’ont pas encore appris beaucoup de magie, mais ils vont utiliser leur intelligence et leur bravoure pour battre le troll. Ron utilise un sortilège: « Wingardium Leviosa! » et fait voler la massue du troll pour le mettre K.O.!
trouvé par Martin V:
06/05: Antonin a retrouvé ça:
Djanelle a retrouvé des passages du Bon Gros Géant de Roald Dahl. On l’étudiera bientôt.
[lien cape d’invisibilité d’Harry, casque d’invisibilité de Persée; les potions]
Dans le cadre de notre étude sur les solutions,
29/04 On a fait une expérience proposée par Haëline le 11/03. Dans cette expérience, on utilise de la glycérine pour tenter de rendre un objet invisible.
2/05 On a remplacé la glycérine par de l’eau pour voir la différence:
Avec l’eau, on le voit beaucoup mieux l’objet. La glycérine rend l’objet plus difficile à voir.
Pourquoi la glycérine marche mieux que l’eau?
explication: La lumière se déplace à des vitesses différentes dans des matériaux différents. La glycérine a un indice de réfraction plus élevé que l’eau.
C’est quoi un indice de réfraction? C’est une manière de dire à quelle vitesse la lumière traverse une matière.
-si la lumière ralentit beaucoup, l’indice est élevé.
-si elle ralentit peu, l’indice est plus bas.
Si l’objet plongé dans un liquide a presque le même indice de réfraction que le liquide, alors:
-la lumière ne dévie pas beaucoup, et il n’y a presque pas de frontière visible
-On ne distingue plus les contours de l’objet
-Il devient presque invisible!
conclusion: La glycérine a un indice plus proche de certains plastiques transparents que l’eau. C’est pour ça que l’objet « disparait » mieux dans la glycérine que dans l’eau.
C’est comme de la vraie magie…mais c’est de la science!
ON a vu avec Haëline la semaine dernière que I’m lostça veut dire je suis perdu en français.
Pourras-tu le faire?
Pourras-tu le dire?
Tu dois tout essayer I'm lost
Tu dois devenir
Tu dois voir plus loin
Tu dois revenir
Egaré en chemin I'm lost
Tu verras le pire
Pour trouver le sud
Sans perdre le nord
Après les certitudes I'm lost
Au-delà des bords
I’m lost but I’m not stranded yet
Lost but I’m not stranded
Entre les dérapages
Entre les lignes d’orages
Entre temps entre nous
Et entre chien et loup
Au maximum du voltage
A peine est passé le message
Au fil du rasoir
Encore une fois c’est la vie qui s’entête
Acharnée au delà des images qu’on reflète
Chacal, charogne, chaman, sachem
Magie noire ou blanche inscrite à la Sacem
Des poumons d’or
Belphégor
Ici, maintenant, à la vie, à la mort
N’oublie pas ton sourire pour ce soir si tu sors
Un jury t’attend n’injurie pas le sort
Entre les dérapages
Entre les lignes d’orages
Entre temps entre nous
Et entre chien et loup
Au maximum du voltage
A peine est passé le message
Au fil du rasoir
Tu dois voir plus loin I'm lost
Tu dois revenir I'm lost
Tu dois tout essayer
Tu dois devenir I'm lost
I'm lost but I'm not stranded yet (bis)
Poussé par le vent, un énorme coffre en bois flottait à la surface de la mer.
Un beau jour, il vint s’échouer sur l’île de Sériphos. Un pêcheur le trouva, souleva le couvercle et fut frappé d’étonnement en découvrant à l’intérieur une mère et son bébé.
Ils y avaient été placés par le père de la femme, le roi Acrisios, à qui l’on avait dit que son petit-fils le tuerait. Comme il ne pouvait supporter l’idée de tuer sa fille, Danaé et son petit-fils, Persée, il les avait enfermés dans le coffre qu’il avait abandonné en mer.
Le pêcheur conduisit Danaé et Persée jusqu’à Polydectès, le roi de l’île, qui se montra très bon et généreux envers eux. Persée devint un jeune homme, intelligent et vigoureux. Mais il était bien malheureux, car le roi Polydectès voulait épouser sa mère. Or, il savait qu’en dépit de sa gratitude envers le roi, Danaé lui avait refusé sa main chaque fois qu’il la lui avait demandée.
