Le tournis, Thomas Fersen
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https://www.youtube.com/watch?v=_VhMFVdrcRI&ab_channel=ChansonFran%C3%A7aise
en live: https://www.youtube.com/watch?v=_oSJasu3ipY&ab_channel=OztarAntoine
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Cervantès cite quelques romans de chevalerie dans son histoire dont s’inspire don Quichotte. L’an passé, on a décidé d’étudier, la quête du Graal, Merlin et le roi Arthur. https://warlencourt-eaucourt.etab.ac-lille.fr/2020/03/15/les-chevaliers-de-la-table-ronde-projet-don-quichotte/
histoire de Lancelot du lac: http://classes.bnf.fr/heros/v/41/index.htm
exercices en ligne à partir du récit sur Lancelot du Lac: https://learningapps.org/watch?v=poc3017d518
nos recherches:
Lancelot du Lac apparait dans l’œuvre de Chrétien de Troyes au XIIème siècle (Moyen-Age).
adoubement de Lancelot du lac:
Il est enlevé peu après sa naissance par la fée Viviane, la « Dame du Lac », qui le rebaptise Lancelot « du Lac ».
Une fois jeune homme, la dame du Lac introduit Lancelot à la cour d’Arthur et demande au roi la faveur d’adouber son protégé. L’aspirant chevalier passe la nuit en prière, c’est la « veillée d’armes ». Le lendemain, la cour assiste à la grand-messe dans la chapelle de Camelot (le château du roi Arthur).
Après la bénédiction, Arthur brandit l’épée d’une main et pose l’autre sur l’épaule de Lancelot agenouillé devant lui. Le roi lui donne alors la « colée » : c’est un coup du plat de l’épée sur la nuque. Mais Lancelot n’a de regards que pour la reine Guenièvre, dont il tombe éperdument amoureux. Pour plaire à sa dame, Lancelot se révèle le meilleur chevalier du monde.
On a trouvé et expliqué aux CP CE quelques liens avec don Quichotte:
essaie de représenter sur une feuille A4 un vieux mur en pierre:
Voici nos oeuvres, vote pour ta préférée:
On va utiliser une musique espagnole de flamenco: España cañi (en français : « Espagne gitane »), un célèbre morceau instrumental créé vers 1925 par Pascual Marquina Narro.
Le flamenco est né au XVIII ème siècle. C’est un spectacle avec musique, chant, danse très rythmé.
Il y a: des hommes en tenus noires, des femmes en robes longues à volants, des mains qui claquent, des pieds qui frappent le sol…
Le poète français Jean Cocteau disait des danseurs de flamenco: « Ils sanglotent et crachent des fleurs de feu qu’ils piétinent pour les éteindre. »
Depuis 2010, le flamenco est inscrit par l’Unesco au patrimoine de l’humanité.
don Quichotte essaie de convaincre Sancho de venir avec lui.
LE CLIP:
paroles:
Minuit se lève en haut des tours
Les voix se taisent et tout devient aveugle et sourd
La nuit camoufle pour quelques heures
La zone sale et les épaves et la laideur
J’ai pas choisi de naître ici
Entre l’ignorance et la violence et l’ennui
J’m’en sortirai, j’me le promets
Et s’il le faut, j’emploierai des moyens légaux
Envole-moi, envole-moi, envole-moi
Loin de cette fatalité qui colle à ma peau
Envole-moi, envole-moi
Remplis ma tête d’autres horizons, d’autres mots
Envole-moi
Pas de question ni rébellion
Règles du jeu fixées mais les dés sont pipés
L’hiver est glace, l’été est feu
Ici, y’a jamais de saison pour être mieux
J’ai pas choisi de vivre ici
Entre la soumission, la peur ou l’abandon
J’m’en sortirai, je te le jure
À coup de livres, je franchirai tous ces murs
Envole-moi, envole-moi, envole-moi
Loin de cette fatalité qui colle à ma peau
Envole-moi, envole-moi
Remplis ma tête d’autres horizons, d’autres mots
Envole-moi
Envole-moi, envole-moi, envole-moi
Loin de cette fatalité qui colle à ma peau
Envole-moi, envole-moi
Remplis ma tête d’autres horizons, d’autres mots
Envole-moi
Me laisse pas là, emmène-moi, envole-moi
Croiser d’autres yeux qui ne se résignent pas
Envole-moi, tire-moi de là
Montre-moi ces autres vies que je ne sais pas
Envole-moi
Envole-moi, envole-moi, envole-moi
Regarde-moi bien, je ne leur ressemble pas
Me laisse pas là, envole-moi
Avec ou sans toi, je n’finirai pas comme ça
Envole-moi
Envole-moi, envole-moi, envole-moi
Envole-moi
C’est quoi la perspective?
