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littérature: la potion magique de Georges Bouillon de Roald Dahl lien chap8 T1
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Grandma (extrait)
Un samedi matin, la mère de Georges Bouillon dit à son fils :
— Je vais faire des courses au village. Sois sage et ne fais pas de bêtises.
Voilà exactement ce qu’il ne faut pas dire à un petit garçon, car cela lui donne aussitôt l’idée d’en faire !
— Et à onze heures, n’oublie pas de donner sa potion à Grandma, poursuivit la mère.
Puis elle sortit en refermant la porte.
Grandma, qui sommeillait dans son fauteuil, près de la fenêtre, ouvrit un petit œil méchant.
— Tu as entendu ce qu’a dit ta mère, Georges, aboya-t-elle. N’oublie pas ma potion.
— Non, Grandma, dit Georges.
— Et pour une fois, sois sage tant qu’elle n’est pas là.
— Oui, Grandma, dit Georges.
Georges s’ennuyait à mourir. Il n’avait ni frère ni sœur. Son père était fermier et, comme la ferme était loin de tout, Georges n’avait pas d’amis avec qui jouer. Il en avait par-dessus la tête de vivre dans la même maison que cette vieille ourse mal léchée de Grandma.
Passer son samedi matin à s’occuper d’elle ne le réjouissait guère.
— Prépare-moi une petite tasse de thé, dit Grandma à Georges. Ça t’empêchera de faire des bêtises pendant un moment.
— Oui, Grandma, répondit Georges.
— Combien de cuillerées de sucre dans ton thé, aujourd’hui, Grandma ? demanda Georges.
— Une, répondit-elle sèchement. Et n’ajoute pas de lait.
La plupart des grand-mères sont d’adorables vieilles dames, gentilles et serviables, mais pas celle-là. Elle passait sa journée, toutes ses journées, assise dans son fauteuil, près de la fenêtre et elle était tout le temps en train de se plaindre, de bougonner, de ronchonner, de râler et de pester sur tout et sur rien. Jamais, même dans ses bons jours, elle n’avait souri à Georges, jamais elle ne lui avait dit : « Bonjour, Georges, comment ça va ? » ni : « Et si on jouait au jeu de l’oie ? » ni : « Comment ça s’est passé à l’école aujourd’hui ? » Elle ne
s’intéressait qu’à elle.
Georges alla à la cuisine et prépara une tasse de thé avec un sachet. Il mit une cuillerée de sucre en poudre, remua et apporta la tasse dans la salle de séjour.
Grandma but une petite gorgée de thé.
— Il n’est pas assez sucré, dit-elle. Ajoute un peu de sucre.
Georges ramena la tasse dans la cuisine et ajouta une autre cuillerée de sucre. Puis il remua et rapporta la tasse à Grandma.
— Où est la soucoupe ? demanda-t-elle. Je veux une soucoupe avec ma tasse.
Georges partit chercher une soucoupe.
— Et la cuillère, s’il te plaît ?
— J’ai remué pour toi, Grandma. J’ai bien remué.
— Merci bien, je remue mon thé, moi-même, dit-elle. Va me chercher une cuillère.
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Georges alla chercher la cuillère.
Quand les parents de Georges étaient à la maison, Grandma ne se montrait jamais aussi capricieuse. Mais quand elle restait seule avec lui, elle le rudoyait sans cesse.
— Tu sais ce qui ne va pas, chez toi ? dit la vieille femme, en regardant Georges de ses petits yeux brillant de méchanceté. Tu grandis trop vite. Les garçons qui grandissent trop vite deviennent stupides et paresseux.
— Mais je n’y peux rien, Grandma, répliqua Georges.
— Ne mange plus du chocolat. Mange plutôt du chou.
— Du chou ? Oh, non ! protesta Georges. Je n’aime pas le chou.
— Que tu aimes ou pas, peu importe, coupa Grandma. Ce qui compte, c’est ce qui est bon pour toi. A partir de maintenant, tu mangeras du chou trois fois par jour. Des montagnes de choux. Et tant mieux s’il y a des chenilles !
— Beurk ! fit Georges.
— Les chenilles rendent intelligent, dit la vieille femme.
— Maman lave soigneusement les feuilles de chou, répliqua Georges.
— Maman est aussi idiote que toi, affirma Grandma. Le chou n’a aucun goût sans quelques chenilles bouillies, ni sans limaces.
— Des limaces, non ! s’écria Georges Jamais je n’en mangerai !
— Moi, dit Grandma, quand je vois une limace vivante sur une feuille de salade, je l’avale aussitôt, avant qu’elle ne s’enfuie. C’est délicieux.
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— Tu plaisantes, Grandma ?
— Je ne plaisante jamais, dit-elle. Les scarabées sont peut-être encore meilleurs. Ils croustillent sous la dent.
