le chapitre 34 écrit par Mark Twain:
« Sur ce, les deux camarades, ayant débarqué tout ce qu’il leur fallait, pénétrèrent dans le trou.
Tom ouvrait la marche. Ils fixèrent solidement leur ficelle et, après avoir longé le couloir, arrivèrent au petit ruisseau. »
L’an passé, on a conclu que la ficelle c’était pour ne pas se perdre, comme dans le mythe du labyrinthe avec le fil d’ARIANE.
notre SCENE 6 réécrite extrait:
« narrateur : Munis de bougies, d’une bobine de fil pour ne pas se perdre -OUI…ils (Tom, Becky, Huck) connaissaient leurs classiques de la mythologie grecque– ils se glissèrent à l’intérieur de la grotte et se mirent à explorer les nombreuses galeries. »
On aime beaucoup la mythologie et on s’est dit qu’on travaillerait dessus en littérature, lecture et histoire des arts tout au long de l’année.
Les Grecs croyaient en plusieurs dieux qui formaient une sorte de famille, avec des disputes et des histoires d’amour(comme chez les hommes). Les Romains croyaient aux mêmes dieux que les Grecs, mais souvent, leur donnaient un nom différent. La mythologie raconte les aventures de ces dieux: ils pouvaient se montrer généreux et attentionnés envers ceux qu’ils aimaient, mais il leur arrivait aussi d’être méchants et rancuniers, de jouer des mauvais tours et d’apparaître là où on ne les attendaient pas.
Dans le monde magique de la mythologie, les mortels se trouvent mêlés à des évènements extraordinaires, la bêtise et la méchanceté sont punies, mais le courage et l’audace récompensés.
Depuis L’Antiquité, les artistes ont beaucoup aimé représenter les dieux de la mythologie.
Nous avons lu: l’enfance de ZEUS:
Les Grecs m’appelaient ZEUS; les Romains JUPITER. J’ai passé mon enfance sur une grande île, la Crète, caché de mon père qui voulait me tuer.
En effet, mon père Cronos (ou Saturne) dévorait tous ses enfants à leur naissance car il avait peur que l’un d’entre eux ne prenne sa place.
Saturne dévorant un de ses enfants- Francisco Goya
Ma mère, pour me sauver, lui donna à manger une pierre entourée d’un linge. Il l’avala en croyant me manger. Puis elle m’envoya en Crète dans une caverne du mont Ida où je vécu caché en compagnie d’Amalthée (une chèvre); je suis nourri de son lait, du miel des abeilles et de l’eau d’une mare.
Jupiter, enfant nourrit par la chèvre Amalthée, Nicolas Poussin
A l’abri dans une île, mon enfance fut douce et protégée.