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Lecture: Chapitre 16 Sous la trappe T1 Harry Potter génially

Page 3 : Beau temps et examens.
Longtemps encore, Harry se demanderait comment il avait pu faire pour passer ses examens tout en ayant sans cesse la hantise de voir Voldemort débarquer dans une salle de classe. Pourtant, Touffu était toujours bien vivant et fidèle au poste.
Il faisait une chaleur étouffante, surtout dans la Grande Salle où se déroulaient les épreuves écrites, les élèves avaient reçu une plume neuve qui empêchaient leurs utilisateurs de tricher.

Page 4 : Examens pratiques.
Les examens pratiques eurent lieu dans les salles de classe, le professeur Flitwick voulait voir s’ils arrivaient à faire danser un ananas sur une table et le professeur McGonagall les regarda transformer une souris en tabatière. Rogue les surveillait de près alors qu’ils essayaient de fabriquer une potion d’amnésie.
Harry fit de son mieux pour ne pas prêter attention aux douleurs qui lui transperçaient le front depuis son aventure dans la Forêt. Son vieux cauchemar le réveillait sans cesse, plus effrayant que jamais : aux images habituelles s’ajoutait celle d’une silhouette encapuchonnée et du sang de licorne.
Page 5 : Fin des examens.
Ron et Hermione n’avaient pas ces soucis, absorbés par leurs révisions, ils n’avaient guère le temps de penser à la Pierre ou aux manigances de Rogue.
Le dernier examen était celui de l’Histoire de la magie. Ensuite, les élèves de première année étaient libres pendant une semaine avant d’avoir les résultats.
Harry, Ron et Hermione allèrent s’allonger sous un arbre au bord du lac pour décompresser.
Harry se frottait le front, sa cicatrice toujours douloureuse. Hermione lui suggéra d’aller voir Madame Pomfresh mais Harry n’était pas malade. Il était convaincu que la douleur sonnait comme un avertissement pour le prévenir d’une menace.
Page 6 : Un oubli ?
De toute façon, tant que Dumbledore serait dans les parages, il n’y aurait rien à craindre, précisa Ron. « Et le jour où Hagrid laissera tomber Dumbledore, Neville jouera au Quidditch dans l’équipe d’Angleterre. » Harry approuva d’un signe de tête, mais il avait la vague impression d’avoir oublié quelque chose dans toute
cette histoire, comme s’il était passé à côté d’un détail.
Harry vit un hibou passer dans le ciel, tenant une lettre dans son bec. Il réfléchissait : Hagrid était le seul à lui écrire, Hagrid ne trahirait jamais Dumbledore. Jamais … pourtant …
Page 7 : Comme par hasard ?
Harry se leva d’un bond et se hâta vers la cabane d’Hagrid tout en interrogeant ses amis :
– Vous ne trouvez pas ça bizarre que Hagrid ait toujours rêvé d’élever un dragon et que comme par hasard, il rencontre quelqu’un qui a justement un oeuf de dragon dans sa poche ? Vous en connaissez beaucoup, vous des sorciers avec des oeufs de dragons dans les poches, alors que c’est interdit chez les sorciers ?
Harry, Ron et Hermione se précipitèrent chez Hagrid qui était assis devant chez lui à écosser des petits pois. Harry lui demanda avec hâte à quoi ressemblait le voyageur qui lui avait donné l’oeuf. Mais Hagrid n’en savait rien. Il avait gardé sa cape avec son capuchon sur la tête.
Page 8 : Savoir s’occuper d’une créature.
Harry lui demanda de quoi ils avaient parlé. Hagrid ne se souvenait pas très bien, le voyageur n’arrêtait pas de lui payer à boire. Il répondit qu’il lui avait parlé de son métier de garde-chasse et du genre de créatures il s’occupait. Il lui avait confié qu’il avait toujours voulu avoir un dragon. Le voyageur avait justement un
oeuf de dragon sur lui et il lui avait proposé de jouer le jouer aux cartes. Mais avant, il avait voulu s’assurer qu’Hagrid saurait s’en occuper. Il lui avait répondu qu’après Touffu, un dragon ne serait pas un problème.
– Et il s’est intéressé à Touffu ? demanda Harry en essayant de garder son calme.
– On ne rencontre pas beaucoup de chien à trois têtes dans la région, alors je lui en ai un peu parlé, je lui ai dit que Touffu est doux comme un mouton quand on savait s’y prendre. Il suffit de lui jouer un air de musique et il s’endort.
Hagrid parut soudain horrifié.
Page 9 : Où ?
Hagrid ajouta rapidement à Harry, Ron et Hermione d’oublier ce qu’il venait de rire mais ils couraient déjà en direction du château.
Ils ne s’arrêtèrent qu’une fois arrivé dans le hall d’entrée.
Ils devaient aller voir Dumbledore. Cet homme sous le capuchon était soit Rogue, soit Voldemort qui avait manipulé Hagrid avec de l’alcool et l’oeuf pour lui faire dire ce qu’il voulait. Mais où était le bureau du directeur ?
Page 10 : Important.
Le professeur McGonagall arriva dans le hall au même moment, une pile de livres dans les bras. Hermione lui dit courageusement qu’ils souhaitaient voir Dumbledore.
– Le professeur Dumbledore est parti il y a dix minutes, répondit-elle froidement.
Il a reçu un hibou urgent du ministère de la Magie et il s’est immédiatement envolé pour Londres.
– Il est parti ? dit Harry d’une voix fébrile.
– Le professeur Dumbledore est un grand sorcier, Potter. Il est très demandé.
– Mais c’est très important ce que j’ai à lui dire !
– Vous avez quelque chose de plus important à lui dire que le ministre de la Magie, Potter ?
– Ecoutez, reprit Harry renonçant à toute prudence. Il s’agit de la Pierre philosophale.
La pile de livres que le professeur McGonagall avait dans les bras s’effondra sur le sol, mais elle ne se baissa pas pour les ramasser.

Page 11 : Cette nuit.
Harry lui affirma que quelqu’un allait essayer de voler la Pierre. Elle parut à la fois stupéfaite et méfiante. Elle répondit finalement que le professeur Dumbledore serait de retour le lendemain et qu’ils pouvaient être rassurés car la Pierre était très bien protégée, avant de ramasser ses livres et de s’en aller.
Harry savait que tout allait se passer cette nuit. Rogue avait tout ce qu’il fallait pour passer sous la trappe. C’était lui qui avait envoyé la lettre du ministère pour éloigner Dumbledore. A ce moment, Hermione étouffa un cri : Rogue se tenait juste derrière eux. Il leur demanda ce qu’ils fabriquaient dans le couloir de l’école alors qu’il faisait si beau temps.
Page 12 : Attention, Potter.
– Vous devriez faire attention, dit Rogue. A vous voir comme ça, tous les trois, on dirait que vous préparez un mauvais coup. Et Gryffondor ne peut pas se permettre de perdre encore des points, n’est-ce pas ?
Ils se tournèrent vers la porte mais Rogue les arrêta.
– Je vous préviens, Potter, dit-il. Si vous recommencez à vous promener la nuit dans les couloirs, je veillerai personnellement à ce que vous soyez renvoyé du collège. Bonne journée.
Page 13 : – 50 points !?
Ils décidèrent d’un autre plan : Hermione surveillerait Rogue et Harry et Ron la porte qui séparait Touffu du reste de l’école, mais alors que Ron et Harry tentaient d’atteindre la porte, il tombèrent à nouveau sur McGonagall.
– Vous êtes plus difficiles à éviter qu’un mauvais sort, tonna-t-elle. J’en ai assez de vos balivernes ! Si jamais j’apprends que vous êtes revenus dans les parages;
j’enlève cinquante points de plus à Gryffondor ! Parfaitement, Weasley ! Même si c’est ma propre maison !
Page 14 : Harry se décide.
Plus tard, lorsqu’il furent de retour dans la salle commune, Harry décida qu’il allait descendre sous la trappe pendant le soir-même pour aller chercher la Pierre philosophale. Il ne pouvait pas laisser Rogue la donner à Voldemort pour qu’il revienne à sa pleine puissance. Quitte à se faire renvoyer de Poudlard, il préférait
la trouver avant. Il utiliserait la cape d’invisibilité pour accéder à la trappe.
– Tu crois qu’elle est assez grande pour nous couvrir tous les trois ? demanda Ron.
– Tous … tous les trois ?
– Tu ne crois quand même pas qu’on va te laisser y aller tout seul ?
– Bien sûr que non, dit séchement Hermione. Comment veux-tu parvenir à la Pierre sans notre aide ?
Page 15 : Neville se révolte.
Une fois la nuit tombée, Harry prit la flute en bois qu’Hagrid lui avait offert à Noël (c’était mieux que d’avoir à chanter quelque chose) ainsi que sa cape d’invisibilité. Ils se dirigèrent tous les trois vers la sortie de la salle commune lorsque Neville se mit en travers de leur chemin, il ne voulait pas qu’ils aillent encore se promener en pleine nuit au risque de faire perdre plus de points à Gryffondor. Il était même prêt à se battre pour ne pas les laisser passer.
– C’est toi qui m’as dit que je devais me défendre. Essaye de me frapper, dit-il à Ron en levant les poings.
– Pas contre nous ! lança Ron.
– Fais quelque chose, dit Harry en s’adressant à Hermione.
– Je suis désolée, Neville s’excusa-t-elle après s’être avancée puis elle pointa sa baguette magique, mais il le faut. Petrificus Totalus !
Page 16 : Désolés, Neville.
Le maléfice du saucisson immobilisa Neville qui tomba aussitôt ventre contre terre.

Harry, Ron et Hermione s’excusèrent mais ils n’avaient pas le choix. Ils le retournèrent sur le dos puis sortirent de la salle commune sous la cape d’invisibilité. Ils prirent la direction du deuxième étage.
En chemin, ils croisèrent Miss Teigne et Peeves.

Ils contournèrent la première et Harry imita la voix du Baron Sanglant pour éloigner le deuxième.
Page 17 : Touffu.
Lorsqu’ils arrivèrent dans le couloir interdit, ils virent que la porte de Touffu était déverrouillée. Rogue avait réussi à passer. A l’intérieur les trois têtes étaient en train de renifler dans leur direction bien qu’ils étaient invisibles. Harry commença à jouer de la flute, ce n’était vraiment une mélodie, mais dès les premières notes,
les paupières du monstre devinrent lourdes, il arrêta de grogner, ses jambes faiblirent, il trébucha puis s’effondra sur le sol, profondément endormi.
Page 18 : La trappe.