C’est l’art de représenter des objets ou des espaces en trois dimensions sur une surface à deux dimensions et ainsi créer l’illusion optique de l’espace et du volume en les représentant tel qu’on les voit en les regardant d’un point précis.
c’est pas sorcier: Quelles sont les règles de la perspective? https://www.youtube.com/watch?v=72to1Mi3exs&ab_channel=C%27estpassorcier
LUMNI: comment dessiner une perspective? https://www.lumni.fr/video/dessin-la-perspective
Dessiner la perspective:
https://www.youtube.com/watch?v=xEURb76BiGk&ab_channel=commentpeindre
La perspective géométrique est déterminée par 3 éléments :
– une ligne d’horizon : c’est à ce niveau que se portent les yeux du peintre (ou du photographe)
– le point de fuite : c’est un point sur la ligne d’horizon où toutes les droites parallèles se rejoignent.
– des lignes de fuite : elles représentent la continuité des droites qui sont parallèles dans la réalité mais qui, sur une image, se rejoignent au point de fuite
Du bon succès qu’eut le valeureux don Quichotte dans l’épouvantable et jamais imaginée aventure des moulins à vent, avec d’autres évènements dignes d’heureuse mémoire
Ils aperçurent trente ou quarante moulins à vent qu’il y a dans cette plaine, et dès qu’il les vit, don Quichotte dit à son écuyer:
– Le sort va guidant nos choses mieux que nous ne pourrions le désirer. En effet, regarde là-bas, ami Sancho Panza: trente énormes géants se montrent, ou un peu plus, avec qui je veux me battre pour leur ôter à tous la vie; avec leurs dépouilles nous commencerons à nous enrichir car c’est de bonne guerre et c’est grande oeuvre que d’ôter si mauvaise semence de dessus la face de la terre.
– Quels géants?
– Ceux que tu vois là-bas, avec leurs longs bras, car certains en ont quelquefois longs de presque deux lieues. (la lieue en Castille faisait environ 5,5 km)
– Monsieur, regardez, ce ne sont pas des géants qui apparaissent là- bas, mais des moulins à vent, et les sortes de bras qu’il y a dessus, ce sont les ailes qui tournent sous le vent et font marcher la pierre du moulin.
– Il est clair que tu n’y connais rien en matière d’aventures. Ce sont des géants, et si tu as peur, écarte-toi de là et mets-toi en oraison pendant la fière et inégale bataille où je vais entrer avec eux.
Et à ces mots il éperonna son cheval Rossinante sans prêter attention à ce que lui criait son écuyer Sancho pour l’avertir. C’étaient des moulins à vent et non des géants! Mais il était si entêté à croire que c’étaient des géants qu’il n’entendait pas les cris de son écuyer ni ne s’apercevait, bien qu’il s’en trouvât déjà tout près, de ce qu’ils étaient; au contraire il allait vociférant:
– Ne fuyez, couardes et viles créatures, c’est un seul chevalier qui vous attaque!
Là- dessus le vent se leva un peu et les grandes ailes commencèrent à remuer. Voyant cela, don Quichotte dit:
– Quand bien même remueriez-vous plus de bras que le géant Briarée, vous allez me le payer!
Et à ces mots, se recommandant de tout coeur à sa dame Dulcinée, lui demandant de le secourir en ce danger, il chargea au grand galop de Rossinante et fonça sur le premier moulin qui se présentait devant lui.
