mythologie: les douze travaux d’Hercule 2- L’hydre de Lerne

L’hydre de Lerne
« Ton prochain travail, dit Eurysthée à Héraclès, sera le suivant : il te faudra tuer l’hydre qui vit dans les marécages d’Argos. » Héraclès gagna donc les marécages malodorants en compagnie de son neveu Iolaus. Il tira des flèches enflammées dans l’antre de l’hydre, afin
de l’en faire sortir. Lorsque le monstre apparut, les deux héros s’aperçurent qu’il avait un corps de chien surmonté de neuf têtes de serpent, qui crachaient un venin mortel. Héraclès se précipita vers lui et coupa l’une des têtes. Mais celle-ci repoussa
immédiatement.

Description de cette image, également commentée ci-après

Héraclès et l’Hydre de Lerne, amphore attique à figures noires, v. 540-530 av. J.-C., musée du Louvre.

Héraclès comprit qu’il ne viendrait pas seul au bout du monstre. Il appela Iolaus à l’aide.

« Apporte-moi une branche enflammée », lança-t-il.
En retenant son souffle pour éviter le poison, Héraclès se précipita de nouveau vers l’hydre. Il coupa l’une des têtes et brûla le cou à l’aide de la branche enflammée, afin qu’elle ne puisse repousser.
Lorsqu’il eut coupé toutes les bêtes, le monstre finit par mourir. Héraclès trempa la pointe de ses flèches dans le sang de l’hydre, qui était un poison mortel. « Elles me seront peut-être utiles un jour », confia-t-il à Iolaus. Puis tous deux regagnèrent le palais d’Eurysthée,
pour savoir quelle serait la troisième tâche.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

27 + = 30