Ron ouvrit la trappe. Il faisait noir là-dessous et il n’y avait ni échelle ni corde pour descendre, il fallait se laisser tomber.
Harry fit un signe de la main pour dire qu’il voulait passer le premier et donna la flute à Hermione qui prit le relais. Il se laissa tomber.
Page 19 : Une chance.
Harry atterrit sur quelque chose de mou. Il avait l’impression d’être assis sur une sorte de plante. Ron fut le premier à suivre, puis Hermione atterrit de l’autre côté de Harry.
– On doit être à des kilomètres sous le château, dit-elle.
– Une chance qu’il y ait cette plante, fit remarquer Ron.
– Une chance ? hurla Hermione. Regardez-vous, tous les deux !
Elle bondit et réussit à parvint péniblement à se réfugier contre une paroi humide. Harry et Ron ne s’étaient pas rendu compte que des sortes de lianes leur avaient déjà ligoté les jambes. Ils essayèrent de se libérer mais plus ils se débattaient plus l’emprise du monstre végétal se resserrait autour d’eux.
Page 20 : Le Filet du Diable.
– Ne bougez plus ! leur ordonna Hermione. Je connais cette plante, c’est un Filet du Diable!
– Je suis ravi de le savoir, ça nous aide beaucoup ! lança Ron d’un ton narquois.
– Silence, j’essaye de me rappeler comment il faut faire pour la tuer.
– Alors dépêche-toi, parce que j’ai du mal à respirer, dit Harry, la plante lui étreignant la poitrine.
– Voyons, le Filet du Diable … Qu’est-ce que le professeur Chourave nous a dit, déjà ? Elle aime l’humidité et l’obscurité …
– Dans ce cas, allume un feu, dit Harry à moitié étouffé.
– Oui, bien sûr mais il n’y a pas de bois !
– TU ES FOLLE ? hurla Ron. TU ES UNE SORCIERE OU QUOI ?

– Ah, c’est vrai !
Page 21 : Merci Hermione.
Hermione sortit sa baguette magique, l’agita, marmonna quelque chose et un jet de flammes bleues jaillit en direction de la plante.

En quelques instants, les lianes desserrèrent leur étreinte sous l’effet de la lumière et de la chaleur, Harry et Ron se dégagèrent du Filet du Diable.
– Une chance que tu écoutes bien en classe, Hermione, dit Harry en la rejoignant.
Ils s’engagèrent ensuite dans un passage qui s’ouvrait devant eux et s’enfonçait sous terre.
Page 22 : Brillants …
Ils entendirent un bruissement confus avant d’arriver dans une grande pièce avec un haut plafond. Il y avait une centaine de petits oiseaux étincelants qui voletaient sans cesse tout autour de la pièce. Dans le mur d’en face, il y avait une grande porte en bois verrouillée. Ils essayèrent de l’ouvrir, Hermione essaya même une de ses formules magiques mais la porte refusa de bouger.

Ils observèrent les oiseaux qui brillaient au dessus de leur tête. Qui brillaient …
– Ce ne sont pas des oiseaux, s’écria Harry. Ce sont des clés ! Des clés volantes.
Regardez bien. Ce qui veut dire …
Page 23 : Clefs volantes.
Harry vit qu’il y avait des balais dans un coin de la pièce. Il fallait attraper la clé qui ouvrait la porte. Ron observa la serrure.
– Il faut une grosse clé à l’ancienne, probablement en argent, comme la serrure.
Ils prirent chacun un balai et décollèrent en direction du nuage de clés. Ce n’était pas pour rien, cependant, que Harry était le plus jeune attrapeur qu’on ait connu depuis un siècle. Il avait un don pour repérer des choses que les autres ne voyaient pas. Harry remarqua une grosse clé d’argent avec des ailes bleues dont
l’une était tordue.

Page 24 : Pièce suivante.
Il fallait cerner la clé : Ron plongea et Hermione remonta en chandelle, Harry réussi à la saisir avant de déverrouiller la porte.
La deuxième salle était plongée dans le noir. Mais lorsqu’ils eurent franchi le seuil de la porte, une lumière éclatante jaillit soudain en leur révélant un spectacle étonnant : ils se trouvaient au bord d’un échiquier géant. Ron devina qu’il fallait jouer et battre les pièces blanches pour pouvoir passer.

Page 25 : Jouer pour passer.
– Il faut bien réfléchir, dit Ron. On va devoir prendre la place de trois pièces noires.
Les deux autres restèrent silencieux.
– Ne vous vexez pas, dit-il enfin, mais vous n’êtes pas très bon aux échecs, tous les deux.
– On ne se vexe pas, dit Harry. Dis-nous simplement ce qu’on doit faire.
– Toi, Harry, tu prends la place de ce fou et toi, Hermione, tu te mets sur la case de la tour.
– Et toi ?
– Moi, je prends la place du cavalier, dit-il.
Les blancs jouaient toujours les premiers.
Page 26 : Partie d’échecs version Sorcier.
Ron donnaient ses ordres aux pièces noires qui se déplaçaient là où il les envoyait. A mesure qu’ils jouaient, le plateau géant se transforma en champ de guerre. Au bout d’un moment, Ron avoua qu’il devrait se sacrifier pour qu’Harry puisse faire échec et mat. Les deux autres n’étaient pas d’accord mais ils
n’avaient pas le choix.

Page 27 : Echec et mat.
– C’est le jeu, répliqua Ron. Il faut savoir faire des sacrifices ! Je vais avancer et elle (Dame) me prendra, ce qui te permettra de faire échec et mat, Harry.
– Mais …
– Tu veux arrêter Rogue, ou pas ?
– Ron …
– Si tu ne te dépêches pas, il va s’emparer de la Pierre !
Ron ordonna sa dernière manoeuvre, la reine blanche abattit alors son bras de pierre sur sa tête. Hermione avait poussé un cri mais n’avait pas bougé. En tremblant, Harry se déplaça de trois cases vers la gauche. Aussitôt le roi blanc ôta sa couronne et la jeta aux pieds d’Harry. Ils avaient gagné.
Page 28 : Ensuite …
Les pièces blanches s’écartèrent en s’inclinant. Harry et Hermione n’avaient pas d’autres choix que de laisser Ron là où il était et d’avancer.
– Le Filet du diable, c’était le maléfice de Chourave, avisa Hermione. C’est sans doute Flitwick qui a ensorcelé les clés. McGonagall a donné vie aux pièces d’échecs. Il nous reste donc à affronter les sortilèges de Quirrell et de Rogue…
Harry poussa la porte de la pièce suivante.
Page 30 : Une épreuve malodorante.
La pièce suivante était baignée d’une odeur répugnante. Ils virent, allongé sur le sol, un immense troll, plus grand encore que celui auquel ils s’étaient attaqués. Il était évanoui, avec une grosse bosse sur la tête.

– Heureusement qu’on a pas eu à se battre avec celui-ci, murmura Harry.
Ils se contentèrent simplement de traverser la pièce avec précaution.
Page 30 : L’épreuve de Rogue.
En arrivant dans la pièce suivante, ils s’attendaient au pire, mais ils trouvèrent simplement une table avec sept bouteilles de forme différentes.

– Ça, c’est le maléfice de Rogue, dit Harry. Qu’est-ce qu’on doit faire ?
A l’instant où Harry et Hermione avaient franchi le seuil de la porte, de grandes flammes violettes avaient jailli derrière eux et des flammes noires s’étaient élevées dans l’encadrement de la porte d’en face. Ils étaient pris au piège.
Il y avait un parchemin posé près des bouteilles. Hermione s’avança pour le lire.
Harry lut par dessus son épaule :
Devant est le danger, le salut est derrière.
Deux sauront parmi nous conduire à la lumière,
L’une d’entre les sept en avant te protège
Et une autre en arrière abolira le piège,
Deux ne pourront t’offrir que simple vin d’ortie
Trois sont mortels poisons, promesse d’agonie.
Choisis, si tu veux fuir un éternel supplice,
Pour t’aider dans ce choix, tu auras quatre indices :
Le premier : si rusée que soit leur perfidie,
Les poisons sont à gauche des deux vins d’ortie.
Le second : différente à chaque extrémité,
Si tu vas de l’avant, nulle n’est ton alliée.
Le troisième : elles sont de tailles inégales,
Ni naine ni géante en son sein n’est fatale.
Quatre enfin : les deuxièmes, à gauche comme à droite,
Sont jumelles de goût, mais d’aspect disparates.
Page 31 : De la logique.
Harry fut stupéfait de voir qu’Hermione souriait.
– Remarquable! dit-elle. Ce n’est pas de la magie, c’est de la logique. Une énigme.
Il y a beaucoup de grands sorciers qui n’ont pas la moindre logique, ils n’arriveraient jamais à trouver la solution.
– Et nous non plus …
– Bien sûr que si. Tout ce dont nous avons besoin est écrit sur ce papier. Il y a sept bouteilles : trois contiennent du poison, deux du vin, l’une d’elles permet de franchir sans mal les flammes noires et une autre permet de retourner sur nos pas en traversant les flammes violettes.
Page 32 : C’est cette bouteille.
Harry était à la fois perdu et inquiet mais Hermione pas du tout. Elle relut le papier plusieurs fois et examina attentivement les bouteilles. Enfin, elle finit par trouver la bouteille qui permettait franchir les flammes noires. Harry regarda la minuscule bouteille.
– Il y a tout juste pour une gorgée là-dedans, dit-il, ce n’est pas assez pour nous deux.
Ils échangèrent un regard puis Harry lui dit de prendre la bouteille qui lui permettrait de traverser les flammes violettes, de retrouver Ron et de remonter jusqu’à la volière pour envoyer Hedwige à Dumbledore avec un mot disant qu’ils avaient besoin de lui.
Page 33 : Des choses importantes.
Pendant ce temps, Harry continuerait vers les flammes noires. Il pourrait peut-être retenir Rogue pendant un moment mais il n’était pas de taille à l’affronter.
– Et qu’est-ce qui se passera si jamais Tu-Sais-Qui est avec lui ?
– J’ai eu de la chance une fois, dit Harry en montrant sa cicatrice. Pourquoi pas deux ?
Les lèvres d’Hermione tremblèrent. Elle se précipita soudain vers lui et le serra dans ses bras.
– Hermione !
– Harry, tu es un grand sorcier !
– Pas autant que toi … répondit Harry, un peu gêné.