Polydectès décidé que si Persée s’en allait, Danaé changerait d’avis. Il appela le jeune homme et, d’un ton amical, lui tint ce langage : « Persée, tu vis dans mon palais depuis suffisamment longtemps. Le moment est venu de prouver quel homme fort et courageux tu es. Je veux que tu me rapportes la tête de Méduse, la Gorgone. »
La tête de Méduse
Polydectès savait très bien que beaucoup d’hommes avaient essayé de tuer Méduse mais sans succès. C’était un monstre hideux, avec des serpents en guise de chevelure, et quiconque la regardait était aussitôt transformé en pierre. Le roi en était sûr, Persée échouerait lui aussi. Persée fixa longuement Polydectès. Il ne se sentait pas très courageux. Mais il savait qu’il devait relever ce défi : « Je m’en vais tout de suite, dit-il, et je te rapporterai la tête de Méduse. » Les dieux, qui observaient Persée, décidèrent de l’aider. Au début du voyage qui le conduisait jusqu’à Méduse, la déesse Athéna lui apparut. « Prends ce bouclier », ordonna-t-elle.
Et elle lui expliqua comment s’en servir. Quant au dieu Hermès, il lui fit don d’une paire de sandales ailées, afin qu’il puisse se déplacer rapidement, d’un casque qui le rendait invisible, d’une faucille et d’un sac magique.
Ainsi équipé, Persée s’envola, traversa la mer et gagna les montagnes du Nord, où vivait Méduse. Enfin, il se posa sur une plaine rocailleuse et suivit un chemin qui menait à une grotte. De chaque côté se trouvaient des statues d’hommes courageux transformés en pierre pour avoir osé regarder Méduse. Il régnait partout un calme parfait. Personne n’allait jamais par là, pas même les animaux.
Lorsqu’il se trouva à l’entrée de la grotte, Persée fit ce qu’Athéna lui avait recommandé et regarda son bouclier étincelant, s’en servant comme d’un miroir. Dedans, il aperçut le reflet de Méduse. Ce monstre était si hideux qu’il en frissonna d’effroi. Elle l’entendit approcher, mais elle ne put le voir car il portait un casque d’invisibilité. Elle sortit de sa grotte. Sur sa tête, les serpents sifflaient et crachaient.
Les yeux fixés sur son bouclier, Persée bondit vers elle. Il brandit sa faucille et décapita Méduse. Le monstre poussa un hurlement terrible et tomba mort.
Persée ramassa la tête, toujours sans la regarder car elle aurait encore pu le pétrifier. Il ouvrit son sac magique, plaça la tête à l’intérieur et referma le sac à l’aide d’une corde.
Andromède
Jetant le sac sur son épaule, Persée s’envola de nouveau vers les lointains rivages du Sud. En regardant sous lui, il aperçut une belle jeune fille enchaînée à une corniche. Il descendit en vol plané et atterrit en douceur à ses côtés. « Qui es-tu, et que fais-tu ici ? » demanda-t-il.
« Je m’appelle Andromède », répondit la jeune fille, qui se mit à pleurer. Entre deux sanglots, elle expliqua : « Ma mère, la reine, a prétendu que j’étais plus belle que les nymphes de la mer. Mécontentes, elles sont allées se plaindre à Poséidon, le dieu de la mer. Il s’est mis dans une telle colère qu’il a inondé le pays de mon père. Le seul moyen pour lui de sauver son pays, c’était de m’offrir en sacrifice à un monstre marin qui peut surgir des flots à tout moment. »
Persée ne pouvait quitter Andromède des yeux, tant sa beauté était éblouissante. Il trouva enfin la force de regarder la mer par-dessus son épaule. C’est alors qu’il aperçut, filant sur la crête des vagues, un monstre aux yeux énormes, à la gueule grande ouverte et au long coup de serpent.
Aussitôt, Persée prit son envol et fondit sur le monstre. Une fois au-dessus de lui, il lui assena plusieurs coups de faucille. Le monstre tenta bien de saisir Persée dans ses mâchoires, mais le jeune homme l’esquiva et passa de nouveau à l’attaque. Bientôt, le monstre blessé se tordait de douleur. D’un dernier coup de faucille, Persée le tua et il coula à pic.
Persée revint auprès d’Andromède et brisa ses chaînes pour la libérer. Puis il la ramena chez son père, le roi Céphée. Ce dernier, enchanté que le monstre soit mort et que sa fille soit saine et sauve, donna un banquet en l’honneur de Persée. Il lui accorda également la main de sa fille.