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— Grandma, c’est dégoûtant !
Georges se mit à filer vers la porte. Il voulait fuir loin de cette écœurante vieille femme.
— Tu essaies de t’enfuir, n’est-ce pas ? dit-elle en pointant son doigt vers lui. Tu veux abandonner ta Grandma.
« C’est peut-être… une sorcière ! » se dit Georges. Il avait toujours pensé que les sorcières n’existaient que dans les contes de fées mais, à présent, il n’en était pas sûr.
— Approche-toi, petit, dit-elle, lui faisant signe de son doigt crochu. Approche-toi, et je te confierai des secrets.
Georges recula d’un pas, se rapprochant un peu plus de la porte.
— Tu ne dois pas avoir peur de ta vieille Grandma, dit-elle, avec un sourire sinistre.
Georges fit un autre pas en arrière.
— Certains d’entre nous ont des pouvoirs magiques, qui peuvent transformer les créatures humaines.
Un picotement électrique parcourut la colonne vertébrale de Georges. Il commençait à
avoir peur.
— Certains d’entre nous, continua la vieille sorcière, ont du feu au bout de la langue, des étincelles dans le ventre et des éclairs au bout des doigts… Nous savons ce qu’il faut faire pour que tu te réveilles un beau matin avec une longue queue par-derrière.
— Grandma, arrête ! s’écria-t-il.
Georges fonça vers la porte.
— Tu peux toujours courir, dit-elle, tu ne nous échapperas pas. Georges claqua la porte derrière lui et se réfugia dans la cuisine.
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Un plan diabolique
Georges s’assit à la table de la cuisine. Il tremblait encore. Oh ! comme il détestait Grandma ! Il haïssait vraiment cette horrible vieille sorcière. Et tout à coup, il eut terriblement envie de faire quelque chose Une chose énorme. Une chose absolument terrifiante. Une chose abominable. Une véritable bombe. Il voulait « chasser cette odeur de sorcellerie qui flottait autour de la mégère. Il n’avait que huit ans, certes, mais c’était un courageux petit garçon. Il était prêt à défier la sorcière !
« Je ne vais pas me laisser terroriser », se dit-il.
Mais il était bel et bien terrorisé. C’est pourquoi il voulait se débarrasser d’elle sur-le-champ.
Enfin… pas tout à fait. Il voulait la secouer un peu.
Exactement, la secouer. Mais qu’inventer d’énorme, de terrifiant, d’explosif ?
Il aurait bien mis un pétard sous le fauteuil, mais il n’avait pas de pétard.
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Il aurait bien aimé lui glisser un long serpent vert dans le cou, mais il n’avait pas de long serpent vert.
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Il aurait bien aimé lâcher six gros rats, noirs dans la pièce où elle se trouvait, mais il n’avait pas six gros rats noirs.
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Georges réfléchissait à ce passionnant problème, lorsque son regard tomba sur la potion brunâtre de Grandma, posée sur le buffet. Encore un sale truc. On glissait dans la bouche de Grandma une cuillerée de ce médicament quatre fois par jour, mais il ne lui faisait aucun bien. Elle restait toujours aussi épouvantable. En principe, un médicament doit améliorer la santé des gens. S’il n’y réussit pas, il ne sert à rien.
« Oh ! oh ! pensa soudain Georges. Ah ! ah ! Eh ! eh ! je sais exactement ce que je vais faire. Je vais lui préparer une nouvelle potion, une potion si forte, si violente et si fantastique qu’elle la guérira complètement ou lui fera sauter la cervelle ! Je fabriquerai une potion magique, un médicament qu’aucun médecin n’a inventé jusqu’à présent. » Georges regarda l’horloge de la cuisine. Il était dix heures cinq. Il avait presque une heure devant lui, puisque Grandma devait prendre son médicament à onze heures.
— Allons-y ! s’écria Georges en se levant d’un bond. Vive la potion magique !
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Une puce, un pou, une punaise des bois,
Deux gros escargots et trois lézards gras,
Un serpent de mer tortillant gluant,
Du jujubier le jus du fruit,
La poudre d’os d’un marsupilami,
Et puis mille et un autres produits.
Sentez-vous ? Vraiment répugnant.
Je remue, fais bouillir longtemps.
Belle mixture, en vérité !
C’est prêt !
Bouchez-vous le nez !
Et une cuillerée pour Grandma !
Allons, avale-moi ça !
C’est bon, n’est-ce pas ?
Va-t-elle éclater ? Exploser ?
S’envoler par-dessus les toits ?
S’évanouir dans la fumée ?
Pétiller comme du Coca ?
Qui sait ? En tout cas, pas moi !
Ma chère, chère Grand-maman,
Si tu savais ce qui t’attend..
On ne va pas lire tout le livre, on va rester sur l’idée de la potion.