– Moi ? J’ai tout appris dans les livres. Mais il y a des choses beaucoup plus importantes, le courage, l’amitié … Oh, Harry, fais bien attention …
Page 34 : Traverser les flammes.
Hermione but une longue gorgée au goulot de la bouteille ronde, fit volte-face et marcha droit vers les flammes violettes.
Harry respira profondément, prit la petite bouteille et se tourna vers les flammes noires.
– J’arrive ! dit-il.
Et il vida la petite bouteille.
Il s’avança à travers les flammes noires. Pendant quelques instants, il ne vit que le noir du feu magique.
Page 35 : De l’autre côté.
Puis il se retrouva de l’autre côté, dans la dernière salle. Quelqu’un était déjà là, mais ce n’était pas Rogue. Ce n’était même pas Voldemort.
Page 36 : A suivre …

Lecture: Chapitre 15 La forêt interdite T1 Harry Potter génially

 

Page 3 : Pris au piège.
Les choses n’auraient pas tourner plus mal. Rusard les emmena dans le bureau du professeur McGonagall.

Hermione tremblait et Harry tournait et retournait dans sa tête toutes les excuses qui pouvaient justifier leur conduite. Ils étaient pris au piège. Comment avaient-ils pu être assez stupides pour oublier la cape ?
Page 4 : Un professeur en colère (1)
Le professeur McGonagall arriva en compagnie de Neville. Celui-ci avait entendu Malefoy dire qu’il voulait coincer Harry alors il était sorti de la salle commune pour essayer de le retrouver et de le prévenir. Le professeur McGonagall était dans un tel état de fureur qu’elle aurait pu cracher le feu beaucoup mieux que Norbert. Aucun élève ne devait se promener la nuit dans l’école. Or, il était une heure du matin.
– Je n’aurais jamais cru ça de vous. J’exige des explications!
Pour la première fois, Hermione fut incapable de répondre à la question d’un professeur.
Page 5 : Un professeur en colère (2)
– J’ai une petite idée de ce qui s’est passé, reprit le professeur McGonagall. Vous avez raconté à Drago Malefoy une histoire à dormir debout au sujet d’un prétendu dragon pour l’attirer hors de son lit et lui attirer des ennuis. Je l’ai déjà pris sur le fait. Et vous devez être très content que Neville Londubat ait également cru à votre histoire ?
Harry essaya de faire comprendre à Neville que ce n’était pas vrai. Pauvre Neville! Harry savait ce qu’il avait dû lui en coûter de partir à leur recherche dans l’obscurité du château pour les prévenir.
Page 6 : Un professeur en colère (3)
Le professeur McGonagall était outrée : jamais un élève de Gryffondor ne lui avait fait aussi honte. *Miss Granger, je pensais que vous étiez plus raisonnable.* * Quant à vous, Mr Potter, je pensais que vous attachiez plus de prix au prestige de Gryffondor.* Elle décida de leur retirer cinquante points chacun et leur promit une retenue. Cent-cinquante points en moins. Gryffondor passa de la première à la dernière place sur le classement du championnat de la Coupe des quatre maisons en une nuit. Comment pourraient-ils jamais rattraper un tel handicap ?
Page 7 : Le plus détesté.
Harry ne dormit pas de la nuit et entendit Neville sangloter dans son oreiller des heures entières. Tous deux redoutaient l’aube. Harry qui était le plus populaire de l’école, le plus admiré, était devenu le plus détesté à partir du lendemain. Même les Serdaigle et les Poufsouffle lui en voulaient car eux aussi ne souhaitaient pas que les Serpentard gagnent la coupe.
D’ailleurs, ces derniers applaudissaient et l’acclamaient Harry chaque fois qu’ils le voyaient passer. Il n’y avait que Ron pour lui rester fidèle. Il était un peu tard pour réparer les dégâts mais Harry se jura désormais de ne plus se mêler de ce qui ne le regardait pas.
Page 8 : Supporter le Poids de ses Erreurs.
Il se sentait si honteux qu’il proposa même à Olivier Dubois de démissionner de l’équipe de Quidditch mais le capitaine refusa:
– Comment on va faire pour gagner des points si on ne peut plus gagner les matches ?
Hermione et Neville souffraient, eux aussi. Ils n’avaient pas à subir autant d’avanies, car ils n’étaient pas connus, mais personne ne leur parlait non plus. Les examens approchaient et les révisions jusque tard dans la nuit, leur occupaient suffisamment l’esprit.

Page 9 : Mise à l’épreuve.
Une semaine avant les examens, Harry entendit un gémissement provenant d’une salle de classe, mettant sa promesse de ne plus se mêler de ce qu’iL ne le regardait pas, à l’épreuve. Il reconnut la voix de Quirrell. On aurait dit que quelqu’un le menaçait. Harry entendit Quirrell sangloter : « D’accord ! D’accord ! »
avant de sortir de la classe. Il avait le teint pâle et semblait sur le point de fondre en larmes.
Page 10 : Epreuve réussie.
Harry attendit qu’il parte avant de jeter un oeil dans la salle de classe. Elle était vide, mais il y avait une autre porte de l’autre côté de la pièce qui était entrouverte. Il s’avança dans cette direction. Il avait déjà parcouru la moitié du chemin lorsqu’il se rappela sa promesse et se ravisa. De toute façon, il était prêt à parier une douzaine de Pierres philosophales que c’était Rogue qui était passé par là. Visiblement, Quirrell avait fini par céder à ses menaces.
Page 11 : Non.
Harry s’empressa de raconter à Ron et Hermione ce qu’il venait de voir et entendre. La lueur de l’aventure brillait à nouveau dans les yeux de Ron mais Hermione proposa simplement d’aller tout raconter à Dumbledore. Sauf qu’ils n’avaient aucune preuve, leur rappela Harry.
– Et qui est-ce qu’on va croire ? Lui ou nous ? Tout le monde sait qu’on le déteste.
Et ils n’étaient pas censés être au courant pour la Pierre philosophale et Touffu. Hermione était convaincue.
– Et si on se contentait de fouiner un peu ? proposa Ron.
– Non, répliqua Harry. On a suffisamment fouiné comme ça.
Le lendemain matin, les retenues furent signifiées officiellement à Harry, Hermione et Neville:

Page 12 : Retenue.
Dans l’agitation qu’avait provoquée la perte de leur points, Harry avait oublié qu’ils avaient toujours des retenues à faire. A onze heures ce soir-là, Harry et Hermione dirent au revoir à Ron et descendirent dans le Hall avec Neville. Ils y retrouvèrent Rusard avec Malefoy, lui aussi était puni, Harry avait fini par l’oublier.
Tout en les conduisant au-dehors, Rusard leur dit qu’ils n’avaient que ce qu’ils méritaient et qu’ils pouvaient s’estimer heureux car à une autre époque, ils suspendaient les élèves au plafond par les poignets pendant plusieurs jours. Le concierge avoua qu’il avait encore les chaines dans son bureau au cas où.
Page 13 : Assumer.
Il leur fit traverser le parc jusque chez Hagrid. Leur punition consistait à travailler avec le garde chasse, mais … dans la Forêt interdite.
Neville et Malefoy prirent peur tout à coup. Malefoy protesta et dit que c’était réservé aux domestiques et qu’il refusait d’y aller. Harry était enchanté d’entendre le tremblement de sa voix qui trahissait sa panique. Hagrid lui laissa le choix : « Ou bien tu fais quelque chose d’utile, ou bien tu es renvoyé ». Soit c’était la Forêt, soit c’était le château, mais il devrait préparer ses valises et rentrer définitivement chez lui. Malefoy ne bougea pas.
Page 14 : Licorne.
Avec une arbalète à la main, Hagrid les emmena à la lisière de la forêt.

Dans le sentier qui serpentait parmi les gros arbres noirs, il leur montra les traces d’un liquide argenté par terre. Hagrid leur expliqua que c’était du sang de licorne, l’une d’elle avait été blessée et se trouvait quelque part dans les environs. Hagrid voulait la retrouver et peut-être mettre fin à ses souffrances. Il ajouta que c’était la deuxième en moins d’une semaine, qu’il y avait quelque chose dans cette forêt qui s’en prenait aux licornes et pourtant ce n’était pas facile d’en attraper. « Ce sont des créatures magiques très puissantes. »
Page 15 : Deux groupes.
Hagrid décida de faire deux groupes pour étendre les recherches. Malefoy fit équipe avec Neville et Crockdur, Harry resta avec Hermione et Hagrid. Hagrid leur demanda d’envoyer des étincelles vertes avec leur baguette magique si l’un d’eux trouvait la licorne, des étincelles rouges si quelqu’un avait besoin de secours. Hagrid, Hermione et Harry avançaient dans la forêt quand soudain Hagrid les poussa dans un coin pour les cacher et ajusta son arbalète. Ils entendirent quelque chose qui rampait sur les feuilles comme une cape qui trainait sur le sol. Le bruit finit par disparaitre.
Page 16 : Des centaures.
– J’en étais sûr, murmura Hagrid. Il y a quelque chose dans cette forêt qui ne devrait pas y être. Lorsqu’ils arrivèrent dans une clairière, Harry et Hermione rencontrèrent Ronan et Bane, des centaures qu’Hagrid connaissait. Les centaures avaient la capacité de lire l’avenir en observant les étoiles.

Hagrid leur demanda s’ils avaient vu quelque chose d’étrange mais les réponses des centaures étaient floues.
– Les innocents sont toujours les premières victimes, soupira Ronan. Il en a toujours été ainsi, il en sera toujours de même.
– On voit bien Mars, ce soir, dit aussi Bane.
Page 17 : Des étincelles.
Avant de se séparer, Hagrid leur demanda de le prévenir si jamais ils voyaient quelque chose d’étrange. D’après lui, les centaures savaient beaucoup de choses mais n’étaient pas très bavards. Ils s’enfoncèrent un peu plus dans la forêt. Harry avait le sentiment très désagréable qu’on les observait. Soudain, ils virent des étincelles rouges. Hagrid leur demanda de rester sur place avant de partir voir ce qu’il se passait. Harry était inquiet. Il s’en voudrait si Neville était blessé. C’était à cause d’eux s’il était là.
Page 18 : Changement d’équipe.
Quelques instants plus tard, Hagrid revint avec Malefoy, Neville et Crockdur. Ils allaient très bien. Hermione et Harry comprirent bientôt que Malefoy avait voulu faire peur à Neville et celui-ci avait envoyé des étincelles rouges dans la panique. Hagrid décida alors de changer les équipes. Harry prit la place de Neville avec
Malefoy et Crockdur.
– Je suis désolé, souffla Hagrid à Harry, mais toi, au moins, il n’arrivera pas à te faire peur.
Harry partit donc avec Malefoy et Crockdur.
Page 19 : Pauvre licorne.
Ils marchèrent pendant plus d’une demi-heure. Les taches de sang étaient de plus en plus grosses. Harry fit signe à Malefoy de s’arrêter lorsqu’il vit quelque chose d’un blanc brillant dans une clairière. Il s’approchèrent prudemment. C’était bien la licorne.