Il frappait de sa lance l’aile quand le vent la fit tourner si violemment qu’elle mit la lance en morceaux et emporta le cheval et le cavalier, qui alla rouler bien mal en point dans le champ.
Au grand trot de son âne, Sancho Panza courut à son secours et lorsqu’il arriva, il vit qu’il ne pouvait se bouger, si grand avait été le choc avec Rossinante.
– Est-ce que je ne vous ai pas dit de bien regarder ce que vous faisiez, dit Sancho, que ce n’étaient que des moulins à vent, et que pour l’ignorer il fallait avoir les mêmes dans la tête?
– Tais-toi, ami Sancho. Je me dis, et telle est la vérité, que ce sage Freston qui m’a volé la pièce avec les livres, a changé ces moulins pour m’ôter la gloire de les avoir vaincus, tant il me porte d’inimitié, mais à la fin des fins ses arts maléfiques pourront bien peu contre la valeur de mon épée.
– Je crois tout comme vous le dites, mais redressez-vous un peu, on dirait que vous allez tout penché, c’est sans doute la courbature de la chute.
– C’est vrai, et si je ne me plains pas de la douleur, c’est qu’il n’est donné à aucun chevalier errant de se plaindre de quelque blessure.
– Pour moi je peux le dire, il faut que je me plaigne de la plus petite douleur que j’aie, puisqu’il est établi que le fait de ne pas se plaindre ne s’entend pas aussi pour les écuyers des chevaliers errants.
Don Quichotte ne put se retenir de rire de la simplicité de son écuyer, et il lui expliqua donc qu’il pouvait parfaitement se plaindre, comme et quand il voudrait, de bon ou de mauvais gré, car à ce jour il n’avait rien lu qui s’y opposât dans la loi de la chevalerie.
Sancho lui fit remarquer que c’était l’heure de manger.
résumé:
Ils aperçurent trente ou quarante moulins à vent, et dès qu’il les vit, don Quichotte:
– Regarde là-bas, ami Sancho Panza: trente énormes géants se montrent.
– Quels géants?
– Ceux que tu vois là-bas, avec leurs longs bras, car certains en ont quelquefois longs de presque deux lieues. (la lieue en Castille faisait environ 5,5 km)
– Monsieur, ce ne sont pas des géants, mais des moulins à vent.
– Il est clair que tu n’y connais rien en matière d’aventures. Ce sont des géants, et si tu as peur, écarte-toi de là.
Et, se recommandant de tout coeur à sa dame Dulcinée, lui demandant de le secourir en ce danger, il chargea au grand galop de Rossinante et fonça sur le premier moulin qui se présentait devant lui.
Il frappait de sa lance l’aile quand le vent la fit tourner si violemment qu’elle mit la lance en morceaux et emporta le cheval et le cavalier, qui alla rouler bien mal en point dans le champ.
Au grand trot de son âne, Sancho Panza courut à son secours et lorsqu’il arriva:
– Est-ce que je ne vous ai pas dit de bien regarder ce que vous faisiez, dit Sancho, que ce n’étaient que des moulins à vent, et que pour l’ignorer il fallait avoir les mêmes dans la tête?
– Tais-toi, ami Sancho. Je me dis, et telle est la vérité, que ce Freston qui m’a volé la pièce avec les livres, a changé ces moulins pour m’ôter la gloire de les avoir vaincus.
– Je crois tout comme vous le dites, mais redressez-vous un peu, on dirait que vous allez tout penché.
De la seconde sortie de notre bon chevalier don Quichotte de la Manche
Un des remèdes que pour le moment le curé et le barbier trouvèrent au mal de leur ami fut de fermer et de murer la pièce des livres, afin qu’à son lever il ne les trouvât pas, peut- être qu’ôtant la cause l’effet cesserait. Qu’on lui dit qu’un enchanteur les avaient emportés.