Il est à disposition dans la classe pour ceux qui veulent connaitre la suite.
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littérature: les fantômes (dans Les treize sorcières) lien chap 10 T1 Harry Potter
Les treize sorcières de Jodi Lynn Anderson
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« Je caresse du bout des doigts les couvertures fanées de mes livres :… le journal d’Anne Frank, tous les Harry Potter. Ces histoires m ‘ont consolées dans les moments difficiles et fait rêver quand j’avais besoin d’évasion, elle m’ont servi de refuge.
Je relis mon chapitre préféré de toute la saga Harry Potter, celui où Ron, Harry et Hermione s’enfuient sur le dos d’un dragon dont ils avaient peur au début. Ce qui me plait le plus c’est qu’en se sauvant ils sauvent aussi l’animal. J’adore particulièrement le moment où ils bondissent et s’envolent vers le ciel.
Et malgré le danger, le livre fonctionne une fois de plus. Il m’apaise, il me sauve. Et je m’endors profondément. »
quelques passages en lien avec les fantômes:
« – Nous savons flotter , mais pas voler , me rappelle Homer avec un petit sourire . Et nous sommes attachés à cette terre , à nos maisons . Nous hantons toujours les mêmes sites : nos tombes , l’endroit où nous avons vécu , celui où nous sommes morts , plus un ou deux autres qui revêtent une importance particulière pour nous .
– Et pourquoi vous voulez monter tout là – haut ?
– Parce que l’Au – delà , ma chère , c’est la suite de l’histoire . Nous sommes tous censés nous y rendre , un jour ou l’autre . Alors nous attendons . Certains fantômes y montent directement , d’autres non . Beaucoup d’entre nous ne parviennent pas à se détacher du passé . Certains , je crois , ont encore des choses à régler , un chapitre à clore , des erreurs à réparer avant de pouvoir quitter cette terre . Enfin , c’est ma théorie . Personne ne nous a jamais expliqué comment ça fonctionne .
– Et vous , qu’est – ce que vous devez régler ? le questionne Gempa .
– Moi ? Bonne question . Peut – être suis – je censé me venger du calamar qui m’a noyé . J’aimerais avoir la réponse . Rester coincé ici , c’est terrible .
– Une chose est sûre , conclut Homer , une fois qu’on meurt et qu’on devient un fantôme , on est obligé de croire à l’impossible … puisque notre existence est elle – même inconcevable . D’un certain côté , c’est réconfortant . Bien entendu , toutes les créatures vivantes finissent par mourir , car ainsi va le monde . La nature est faite d’obscurité autant que de lumière , et les deux cohabitent en nous .
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(Flo) »-L’après-midi où je suis mort, j’avais attrapé une araignée. Je l’avais installée dans une boite d’allumettes et appelée Frida. [du menton, il désigne l’araignée fantôme perchée sur son épaule, qui semble nous écouter.] C’était une journée magnifique, je n’avais pas prévu de m’endormir, je me suis juste allongé une minute sur le rebord de pierre pour profiter de la fraicheur de la grotte. Quand je me suis réveillé, les vagues fouettaient l’entrée trop violemment pour que je puisse m’enfuir. J’ai appelé mes parents en hurlant. Ils ont essayé de me sauver. Aucun de nous ne s’en ai sorti, pas même Frida. Mes parents, eux, sont partis pour l’Au-delà. Je suis resté, seul, coincé sur Terre.
-A ton avis, pourquoi n’es-tu pas parti avec eux ?
-Je crois que, parce que j’ai provoqué un drame, je dois faire quelque chose de positif pour me racheter.
Tout à coup, un détail attire mon attention dans la pénombre de la grotte.
Des centaines de toiles d’araignées, et le plus incroyable c’est qu’elles semblent former des mots.
-Hé ! Ce sont des extraits de mes histoires !
-C’est moi qui les lui ai enseignées. [avoue-t-il en attrapant Frida pour la déposer au centre d’une des toiles.]
-Tu as lu mes histoires ?
-Oui, elle adore les mots. Et moi aussi. Ils… me font du bien.
-Comment ça ?
-Tes textes m’ont donné l’impression qu’un jour, tout pourrait s’arranger.
L’imagination est capable de détruire la noirceur la plus absolue.
-Au fond on aimerait tous les deux retrouver nos parents.
-Oui, je voudrais rejoindre les miens dans l’Au-delà, et toi , profiter de ta mère sur Terre. »
littérature: Le Quidditch chap 10/11 T1 Harry Potter
littérature: Roald Dahl lien lettre chap3 T1 + magie
littérature: les salles d’eau = les toilettes
trouvé par
en lien avec les toilettes mot à apprendre en orthographe pour la dictée de cette semaine (16):
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littérature/histoire: potions, poisons et remèdes chap8 T1
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« Rogue demanda à Harry où il irait pour trouver un bézoard mais Harry ne savait même pas ce que c’était. »
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Avant les pharmacies et les pharmaciens, il y avait les apothicaires.