Elle était morte. Harry n’avait jamais vu quelque chose d’aussi beau et d’aussi triste. Une silhouette encapuchonnée rampait sur le sol, elle s’arrêta devant le cadavre de la licorne, se pencha et commença à boire son sang. Malefoy hurla de terreur et prit la fuite, suivi de Crockdur.
Page 20 : Douleur.
La silhouette se retourna puis se leva d’un bond pour se précipiter vers Harry. Paralysé par la peur, Harry fut incapable de bouger. Une douleur foudroyante lui traversa alors la tête, une douleur comme il n’en n’avait jamais ressenti. Comme si sa cicatrice était en feu. A moitié aveuglé, il recula en titubant. La douleur était si intense qu’Harry tomba à genoux. Au même moment, il entendit un bruit de galop puis quelque chose lui sauta par-dessus et fonça vers la silhouette.

Page 21 : Confrontation.
Lorsque la douleur s’atténua enfin, la silhouette avait disparu et un centaure se tenait devant lui.
– Tu es le fils Potter, dit le centaure. Il vaudrait mieux que tu retournes auprès d’Hagrid. La forêt n’est pas sûre, ces temps-ci, surtout pour toi. Tu sais monter à cheval? Ce sera plus rapide pour toi. Je m’appelle Firenze. Ronan et Bane arrivèrent avant qu’ils ne puissent partir. Bane était en colère contre Firenze car il se mêlait de choses qui ne le concernaient pas, les centaures ayant fait le serment de ne pas s’opposer aux décisions du ciel. De plus, il faisait monter un humain sur son dos comme s’il n’était qu’une mule.

Page 22 : Le sang de licorne.
– Tu ne vois donc pas cette licorne? lança Firenze à Bane. Les planètes ne t’ont pas dévoilés leurs secrets? Je me dresse contre ce qui se cache dans cette forêt, Bane. Même s’il faut pour cela venir en aide à un humain.
Firenze partit aussitôt au galop avec Harry. Lorsqu’ils s’arrêtèrent, Firenze lui demanda s’il savait à quoi servait le sang de licorne mais Harry l’ignorait. Le centaure lui expliqua que tuer une licorne était une chose monstrueuse. Le sang de licorne permettait de survivre, même si on était sur le point de mourir mais à un prix terrible, car il fallait tuer un être pur et sans défense pour sauver sa propre vie. Et dès l’instant où les lèvres touchaient le sang, ce n’était plus qu’une demi vie, une vie maudite.
Harry réfléchit à voix haute : Qui serait assez désespéré pour vouloir être maudit? Si on doit être maudit à jamais, mieux vaut mourir, non?
Page 23 : Quoi ? Qui ?
A moins d’avoir simplement besoin de survivre suffisamment longtemps pour pouvoir boire quelque chose d’autre, répliqua Firenze, quelque chose qui redonnerait la force et la puissance, quelque chose qui permette de ne jamais mourir.
– Harry Potter. Sais-tu ce qui est caché dans l’école, en ce moment?
– La Pierre philosophale ! L’elixir de longue vie, bien sûr ! Mais je ne comprends pas qui…
– Ne connais-tu pas quelqu’un qui a passé des années à guetter la moindre occasion de retrouver son pouvoir, qui s’est cramponné à la vie en attendant sa chance ?
Harry eut l’impression qu’une main de fer venait de se refermer sur son coeur.
Page 24 : En sécurité.
Il se souvint de ce que Hagrid lui avait confié lors de leur première rencontre:
« Certains disent qu’il est mort. A mon avis, ce sont des calembredaines. Je ne crois pas qu’il ait eu en lui quelque chose de suffisamment humain pour mourir. »
Hagrid et Hermione retrouvèrent Harry en compagnie de Firenze. Il était en sécurité à présent. Avant de partir, Firenze lui confia qu’il arrivait que les centaures se trompent en lisant le destin dans les planètes. Il espérait que c’était le cas ce soir-là.
Page 25 : Compte-rendu.
A leur retour dans la salle commune, Ron dormait sur le fauteuil, devant la cheminée. Harry le réveilla et ils lui racontèrent tout ce qui s’était passé dans la Forêt. Pendant tout ce temps, Harry, Ron et Hermione pensaient que Rogue voulait la Pierre pour devenir riche mais en réalité c’était pour la donner à Voldemort qui attendait dans la forêt. Firenze avait sauvé Harry, mais il n’aurait pas dû. Bane était en colère car il ne fallait pas intervenir dans ce que destinent les planètes. Elles devaient montrer le retour de Voldemort ainsi que la mort
d’Harry.
Page 26 : Peur.
Ron demandait à Harry de ne pas prononcer le nom et Hermione paraissait terrifiée mais elle essaya de rassurer Harry en disant que le seul sorcier dont Voldemort avait vraiment peur était Dumbledore. Tant que Dumbledore serait là, Voldemort n’oserait pas lui faire de mal. Hermione dit également que les centaures parlaient comme s’ils disaient la bonne aventure et que selon le professeur McGonagall c’était une branche très douteuse de la magie.
Page 27 : Au cas où.
Ils étaient encore là à parler lorsque l’aube se leva. Epuisés, ils montèrent se coucher. Lorsqu’Harry défit son lit, il trouva sa cape d’invisibilité soigneusement pliée entre ses draps, un petit mot y était épinglé :

Page 28 : A suivre …

Lecture: Chapitre 14 Norbert le dragon T1 Harry Potter génially

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Page 3 : Quirrell résiste.
Les semaines qui suivirent, Quirrell se montra plus courageux qu’ils ne l’auraient cru et l’habituelle mauvaise humeur de Rogue démontrait qu’il n’avait pas encore réussi à s’emparer de la Pierre. A l’occasion, Harry, Ron et Hermione vérifiaient si Touffu était toujours là, en écoutant ses grognements à travers la porte du couloir interdit.

Lorsque Harry croisait Quirrell, il lui adressait un sourire en forme d’encouragement et Ron rappelait à l’ordre quiconque se moquait de son bégaiement.
Page 4 : Les révisions selon Hermione.
De son côté, Hermione avait autre chose en tête que la Pierre philosophale, elle était à fond dans les révisions pour les examens de fin d’année et essayait d’entrainer Harry et Ron avec elle bien qu’il y ait encore du temps avant les épreuves.
– Dix semaines, répliqua Hermione, ça correspond à une seconde pour Nicolas Flamel.
– Nous, on n’a pas six-cents ans, lui rappela Ron.
Malheureusement, les professeurs semblèrent donner raison à Hermione : ils donnaient aux élèves une tonne de devoirs pour les vacances de Pâques. Et il était difficile de se détendre quand Hermione passait son temps à réciter les douze usages du sang de dragon ou à faire des exercices avec sa baguette magique.

Page 5 : Hagrid à la bibliothèque.
Harry, Ron et Hermione passaient le plus clair de leur temps à travailler et à réviser à la bibliothèque. Ron aperçut Hagrid et l’interpella. Hagrid s’approcha en cachant maladroitement des livres derrière son dos. Il les regarda d’un air soupçonneux.
– J’espère que vous avez cessé de vous intéresser à Nicolas Flamel ?
– Oh, il y a longtemps que nous avons trouvé ce que nous cherchions, dit Ron d’un ton assuré. Et nous savons ce que garde ce chien. Il s’agit de la Pierre philo…
– Chut ! l’interrompit Hagrid. Parle moins fort, qu’est-ce qui te prend ?
Page 6 : Chut !
– Nous voulions justement vous poser quelques questions, intervint Harry. On se demandait ce qui a été prévu pour garde la Pierre en dehors de Touffu.
– Chut ! répéta Hagrid. Vous n’avez qu’à venir me voir un peu plus tard. Je ne vous promets rien, mais arrêtez de jacasser à ce sujet, les élèves ne sont pas censés savoir.
– Alors, à tout à l’heure, dit Harry.
Lorsqu’Hagrid fut parti, Ron alla se renseigner et s’étonna que le géant avait regardé différents livres sur les dragons *Les Différentes Espèces de dragon d’Angleterre et d’Irlande, De l’oeuf au brasier, Le Guide de l’amateur de dragons*.
– Hagrid a toujours rêvé d’avoir un dragon, dit Harry, il me l’a dit la première fois que je l’ai vu.
Page 7 : Histoires de dragons.
– L’élevage de dragon a été interdit par la Convention des Sorciers de 1709, tout le monde sait ça, lui révéla Ron. Comment veux-tu qu’on arrive à cacher notre existence aux Moldus si on garde un dragon dans son jardin ?
Ron apprit également à Harry qu’il existait des dragons Vert gallois et Noir des Hébrides en Grande -Bretagne.
– Le ministère de la Magie fait un sacré travail pour essayer de les cacher, je peux te le dire, ajouta Ron. A chaque fois qu’un Moldu en voit un, il faut lui jeter un sort pour qu’il oublie tout de suite.
– Je me demande vraiment ce que mijote Hagrid, dit Hermione.
Page 8 : Chez Hagrid.
Une heure plus tard, ils étaient chez Hagrid. Il faisait une chaleur étouffante à l’intérieur : un énorme feu ronflait dans la cheminée alors qu’au dehors la température était clémente. Lorsqu’Hagrid leur servit du thé, Harry alla droit au but et lui demanda s’il y avait d’autres protections pour la Pierre philosophale, mis à part Touffu. Hagrid refusa d’en parler, néanmoins, après les compliments d’Hermione

*- Vous savez tout ce qui se passe ici.

-Nous nous demandons en qui, à part vous, Dumbledore pouvait avoir une telle confiance*,

il leur révéla que plusieurs professeurs avaient travaillé pour créer des protections. Il y avait les professeurs Chourave, Flitwick, McGonagall, Quirrell, Dumbledore lui-même et le professeur Rogue.