Deux jours plus tard, don Quichotte se leva, et la première chose qu’il fit, ce fut d’aller voir ses livres. Comme il ne trouvait pas la pièce là où il l’avait laissée, il allait d’un côté et de l’autre, il arrivait là où la porte se trouvait d’habitude, il la tâtait de ses mains. Au bout d’un moment, il demanda cependant à sa gouvernante de quel côté se trouvait la pièce des livres. Déjà bien avertie de ce qu’il fallait répondre, elle lui dit:
-Quelle pièce ou pas pièce cherchez -vous? Maintenant il n’y a plus de pièces ni de livres dans cette maison parce que c’est un enchanteur en personne qui a tout emporté.
-Un enchanteur, répliqua la nièce, qui est venu une nuit sur un nuage et lorsqu’il a mis pied à terre en descendant du dragon qu’il chevauchait, il est entré dans la pièce et je ne sais pas ce qu’il y a fait, peu de temps après il est sorti en volant par le toit et il a laissé la maison pleine de fumée. Et lorsque nous voulons regarder ce qu’il a laissé derrière lui, nous ne voyons ni livres ni aucune pièce. La gouvernante et moi, nous avons seulement le souvenir très précis qu’au moment de partir ce méchant vieux a dit à haute voix s’appeler le sorcier Barbeauton.
-Il aura dit Freston, dit don Quichotte.
-Je ne sais pas, répondit la gouvernante, s’il s’appelait Freston ou Friton, je sais seulement que son nom finissait en ton.
-C’est bien ça, c’est un mage enchanteur, un grand ennemi, il a une dent contre moi.
– Bien sûr, dit la nièce. Mais est-ce qu’il ne vaut pas mieux rester en paix chez soi au lieu d’aller par le monde chercher la lune, sans considérer que tels partent pour laine qui tondus s’en reviennent?
-Oh! Ma nièce, comme tu es loin du compte! Avant qu’on me tonde j’aurais pelé et coupé la barbe à tous ceux qui se seront imaginés me toucher la pointe d’un cheveu.
Les deux ne voulurent pas répliquer plus longtemps car elles virent qu’en lui la colère s’enflammait.
Le fait est donc qu’il resta quinze jours très tranquille à la maison, sans donner signe de vouloir renouveler ses premières folies. C’est au cours de ces jours-là que don Quichotte se gagna un laboureur de son village, homme de bien (si tant est que ce titre puisse se donner à celui qui est pauvre), mais sans beaucoup de plomb dans la cervelle.
En bref il lui dit tant, l’incita tant, lui promit tant, que le pauvre paysan, Sancho Panza, se résolut à partir avec lui et à lui servir d’écuyer.
Ils sortirent une nuit du village sans que personne les vît.
résumé:
la gouvernante: Maintenant il n’y a plus de pièces ni de livres dans cette maison parce que c’est un enchanteur en personne qui a tout emporté.
la nièce: Au moment de partir ce méchant vieux a dit à haute voix s’appeler le sorcier Barbeauton.
-Il aura dit Freston, dit don Quichotte. C’est bien ça, c’est un mage enchanteur, un grand ennemi, il a une dent contre moi.
– Bien sûr, dit la nièce. Mais est-ce qu’il ne vaut pas mieux rester en paix chez soi au lieu d’aller par le monde chercher la lune, sans considérer que tels partent pour laine qui tondus s’en reviennent?
-Oh! Ma nièce, comme tu es loin du compte! Avant qu’on me tonde j’aurais pelé et coupé la barbe à tous ceux qui se seront imaginés me toucher la pointe d’un cheveu.
Les deux ne voulurent pas répliquer plus longtemps car elles virent qu’en lui la colère s’enflammait.
Le fait est donc qu’il resta quinze jours très tranquille à la maison, sans donner signe de vouloir renouveler ses premières folies. C’est au cours de ces jours-là que don Quichotte se gagna un laboureur de son village, homme de bien (si tant est que ce titre puisse se donner à celui qui est pauvre), mais sans beaucoup de plomb dans la cervelle. En bref il lui dit tant, l’incita tant, lui promit tant, que le pauvre paysan, Sancho Panza, se résolut à partir avec lui et à lui servir d’écuyer.
Ils sortirent une nuit du village sans que personne les vît.