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06/02: Vous vous demandez pourquoi il y a une croix verte pour repérer les pharmacies:
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La croix verte est un symbole universel de la médecine, de la guérison et de l’espoir. La couleur verte représente l’origine végétale de nombreux médicaments, et la croix représente la guérison.
littérature/histoire/sciences: Le charmeur de serpent lien chap2 T1
littérature/histoire: Mathilda de Roald Dahl lien chap8 T1
Rusard, le concierge dans la saga Harry Potter:
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un cachot: Cellule de prison étroite, basse et obscure où l’on enfermait les criminels ou les condamnés à mort.
On appelait « oubliettes » les cachots qui se trouvaient dans les châteaux-forts où l’on mettait les prisonniers. Jeter ou mettre aux oubliettes est une expression du XIVème siècle qui signifie oublier, mettre de côté volontairement.
31/01 Lilou dit que dans Matilda, la directrice de l’école met les élèves dans l’Etouffoir: un placard haut et étroit.
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Roald Dahl est britannique et a écrit de nombreux romans connus qui ont inspiré des films. Ainsi si vous avez la possibilité, je vous conseille de lire ou relire Mathilda mais aussi Charlie et la chocolaterie, ou le Bon Gros Géant….
quelques extraits de Matilda:
lien bibliothèque:
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A trois ans, Matilda avait appris toute seule à lire en s’exerçant avec les journaux et les magazines qui traînaient à la maison. A quatre ans, elle lisait couramment et, tout naturellement, se mit à rêver de livres. Le seul disponible dans ce foyer de haute culture, La cuisine pour tous, appartenait à sa mère et, lorsqu’elle l’eut épluché de la première page à la dernière et appris toutes les recettes par cœur, elle décida de se lancer dans des lectures plus intéressantes.
– Papa, dit-elle, tu crois que tu pourrais m’acheter un livre ?
– Un livre ? dit-il. Qu’est-ce que tu veux faire d’un livre, pétard de sort !
– Le lire, papa.
– Et la télé, ça te suffit pas ? On a une belle télé avec un écran de 56, et toi tu réclames des bouquins ! Tu as tout de l’enfant gâtée, ma fille.
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« Mlle Legourdin, la directrice, était d’une autre race: c’était une géante formidable, un monstrueux tyran qui terrorisait également élèves et professeurs. Même à distance, une aura de menace l’enveloppait et, de près, l’on sentait des émanations brûlantes qu’elle dégageait comme une barre de métal chauffée à blanc. Lorsqu’elle fonçait – Mlle Legourdin ne marchait jamais ; elle avançait toujours comme un skieur, à longues enjambées, en balançant les bras –, donc lorsqu’elle fonçait le long d’un couloir, on l’entendait toujours grogner et grommeler, et si un groupe d’enfants se trouvait sur son passage, elle chargeait droit dessus comme un tank, projetant les petits de part et d’autre. Dieu merci, les fléaux de son espèce sont rares en ce bas monde, mais ils existent néanmoins, et tous, nous risquons d’en rencontrer un au cours de notre vie. Si jamais cela vous arrive, réagissez comme vous le feriez devant un rhinocéros enragé dans la brousse : escaladez l’arbre le plus proche et restez-y perché jusqu’à ce que tout danger soit écarté. »
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« – Jamais je n’ai compris pourquoi les petits enfants étaient si répugnants. Ils m’empoisonnent l’existence. Ils sont comme des insectes. On devrait s’en débarrasser le plus vite possible ; on élimine bien les mouches avec des bombes insecticides et des papiers tue-mouches. J’ai souvent pensé à inventer une bombe pour éliminer les petits. Quelle merveille ce serait de pouvoir circuler dans la classe avec un aérosol géant et d’arroser toute cette vermine ! (…)
– Si c’est une plaisanterie, madame la directrice, je ne la trouve pas drôle, dit Mlle Candy du fond de la classe.
– Ah, vraiment ! Mais ce n’est pas une plaisanterie. Pour moi, l’école parfaite, mademoiselle Candy, est celle où il n’y a pas d’enfants du tout. Un de ces jours, j’en ouvrirai une de ce genre. Je crois que ce sera une grande réussite. »
3/02 Martin B et Haëline disent que Mathilda a des pouvoirs: elle sait déplacer les objets par télékinésie.
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6/02 Trouvés pendant le Silence on lit:
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Mlle Legourdin: championne de lancer de marteau aux jeux olympiques
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littérature: Le songe d’une nuit d’été de Shakespeare
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Lilou l’a lu pendant le Silence on lit, avec les décors,
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je vous l’ai lu ensuite en lecture offerte.
Elle dit que Puck ressemble un peu à Peeves.
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