Page 9 : Cacher ou protéger ?
Rogue avait aidé à protéger la Pierre ? Harry avait pensé à la même chose que Ron et Hermione. Si Rogue avait participé à la protection, il était facile pour lui de connaitre les sortilèges employés par les autres professeurs. Mais il devait encore encore ignorer celui de Quirrell et le moyen de passer devant Touffu. Ron, Harry et Hermione eurent la confirmation que seules deux personnes savaient comment passer devant le chien à trois têtes : Hagrid et Dumbledore.
Page 10 : Pour une partie de cartes.
– Hagrid, demanda Harry, est-ce qu’on pourrait ouvrir la fenêtre ? C’est un vrai chaudron ici.                          Le géant refusa tout en jetant un oeil à la cheminée, ce qui attira l’attention d’Harry. Au coeur des flammes, sous la bouilloire, il y avait un gros oeuf noir. Ron lui demanda combien il l’avait payé et Hagrid avoua qu’il l’avait gagné pendant une partie de cartes contre un voyageur de passage, la veille, dans un bar du
village d’à côté.
En montrant L’élevage des dragons pour l’agrément ou le commerce qu’il avait trouvé à la bibliothèque, Hagrid expliqua joyeusement qu’il fallait garder l’oeuf bien au chaud dans la cheminée. Ron était fasciné par l’oeuf, c’était un oeuf de Norvégien à crète, d’après l’ouvrage.
Page 11 : Inquiétude.
Ils avaient un nouveau sujet d’inquiétude : qu’arriverait-il à Hagrid si quelqu’un apprenait qu’il détenait un oeuf de dragon dans sa cabane ?
Quelques jours plus tard, pendant le petit-déjeuner, Hedwige apporta un message de la part d’Hagrid avec les simples mots : « Il est en train d’éclore ». Ron voulut y aller de suite mais Hermione l’en dissuada, ils avaient cours juste après et ils devaient éviter les ennuis. Au même moment, Malefoy passa près de leur table et Harry interrompit Hermione. Qu’avait-il entendu ?
Ils se mirent d’accord pour passer voir Hagrid pendant la récréation du matin.
Page 12 : Eclosion.
L’oeuf était posé sur la table. Il y avait de profondes crevasses dans la coquille et quelque chose remuait à l’intérieur. Ils s’assirent tous autour de la table et observèrent l’oeuf. Presque aussitôt, il y eut un craquement, la coquille s’ouvrit en deux et le bébé dragon en sortit.

Harry trouva qu’il ressemblait à un vieux parapluie noir tout fripé. Le dragon éternua et de petites flammes sortirent de sa gueule. *Ses ailes hérissées de pointes étaient énormes comparées à son corps grêle d’un noir de jais. Il avait un long museau avec des grandes narines, des cornes naissantes et de gros yeux orange et globuleux.* Hagrid le trouva magnifique. Il essaya de le caresser mais le dragon claqua des mâchoires en montrant de petits crocs pointus.
– Le brave petit, il a reconnu sa maman, s’exclama Hagrid.
Page 13 : La croissance d’un dragon …
– Hagrid, il faut combien de temps pour qu’un Norvégien à crête atteigne sa taille adulte, demanda Hermione.
Mais avant même qu’elle n’eut terminé sa question, Hagrid se leva d’un bond et se précipita vers la fenêtre. Un garçon avait regardé entre les rideaux et s’enfuyait à présent vers le château. Harry le reconnut : c’était Malefoy et il avait vu le dragon.
Page 14 : Que faire ?
Les jours qui suivirent, le sourire de Malefoy mit Harry, Ron et Hermione très mal à l’aise. Ils passaient leur temps libre chez Hagrid pour essayer de le raisonner.
– Relâchez-le dans la nature, le pressait Harry.
– Impossible, répondait Hagrid. Il est trop petit. Il mourrait.
En une semaine, la taille du dragon avait triplé et des volutes de fumée lui sortaient des naseaux.
– J’ai décidé de l’appeler Norbert, dit Hagrid avec des yeux embués. Il me connait bien maintenant, regardez, Norbert ! Norbert ! Où est maman ?
– Il a perdu la boule, murmura Ron à l’oreille de Harry.
Page 15 : Trouver une solution.
Harry rappela au géant que le dragon allait bientôt être aussi grand que la maison et que Malefoy pouvait à tout instant avertir Dumbledore. Mais Hagrid ne pouvait pas abandonner Norbert.
– Charlie, dit Harry.
– Toi aussi, tu perds la boule, dit Ron. Moi, je m’appelle Ron, tu te souviens ?
– Je voulais parler de Charlie, ton frère. Celui qui étudie les dragons en Roumanie.
On pourrait lui envoyer Norbert. Charlie s’occupera de lui et le relâchera dans la nature !
Hagrid finit par accepter qu’ils contactent Charlie pour lui demander de prendre en charge le dragon.
Page 16 : La réponse de Charlie.
Le mercredi suivant, tard dans la soirée, Harry et Hermione attendaient Ron dans la salle commune, il était parti aider Hagrid à s’occuper du dragon. *Ils le faisaient chacun leur tour.* Lorsqu’il revint, il avait une blessure à la main : Norbert l’avait mordu.
Avant qu’ils aillent se coucher, Hedwige frappa sur le carreau de la fenêtre. Elle apportait la réponse de Charlie :

Cher Ron,
Comment vas-tu?

Merci pour ta lettre.

Je serai ravi de m’occuper du Norvégien à crête, mais ce ne sera pas facile de l’amener jusqu’ici. Le mieux, c’est de le confier à des amis à moi qui doivent venir me voir la semaine prochaine. Mais il ne faut pas qu’ils se fassent prendre à transporter un dragon.
Pourriez-vous amener le dragon au sommet de la plus haute tour du château samedi à minuit ? Mes amis vous retrouveront à cet endroit et profiteront de l’obscurité pour emporter le dragon.
Envoie-moi ta réponse le plus vite possible.
Bises,
Charlie.
Page 17 : La main de Ron.
– Avec la cape d’invisibilité, ça ne devrait pas être trop difficile, dit Harry. La cape est suffisamment grande pour qu’on puisse y tenir à deux avec Norbert en plus.                                                                                        Ils acceptèrent : le plus important était de se débarrasser du dragon et de Malefoy. Mais le lendemain matin, il y eut un nouvel ennui : la main de Ron avait doublé de volume à cause de la morsure. Norbert devait être un dragon venimeux. Ron n’avait pas d’autres choix que d’aller à l’infirmerie et d’y passer quelques jours.
Page 18 : A l’infirmerie.
A la fin de la journée, Harry et Hermione se précipitèrent à l’infirmerie où Ron, en piteux état, était au lit. Il leur apprit que Malefoy lui avait rendu visite, racontant à Mme Pomfresh qu’il voulait lui emprunter un livre, alors qu’il voulait juste se moquer de lui.
Tout serait terminé samedi à minuit lui promit Hermione pour l’apaiser, mais Ron, se redressa brusquement de son lit, le visage en sueur.
– Samedi à minuit ! Oh, non ! Oh, non ! Je viens de me souvenir. J’ai laissé la lettre de Charlie dans le livre que Malefoy a emporté ! Il va savoir qu’on essaye de se débarrasser de Norbert.
Harry et Hermione ne purent répondre, Madame Pomfresh vint leur dire qu’il fallait laisser Ron tranquille, il avait besoin de dormir.
Page 19 : Programme à respecter.
Harry et Hermione n’avaient d’autres choix que de respecter le programme. Ils n’avaient plus le temps d’envoyer un autre hibou à Charlie. Mais ils avaient l’avantage de la cape d’invisibilité car Malefoy n’était pas au courant de son existence.
Le samedi soir, Hagrid mit Norbert dans une grande boite pour le voyage, après lui avoir fait ses adieux.
– Au revoir, Norbert, sanglota Hagrid. Maman ne t’oubliera jamais !
Harry et Hermione se glissèrent sous la cape d’invisibilité avec Norbert et retournèrent au château.

Page 20 : Sur le chemin.
Sur le chemin vers la plus haute tour, ils tombèrent pour leur plus grand bonheur sur le professeur McGonagall qui tenait Malefoy par l’oreille. Malefoy était en train de balancer le plan de Harry avec le dragon mais McGonagall n’en croyait pas un mot, elle lui promit une retenue et enleva vingt points à Serpentard.
Harry et Hermione, sous la cape d’invisibilité, admirèrent le spectacle avant de reprendre leur route. Ils montèrent les escaliers de la tour, retirèrent la cape d’invisibilité et attendirent sur le balcon.
Page 21 : Livraison.
Dix minutes plus tard, quatre personnes surgirent de l’obscurité sur des balais.
Les amis de Charlie avaient fabriqué un harnais accroché entre leur balai pour pouvoir transporter Norbert. Tout le monde s’y mit pour attacher soigneusement le dragon puis Harry et Hermione échangèrent des poignées de mains avec les autres en les remerciant chaleureusement.
Harry et Hermione virent bientôt la boite à dragon s’éloigner dans le ciel puis disparaitre au loin.
Page 22 : Quel bonheur …
Le coeur léger et les bras libres, ils redescendirent les escaliers. Ils étaient débarrassés du dragon et Malefoy avait une punition. Plus rien ne pouvait gâcher leur bonheur.
Sauf peut-être Rusard qui les attendait au pied de la tour.
– Je crois bien que nous allons avoir des ennuis jeunes gens, murmura-t-il.
Harry et Hermione réalisèrent qu’ils avaient oublié la cape d’invisibilité au sommet de la tour.
Page 23 : A suivre …

 

 