Ensemble, ils regagnèrent Sériphos, où Persée présenta Andromède à sa mère. Cette dernière se réjouissait du retour de son fils, et pourtant son visage était empreint de tristesse. « En ton absence, le roi Polydectès m’a forcée à accepter de l’épouser, dit-elle. Le mariage a lieu demain. »
Très en colère, Persée se précipita vers le palais pour en découdre avec le roi. En apercevant Persée, Polydectès hésita entre l’étonnement et la crainte. « Voilà, je t’ai rapporté la tête de Méduse, comme tu me l’avais demandé ! » s’écria Persée. Sans la regarder, il sortit la tête du sac et la brandit devant le roi.
(Méduse peinte par Le Caravage)
Instantanément, Polydectès et tous ses amis furent transformés en pierre.
Persée offrit le trône de Sériphos au frère du roi, qui régna sur l’île avec bonheur. Il rendit le casque, les sandales ailées, la faucille et le sac magique aux dieux, en les remerciant. Puis il épousa Andromède. Tous deux vécurent heureux pendant de longues années. »
Le Basilic est un Basilic femelle, caché dans la Chambre des secrets (T2) par le fondateur de la maison Serpentard, Salazar Serpentard, avec lequel il communiquait en Fourchelang.
Prononcer quelques mots en Fourchelang est la condition pour pénétrer dans la chambre des secrets.
Cette créature rarissime, issue d’un œuf de poule couvé par un crapaud, est surnommé le Roi des Serpents, en raison de sa taille pouvant atteindre les quinze mètres de long. Il a une longévité stupéfiante car il pourrait vivre plus de mille ans. Les mâles sont reconnaissables aux plumes rouges sur le dessus de leur tête. Ils ont un corps cylindrique aux écailles vertes, des crochets énormes au venin mortel, dont le seul remède connu serait les larmes de Phénix.
Dans la mythologie grecque, le basilic est évoqué sous la forme d’un serpent avec une tête de coq né du sang de la tête de Méduse décapitée par Persée.
Comme dans Harry Potter, il tue d’un simple regard et pétrifie lorsqu’on voit son reflet. Par contre, celui présent dans Harry Potter n’a pas de particularités qui font penser à un coq.
« Chez Harry Potter, le basilic est un énorme serpent au corps aussi épais qu’un tronc de chêne. Il est vert vif et ne porte pas de marque distinctive sur la tête. Son regard pétrifie ses proies et ses crochets sont venimeux. Il répand la terreur parmi les araignées, mais redoute le chant du coq qui lui est fatal.»
Selon Les Animaux Fantastiques, le Basilic est issu d’un oeuf de poule couvé par un crapaud.
Pouvant vivre plusieurs centaines d’années, ce gigantesque serpent tue ses victimes en les regardant dans les yeux (Mimi geignarde, ou les pétrifie si son regard est vu indirectement (par exemple, à travers le viseur d’un appareil photo, flaque d’eau, à travers un fantôme, miroir). La Mandragore en est le remède pour ramener les personnes pétrifiées à la vie.
Dans Harry Potter, Hermione échappe à la mort grâce au miroir qu’elle avait prévu. Elle ne fut que paralysée, mais temporairement.
Dans la mythologie, Persée s’est servi du bouclier de bronze polie d’Athéna, qui reflétait tel un miroir le visage hideux de la gorgone.
Les deux ont donc le même point faible, la même manière de se faire battre.
Dans Harry Potter, Harry n’a pas sa baguette, mais, en revanche, détient une épée, et, grâce à Fumseck , le Basilic ne le voit pas.
Dans la mythologie, Persée détient également une épée, et un casque prêté par Hermès, qui le rend invisible.
*****************
Martin V a trouvé ça dans un livre documentaire:
il existe un reptile ayant pour nom le basilic vert : il s’agit d’un petit lézard vert émeraude, d’une soixantaine de centimètres pour deux cent grammes environ. Il a de grands yeux jaunes et court tellement vite sur l’eau que l’on dirait qu’il marche dessus.
Deux mots à écrire sur ta feuille de « Travail du jour »
1 – mot en français:
2 – mot en anglais:
Sur ta feuille de « Travail du jour ».
Les araignées sont des petites créatures à huit pattes connues pour leur capacité à tisser des toiles pour y vivre et y attraper leurs proies. Aragog est une Acromentule mâle apportée par Rubeus Hagrid à Poudlard.
Rubeus Hagrid : Si quelqu’un voulait découvrir quelque chose, il lui suffirait de suivre les araignées. Elles leur indiqueraient le bon chemin !