Lecture: Chapitre 13 Nicolas Flamel T1 Harry Potter génially

les génially-ssimes de Dorothée

Page 3 : La fin des vacances.
Dumbledore avait convaincu Harry de ne pas chercher le Miroir du Riséd, alors, pendant le reste des vacances de Noël, la cape d’invisibilité resta au fond de sa valise. Mais c’était impossible d’oublier ce qu’il y avait vu et Harry commença à faire des cauchemars, rêvant sans cesse que ses parents disparassaient dans un éclair de lumière verte accompagné d’un petit rire aigrelet? se dit de paroles, d’un ton un peu blessants.
Page 4 : Rentrée.
Lorsque Hermione fit son retour à Poudlard, la veille de la reprise des cours, vit les choses différemment : elle était horrifiée qu’Harry se soit promené dans les couloirs la nuit (« Si Rusard t’avais attrapé! ») et déçue qu’ils n’aient rien trouvé à propos de Nicolas Flamel.
Dès le début du deuxième trimestre, ils recommencèrent à feuilleter des livres de la bibliothèque pendant les récréations. Harry était persuadé qu’il avait déjà lu ce nom quelque part.
Page 5 : Reprise du Quidditch
Il avait moins de temps que les deux autres car les entrainements de Quidditch reprirent et Dubois faisait travailler son équipe plus que jamais. Le prochain match allait être contre les Poufsouffle et s’ils gagnaient cette rencontre, les Gryffondor passeraient devant les Serpentard dans la course au championnat pour la première fois depuis sept ans.
A la fin d’un entrainement, Dubois apprit à son équipe que le match contre Poufsouffle allait être arbitré par le professeur Rogue. Il ajouta qu’il faudrait être irréprochable pendant ce match pour ne pas que Rogue avantage les Poufsouffle.
Même les jumeaux Weasley ne trouvèrent rien à redire.
Page 6 : Jouer ou ne pas jouer.
A la fin de la séance, Harry retourna rapidement à la salle commune, Hermione et Ron jouaient aux échecs. C’était le seul domaine où Ron était plus fort qu’elle et aux yeux de Ron et Harry, rien ne pouvait lui faire plus de bien. Lorsque Harry leur annonça la nouvelle sur Rogue, les deux furent formels : Harry ne devait pas jouer !
– Tu n’as qu’à dire que tu es malade.
– Fais semblant de t’être cassé la jambe, suggéra Hermione.
– Ou casse-toi la jambe pour de bon, dit Ron.
– Impossible, répondit Harry. Il n’y a pas d’attrapeur remplaçant dans notre équipe.
Si je déclare forfait, Gryffondor ne pourra pas jouer du tout.
Page 7 : Les (més) aventures de Neville.
A cet instant, Neville atterrit à plat ventre dans la salle commune. Ses jambes étaient collées l’une contre l’autre à cause du maléfice du Bloque-jambes. Tout le monde éclata de rire, sauf Hermione qui prononça la formule magique pour annuler le maléfice. Neville expliqua que c’était l’oeuvre de Malefoy qu’il avait croisé devant la bibliothèque. Hermione lui conseilla d’aller voir McGonagall et Ron de se défendre. Neville était sur le point de fondre en larmes, il pensait qu’il n’était pas assez courageux pour être chez les Gryffondor.
Page 8 : Chocogrenouille
Harry lui offrit le dernier chocogrenouille qu’il avait eu pour Noël et lui affirma :
– Tu vaux douze fois mieux que Malefoy. C’est le Choixpeau magique qui a décidé de t’envoyer à Gryffondor, non ? Et Malefoy, où est-il, lui ? Chez ces horribles Serpentard !
Avec un petit sourire, Neville monta dans leur dortoir pour aller se coucher en laissant à Harry la carte des sorciers et sorcières célèbres qu’il y avait dans le chocogrenouille. C’était Albus Dumbledore. Soudain, Harry eut comme un flash (**train**). C’était là qu’Harry avait vu le nom de Nicolas Flamel, sur la description de cette carte, le jour où il avait pris le train pour venir à Poudlard ! Il lut à haute voix la description de la carte : « Dumbledore s’est notamment rendu célèbre en écrasant en 1945 le mage Grindelwald, de sinistre mémoire. Il travailla en étroite collaboration avec l’alchimiste Nicolas Flamel et on lui doit la découverte des propriétés du sang de dragon ! »
Page 9 : Nicolas Flamel (1)
Hermione se leva d’un bond pour aller chercher un vieux livre dans le dortoir des filles. Elle le feuilleta rapidement avant de s’arrêter à la bonne page.
– Je le savais ! Nicolas Flamel est le seul alchimiste qui ait réussi à fabriquer la Pierre philosophale.
– La quoi, dirent Harry et Ron en coeur.
Elle poussa le livre vers eux pour qu’ils puissent lire ensemble : Les anciennes recherches alchimiques avaient pour objet de fabriquer la Pierre philosophale, une substance légendaire dotée de pouvoirs étonnants. Cette Pierre a en effet le propriété de transformer n’importe quel métal en or pur. Elle produit également l’élixir de longue vie qui rend immortel celui qui le boit.
Au cours des siècles, de nombreux témoignages ont fait état de la réalité de la Pierre philosophale, mais la seule qui reste vraiment de nos jours est l’oeuvre de Nicolas Flamel, le célèbre alchimiste et amateur d’opéra qui a célébré récemment son six-cent-soixante-cinquième anniversaire et mène une vie paisible dans le Devon en compagnie de son épouse Pernelle (six-cent-cinquante-huit ans).
Page 10 : Nicolas Flamel (2)
C’était donc cette pierre que gardait Touffu au deuxième étage et que Rogue essayait de voler.
– Une pierre qui fabrique de l’or et qui te rend immortel ! N’importe qui la voudrait pour lui tout seul, dit Harry.
– Pas étonnant qu’on ait rien trouvé sur Nicolas Flamel dans « Etudes des récents de progrès de la sorcellerie », ajouta Ron. Il n’est plus de toute première jeunesse s’il a six-cent-soixante-cinq ans.
Page 11 : Le quotidien de Harry.
A mesure que le temps passait, Harry était de plus en plus nerveux pour son match contre les Poufsouffle et il ne voulait pas se défiler. Il avait l’abominable impression de tomber sur Rogue partout où il allait et les cours de potions étaient devenus un cauchemar hebdomadaire.
Ron et Hermione s’étaient entrainés en secret à jeter le maléfice du Bloque- jambes *ils avaient emprunté l’idée à Malefoy* au cas où ils devraient s’en servir contre Rogue.
Page 12 : Avant match.
Dans les vestiaires, Olivier Dubois demanda à Harry d’attraper le Vif d’Or le plus vite possible pour ne pas donner à Rogue le temps de favoriser Poufsouffle.
– Toute l’école est là, annonça Fred Weasley en jetant un coup d’oeil par la porte. Même… Nom d’un chaudron! Dumbledore en personne est venu assister au match!
Harry en ressentit un tel soulagement qu’il faillit éclater de rire car Rogue n’oserait jamais lui faire du mal sous les yeux du directeur.
Page 13 : Dans les gradins
– N’oublie pas la formule, murmura Hermione à Ron alors qu’ils s’intallaient à côté de Neville dans les gradins, c’est Locomotor Mortis.
Malefoy passa derrière eux avec Crabbe et Goyle et comme à son habitude, celui-ci les provoqua.
Au moment où le match commença, Ron et Neville sautèrent sur Malefoy, Crabbe et Goyle. Alors que Rogue avait déjà accordé deux penalty pour les Poufsouffle, les garçons étaient engagés dans un tourbillon de poings et de pieds.
– Ron ! Ron où es-tu ? Le match est fini ! Harry a gagné ! On a gagné ! Gryffondor prend la tête du championnat, hurla Hermione en dansant sur son banc.
Harry avait attrapé le Vif d’Or rapidement, le match n’avait même pas duré cinq minutes. Alors que les supporters de Gryffondor envahissaient le terrain, Dumbledore félicita Harry et Rogue cracha par terre de dépit.
Page 15 : Après le match (1).
Un peu plus tard, alors que Harry quittait seul les vestiaires avec son Nimbus 2000 sur l’épaule, jamais il ne s’était senti aussi heureux. Il avait accomplit quelque chose dont il pouvait être fier, il n’était plus qu’un nom célèbre. Il repensa au match les supporters de Gryffondor, le nez ensanglanté de Ron, Hermione au loin qui sautait sur place.
Page 16 : Après le match (2).
Gryffondor avait pris la tête du championnat, il avait réussit cet exploit, et il avait affronté Rogue.
D’ailleurs, à propos de Rogue … Harry aperçut une silhouette encapuchonnée sortir du château et filer en direction de la Forêt Interdite. Harry reconnut la démarche de Rogue et décida de monter sur son Nimbus 2000 pour le suivre par les airs.
Page 17 : La Forêt Interdite.
Harry décrivit des cercles au dessus de la forêt en volant de plus en plus bas. Peu après, il entendit des voix. Harry atterrit sur une branche d’un grand chêne. Il aperçut Rogue dans une clairière, il était avec le professeur Quirrell, ils avaient l’air de se disputer. Harry tendit l’oreille. Quirrell bégayait encore plus que d’habitude. Rogue mentionna la Pierre philosophale et lui demanda :
– Vous avez trouvé comment passer devant cette bestiole sans se faire dévorer?
Page 18 : Dans la Forêt …
Quirrell continuait de bégayer. Rogue lui demanda ensuite avec ironie s’il ne voulait pas qu’ils soient ennemis, lui demanda quelques formules magiques dont il avait le secret. Quirrell bégayait de nouveau.
– Très bien, l’interrompit Rogue. Nous aurons bientôt une autre conversation, lorsque vous aurez eu le temps de réfléchir et de choisir votre camp.
Page 19 : Ron est heureux.
Harry retrouva Ron et Hermione au château. Ron exultait : Gryffondor avait gagné, il avait collé un oeil au beurre noir à Malefoy et Neville avait essayé de s’attaquer à Crabbe et Goyle, même s’il était toujours dans les pommes sous l’attention bienveillante de Madame Pomfresh.
Page 20 : Ils avaient raison.
Fred et George avaient volé des gâteaux et autre trucs dans la cuisine et à la Tour Gryffondor, la fête n’attendant plus que Harry.
Celui-ci emmena Ron et Hermione à l’écart dans une salle vide et leur raconta ce qu’il venait de voir et entendre.
– On avait deviné juste. Il s’agit bien de la Pierre philosophale. Rogue essaye de la voler et il veut obliger Quirrell à l’aider. Il y a sûrement d’autres choses pour protéger la pierre, en plus de Touffu. Des tas de sortilèges, probablement , et Quirrell doit connaitre les formules magiques pour les neutraliser.
– Ce qui veut dire que pour protéger la Pierre, il faut que Quirrell tienne tête à Rogue, dit Hermione, inquiète.
– Dans ce cas, elle aura bientôt disparu … conclut Ron.
Page 21 : A suivre …

 

Lecture: Chapitre 12 Le miroir du Rised T1 Harry Potter génially

les génially-ssimes de Dorothée

Page 3 : L’hiver s’installe.
Noël approchait. A la mi-décembre, la neige avait recouvert le château de Poudlard et ses environs. Fred et George Weasley avaient été punis pour avoir ensorcelé des boules de neige qui suivaient Quirrell partout où il allait en visant son turban.

Page 4 : Bientôt les vacances.
Tout le monde attendait les vacances avec impatience. Depuis la défaite de Serpentard, Malefoy était plus désagréable que jamais.

Jaloux car tout le monde avait été impressionné par la virtuosité avec laquelle Harry avait réussi à s’accrocher à son balai, Drago Malefoy se consolait en critiquant ceux qui devaient rester à Poudlard pour Noël, en visant Harry tout particulièrement.
Page 5 : Projet pour les vacances.
Harry n’avait pas l’intention de retourner chez les Dursley pour les vacances de Noël, il avait été dans les premiers à s’inscrire pour rester à Poudlard auprès du Professeur McGonagall et il en était très heureux. Les quatre frères Weasley allaient également rester, Mr et Mrs Weasley aller rendre visite à Charlie en Roumanie. Hermione, quant à elle, allait rentrer chez ses parents.
Page 6 : Sapin de noël et points en moins.
En sortant d’un cours de potion, il rencontrèrent un gigantesque sapin avec des bottes qui trahissait la présence d’Hagrid.

Malefoy se moqua une nouvelle fois de la famille de Ron. Au moment où Ron se rua sur Malefoy, Rogue arriva par les escaliers. Il fit perdre cinq points à la maison Gryffondor pour le comportement de Ron : « C’est possible Hagrid, mais il est interdit de se battre à Poudlard », répliqua Rogue après la tentative de Hagrid de le défendre. « Il a été provoqué. Malefoy a insulté sa famille. » Pour leur changer les idées, Hagrid proposa à Ron, Harry et Hermione de l’accompagner à la Grande Salle. « Allons, un peu de gaité. C’est bientôt Noël ».
Page 7 : La Grande Salle.
Le château était décoré pour Noël. La Grande Salle était magnifique. Des guirlandes de gui et de houx étaient suspendues aux murs et pas moins d’une douzaine d’arbres de Noël se dressaient tout autour de la salle. Certains recouverts de glaçons scintillants, d’autres de centaines de chandelles allumées.

Page 8 : La bibliothèque.
Il ne restait plus qu’un jour avant les vacances et Hermione dit aux garçons qu’ils devraient continuer leurs recherches sur Nicolas Flamel pendant son absence. Ça faisait plus de deux semaines qu’ils passaient le plus clair de leur temps libre à feuilleter chaque bouquin de la bibliothèque, sans succès. Ils ne savaient pas par
où commencer, car ils ignoraient ce que Nicolas Flamel avait fait qui soit digne de figurer dans un livre. Il n’était pas dans Les Grands Sorciers du XXème Siècle, ni dans Les noms célèbres du monde magique contemporain, ni dans Les Grandes Découvertes Magiques, encore moins dans Etudes des récents progrès de la sorcellerie. Il restait encore des milliers et des milliers de livres et ils n’avaient pas renoncé pour autant.
Page 9 : La réserve.
Il restait encore les livres de la réserve mais les première année n’étaient pas autorisées à y accéder, car ils traitaient de magie noire, une matière non étudiées à Poudlard. Seuls les étudiants de septième année, avec une autorisation d’un professeur et dans le cadre de recherches sur la défense contre les forces du mal,  pouvaient exceptionnellement les consulter.
Page 10 : Début de vacances.
Les vacances commencèrent et Harry et Ron n’avaient pas le temps de penser à Nicolas Flamel. Ils passèrent tout leur temps libre à s’amuser. Ils avaient le dortoir pour eux seuls et la salle commune ne rassemblait plus grand monde. Ils restaient des heures assis dans les meilleurs fauteuils, près de la cheminée, à manger ce qu’ils faisaient cuire à la broche (pain, pancakes, marshmallows) tout en échafaudant des plans irréalisables pour faire renvoyer Malfoy de l’école.
Page 11 : Les Echecs, version sorcier.
Ron apprit à Harry à jouer aux échecs version sorcier. Les règles étaient les mêmes que chez les moldus mais les pièces étaient vivantes, ce qui donnait l’impression de diriger une armée en pleine bataille. Harry ne savait pas très bien jouer et les pièces contestaient sans cesse ses décisions.

Page 12 : Matin de Noël.
La veille de Noël, Harry se coucha en pensant au lendemain. Ce serait sans aucun doute une merveilleuse journée, il n’en attendait pas plus. Cependant, au réveil de ce matin de Noël, Harry eut la surprise de voir qu’un petit tas de paquets l’attendait au pied de son lit : ses cadeaux de Noël. Il ne s’attendait pas à en
avoir, surtout autant.

Page 13 : Harry déballe ses cadeaux.
Dans les paquets, Harry trouva une flûte en bois, faite à la main par Hagrid

et un pull vert émeraude à la mode Weasley tricoté à la main par madame Weasley car Ron avait dit à sa mère qu’Harry n’aurait pas de cadeaux. Il reçut également des confiseries comme des fondants du chaudron de la part de Mrs Weasley ou des chocogrenouilles envoyés par Hermione. Il reçut même un cadeau de la part des Dursley : une simple pièce de cinquante centimes scotché sur un morceau de papier, pièce qu’il donna à Ron tant sa forme l’intriguait.
Page 14 : Dernier cadeau.
Et pour finir, Harry ouvrit son dernier cadeau :

un morceau de tissu très léger, d’une teinte argentée glissa sur le sol où il forma un petit tas aux reflets luisants. Ron en resta bouche bée.
– C’est une cape d’invisibilité. J’en suis sûr, maintenant. Essaye-la.
Harry ramassa la cape avant de la jeter sur ses épaules et Ron poussa un cri. Il ne restait que sa tête flottant dans les airs, constata-t-il en se regardant dans un miroir.

Page 15 : Cadeau et héritage.
Ron trouva un mot accompagnant le cadeau.

Il n’y avait pas de signature. Harry avait un sentiment étrange : cette cape avait appartenu à son père. Qui avait bien pu la lui envoyer ?
Page 16 : G et F.
Harry n’eut pas le temps de penser à quoi que ce soit d’autres car les jumeaux Weasley débarquèrent dans leur dortoir, Harry cacha aussitôt sa cape d’invisibilité. Il ne voulait partager son secret avec personne d’autre. Fred et George remarquèrent avec amusement le pull de Harry puis se moquèrent des leurs qui étaient les seuls à être ornés d’un F jaune pour l’un et d’un G jaune pour l’autre, comme s’ils ne connaissaient pas leur prénom, arguant : « on est pas idiots, on sait très bien qu’on s’appelle Greg et Forge ».
Page 17 : Repas de Noël (1)
Jamais Harry n’avait passé un aussi bon réveillon. C’était une véritable fête. Plein de bonnes choses à manger dindes rôties, saucisses grillées, sauces onctueuses, confitures d’airelles, des pétards surprises qui offraient des cadeaux pas de jouets en plastique et de chapeaux en papier crépon comme chez les Dursley. Celui que Harry partagea avec Fred explosa comme un canon en les enveloppant d’une fumée bleue, il en sortit
un chapeau de contre-amiral et des souris blanches vivantes, des bûches de Noël et du pudding en dessert
avec des mornilles à l’intérieur. Percy avait failli se casser une dent.
Page 18 : Repas de Noël (2)
Le professeur Dumbledore riait aux histoires du professeur Flitwick et Hagrid, complètement ivre, fit un bisou sur la joue du professeur McGonagall qui gloussa, les joues rouges et le chapeau de travers.

Harry quitta la table les bras chargés de cadeaux découverts dans les pétards surprises comme des ballons lumineux increvables, kit pour faire pousser des verrues et un jeu d’échecs version sorcier.

Page 19 : Après-midi de Noël.
Harry passa l’après-midi à faire des batailles de boules de neige avec les Weasley puis, mouillés, frigorifiés et essouflés,

ils rentrèrent à l’abri dans la tour Gryffondor. Harry étrenna son jeu d’échecs et essaya de battre Ron, toujours sans succès.
A la fin de la journée, ils allèrent tous prendre le thé dans la Grande Salle avec des sandwichs à la dinde, de petites crêpes, de gâteaux à la confiture et et de pudding de Noël avant de rentrer se coucher. Somnolents, Harry et Ron regardèrent Percy se lancer à la poursuite de Fred et de George qui avaient volé son insigne de Préfet.
Page 20 : Soirée de Noël.
Jamais Harry ne s’était autant amusé à Noël. La cape d’invisibilité et son mystérieux expéditeur n’avaient cessé de lui tourner dans la tête tout au long de la journée. Alors que Ron s’endormit aussitôt, Harry prit la cape qu’il avait cachée sous son lit. Elle avait appartenu à son père. L’étoffe était légère comme un
souffle d’air, plus douce que de la soie.

Page 21 : Fais-en bon usage.
« Fais-en bon usage » était-il écrit sur le mot. Harry voulait l’essayer, il s’enveloppa de la cape. Désormais le château tout entier lui était ouvert. C’était la cape de son père, cette fois, la première fois, il voulait être seul. Harry quitta la salle commune de Gryffondor et décida d’aller dans la réserve de la bibliothèque.

Il pourrait passer le temps qu’il faudrait pour découvrir qui était Nicolas Flamel.
Page 22 : Les livres de la Réserve.
Il faisait tellement sombre qu’il dut allumer une lampe pour voir où il allait. Harry parcourut les rangées de livres. Il y en avait de toutes sortes. Certains formaient des mots qu’il ne comprenait pas et d’autres n’avaient même pas de titre. Il avait l’horrible impression d’entendre des chuchotements qui provenaient des livres,
comme s’ils savaient que quelqu’un se trouvait là qui n’aurait pas dû y être. Il fallait bien commencer quelque part, Harry posa sa lampe et regarda l’étagère du bas.
Page 23 : Un livre, un cri, une fuite.
Harry prit un livre qui attira son attention. Il était si lourd qu’il le fit tomber par terre. Il s’ouvrit. Soudain un hurlement, à glacer le sang, retentit dans le silence de la bibliothèque. C’était le livre qui criait.

Dans la panique Harry tomba par terre et renversa sa lampe qui s’éteignit instantanément. Il referma le livre et le rangea avant de prendre la fuite sans regarder où il allait.
Page 24 : Fuite.
Harry tomba nez à nez avec Rusard, les yeux pâles et furieux du gardien ne le voyaient pas, il réussit à se faufiler entre lui et le mur et fonça dans le couloir. Harry ne savait pas où il était, il s’arrêta pour écouter ce qu’il se passait. Il entendit la voix de Rusard : il avertissait un professeur que quelqu’un venait de roder la nuit dans la bibliothèque. Harry reconnut avec horreur la voix de Rogue .
Ils les entendit se rapprocher. Harry aperçut une porte entrouverte et s’y engouffra sans bruit. A son grand soulagement, le professeur et le concierge ne continuèrent leur chemin.
Page 25 : Le Miroir.
Harry se trouvait à présent dans une salle de classe désaffectée. Quelque chose attira son attention : un énorme et magnifique miroir posé contre le mur d’en face. Harry déchiffra l’inscription suivante au-dessus du miroir : « riséd elrue ocnot edsi amega siv notsap ert nomen ej. » Harry retira sa cape et s’en approcha.
Soudain il sursauta et se retourna, une main sur la bouche pour étouffer un cri d’horreur. Son reflet était apparu mais il n’était pas seul, une dizaine de personnes se tenaient derrière lui. La pièce était pourtant vide. Harry était seul.
Page 26 : Sa famille (1)
Il observa le miroir à nouveau.

Ils étaient toujours là malgré la pièce vide. Une femme souriait en lui faisant des signes de la main. Elle était très belle, elle avait des cheveux auburn et ses yeux … « Ses yeux sont comme les miens » pensa Harry en s’approchant un peu plus du miroir. D’un vert brillant et de même forme.
Il s’aperçut alors que la femme souriait et pleurait en même temps.
Page 27 : Sa famille (2)
Il y avait un homme à côté d’elle qui la tenait par l’épaule. Il était grand, mince, avec des cheveux noirs. Il avait des lunettes et ses cheveux étaient très mal coiffés. Il avait des épis qui dépassaient à l’arrière de son crâne, tout comme Harry.
Page 28 : Sa famille (3)
– Maman, murmura-t-il. Papa ?
Ses parents le regardaient en souriant. Pour la première fois de sa vie, Harry avait sa famille devant les yeux. Il avait les mains plaquées contre le miroir comme s’il espérait passer au travers. Quelque chose lui faisait mal à l’intérieur de son corps: un mélange de joie et de tristesse. Harry ne se rendit pas compte du temps qu’il passa devant le miroir. Il promit à sa mère de revenir avant de quitter la pièce.
Page 29 : Le lendemain.
Le lendemain, il raconta à Ron ce qu’il avait vécu et lui proposa de l’accompagner le soir-même. Harry avait bien l’intention d’y retourner. Il en avait presque oublié Flamel. Il se fichait à présent de ce chien à trois têtes et de ce qu’il gardait.
Harry voulait juste revoir sa famille. Le problème, c’est qu’il n’avait pas très bien retenu le chemin pour retrouver la pièce avec le miroir. La nuit tomba. Harry et Ron, tous les deux sous la cape d’invisibilité, mirent une bonne heure à retrouver la pièce.
Page 30 : Ce que tu vois ...
Ils étaient tous là, son père et sa mère sourirent en revoyant leur fils. Ron ne les voyait pas, il vit autre chose: il se voyait plus vieux, préfet en chef et capitaine de l’équipe de Gryffondor avec la coupe de Quidditch à la main.

Ron demanda si ce miroir montrait l’avenir, Harry se dit que c’était impossible. Toute la famille
Potter était morte. Peu après, ils entendirent un bruit dans le couloir. Harry voulut rester mais Ron réussit à le tirer hors de la salle.
Page 31 : Le Miroir du Riséd.
Le lendemain, Harry n’avait pas le moral. Il ne pensait qu’à une seule chose:  retourner devant le miroir. Bien que Ron était contre, Harry décida d’y retourner le soir. Assis par terre, devant le miroir, il ne décrochait pas les yeux de ses parents lorsqu’une personne prononça son nom derrière lui.
– Alors? Tu es encore là, Harry ?
Albus Dumbledore ne paraissait pas en colère. Il vint s’asseoir par terre, à côté de Harry et lui parla:
– Comme des centaines de personnes avant toi, tu as découvert le bonheur de contempler le Miroir du Riséd.

Page 32 : Ce que le miroir nous montre.
Dumbledore semblait être au courant de ce que voyait Harry et Ron. Harry lui demanda comment il savait tout ça et Dumbledore lui répondit qu’il n’avait pas besoin de cape pour devenir invisible. Ensuite il lui demanda s’il avait compris comment fonctionnait le miroir mais Harry n’en était pas sûr.
– Pour l’homme le plus heureux de la terre, le miroir du Risèd ne serait qu’un miroir ordinaire, il n’y verrait que son reflet.
– Il nous montre ce que nous voulons voir …
Page 33 : Ce que notre coeur désir.
– Oui et non, répondit Dumbledore, il ne montre rien d’autre que le désir le plus profond, le plus cher que nous ayons au fond de notre coeur. Toi qui n’as jamais connu ta famille, tu l’as vue soudain devant toi. Ronald Weasley qui a toujours vécu dans l’ombre de ses frères, s’est vu enfin tout seul, couvert de gloire et
d’honneurs. Mais ce miroir ne peut apporter ni la connaissance ni la vérité. Des hommes ont dépéri ou sont devenus fous en contemplant ce qu’ils y voyaient car ils ne savaient plus si ce que le miroir leur montrait, était réel ou même possible.
Page 34 : Et vous, que voyez-vous ?
Dumbledore annonça ensuite que le miroir serait déménagé le lendemain et demanda à Harry de ne pas essayer de le retrouver.
– Ça ne fait pas grand bien de s’installer dans les rêves en oubliant de vivre, souviens-toi de ça. Et maintenant remets donc cette cape merveilleuse et retourne te coucher.
Avant de partir, Harry demanda au professeur ce qu’il voyait dans le miroir. Dumbledore répondit qu’il se voyait avec une paire de chaussettes de laine à la main. Il ajouta que Noël venait de passer et qu’il n’en avait pas reçu une paire. Les gens s’obstinaient à lui offrir des livres.
Page 35 : Question personnelle.
Harry retourna dans le dortoir des Gryffondor et se demanda si Dumbledore lui avait bien répondu la vérité. Mais après tout, c’était peut-être une question un peu trop personnelle.

 

Joyeux Noël!

Lecture: Chapitre 11 Le match de Quidditch T1 Harry Potter génially

les génially-ssimes de Dorothée

 

Page 3 : La saison de Quidditch commence.
Le temps froid de novembre annonça le début de la saison de Quidditch et Gryffondor allait bientôt affronter Serpentard. Presque personne n’avait vu Harry s’entrainer. Il était devenu l’arme secrète de l’équipe et Dubois le gardait soigneusement à l’écart. Il y avait eu des fuites, cependant, et l’on savait qu’il jouerait au poste d’attrapeur. Sa nouvelle amitié avec Hermione lui avait été bien utile, elle l’aidait à faire ses devoirs quand il passait trop de temps aux entrainements

et elle lui avait également prêté le livre «Le Quidditch à travers les âges».

Page 4 : Le Quidditch à travers les âges.

 

Harry apprit dans ce livre qu’il existait sept-cents fautes possibles au Quidditch et qu’elles avaient toutes été commises au cours d’un seul match de Coupe du Monde en 1473. Que les attrapeurs étaient généralement les joueurs les plus petits et les plus rapides et qu’ils étaient exposés aux accidents les plus graves. Que des arbitres avaient parfois disparu pour réapparaître des mois plus tard dans le désert du Sahara et qu’enfin on mourait rarement au cours des matches de Quidditch.
Page 5 : Culpabilité ou injustice ?
La veille du match, la température était glaciale à l’extérieur du château, mais Hermione avait réussi à fabriquer par un tour de magie un feu vif et clair qu’elle pouvait transporter dans un bocal de confiture et qui répandait une douce chaleur.

 

Le professeur de potion passa devant eux et Harry remarqua qu’il boitait. Rogue décela sans doute une vague culpabilité dans l’expression de leur visage et il clopina droit vers eux. Il n’avait pas vu le feu, mais, de toute évidence, il cherchait quelque chose à leur reprocher. Il confisqua «Le Quidditch à travers les âges» en prétextant qu’il était interdit de sortir un livre des murs de l’école, règle qui était bien évidemment fausse. Rogue enleva cinq points à Gryffondor avant de s’en aller en claudiquant.
Page 6 : Harry tourne en rond.
La salle commune de Gryffondor était particulièrement bruyante, ce soir-là. Harry, Ron et Hermione étaient assis près de la fenêtre. Hermione vérifiait leurs devoirs pour le cours d’enchantements. Harry voulait récupérer son livre en espérant que la lecture l’aiderait à se détendre avant le match du lendemain. Il
annonça soudain à Ron et Hermione qu’il avait l’intention d’aller voir Rogue pour lui demander son livre.
– Moi, je reste ici, répondirent en chœur les deux autres.
Harry pensait que Rogue ne pourrait pas refuser si d’autres professeurs étaient présents.
Page 7 : La salle des professeurs.
Il se rendit devant la salle des professeurs, frappa plusieurs fois à la porte mais personne ne répondit. Il voulut vérifier si Rogue n’avait pas laissé le livre dans la salle, entrouvrit la porte et se figea d’horreur. Rogue et Rusard étaient seuls dans la pièce. Rogue avait relevé sa robe de sorcier au-dessus des genoux et Harry vit
une blessure sanglante sur une de ses jambes. Rusard avait préparé des pansements et les donnait à Rogue.
– Sale bestiole, disait celui-ci. Comment voulez-vous qu’on surveille ses trois têtes à la fois ?
Harry essaya de refermer la porte en silence, mais…
– POTTER !
Le visage déformé par la fureur, Rogue laissa aussitôt retomber le bas de sa robe pour cacher sa jambe.   Page 8 : C’est Rogue !
Harry remonta à toute vitesse dans la salle commune de Gryffondor et s’empressa de raconter à Ron et à Hermione ce qu’il venait de voir. Rogue avait essayé de passer devant le chien à trois têtes le soir d’Halloween et c’était sans doute lui qui avait fait entrer le troll, conclut Harry. Rogue essayait donc de
retrouver ce que le chien gardait.

Page 9 : Le match va bientôt commencer.
Au matin, le ciel était clair, l’air sec et froid. Harry n’arrivait à rien manger pendant le petit-déjeuner, l’approche de son premier match lui nouait l’estomac. Vers onze heures, toute l’école était rassemblée sur les gradins du stade. De nombreux élèves étaient équipés de jumelles. Ron, Hermione, Neville, Seamus et
Dean s’étaient assis côte à côte tout en haut et avaient déployé une grande bannière sur un des draps que Croûtard avait détruits. Ils y avaient écrit : «Potter Président». Hermione avait même réussi un tour de magie qui avait rendu les lettres lumineuses.

Page 10 : Dans les vestiaires.
Pendant ce temps, dans les vestiaires, Harry et les autres joueurs revêtaient la robe rouge de leur équipe.

Les Serpentard, eux, seraient habillés en vert. Olivier Dubois fit un petit discours : «C’est la meilleure équipe que nous ayons eue à Gryffondor depuis des années. On va gagner, je le sais.» Harry, les jambes tremblantes, suivit Fred et George sur le terrain où ils furent accueillis par des acclamations enthousiastes.                     Page 11 : Le match commence.
Debout au milieu du terrain, son balai à la main, Madame Bibine était chargée d’arbitrer le match.

– Je veux que la rencontre soit placée sous le signe du fair-play, prévint-elle lorsque tous les joueurs se furent rassemblés autour d’elle.
Harry remarqua qu’elle s’adressait tout particulièrement à Marcus Flint, le capitaine de l’équipe des Serpentard. Flint semblait avoir du sang de troll dans les veines.
Au coup de sifflet, les quinze balais décollèrent et le match commença. Tout allait très vite. Les poursuiveurs de l’équipe de Gryffondor marquèrent rapidement le premier but qui rapporta dix points.

Page 12 : Dans les gradins.
Sur les gradins, pendant que les Gryffondor saluèrent l’exploit, Hagrid, jumelles à la main, rejoignit Ron et Hermione en expliquant que ce n’était pas la même expérience que de regarder le match des gradins que depuis sa cabane.

Le commentaire du match était assuré par Lee Jordan, un ami des jumeaux Weasley et le professeur McGonagall le surveillait de près, car il n’était pas très partial.
Page 13 : Faute.
Harry, quant à lui, faisait le tour du terrain dans l’espoir de trouver le Vif d’or. Et c’est après avoir évité un cognard qu’il vit un éclat d’or briller dans les airs.
L’attrapeur de Serpentard et lui foncèrent après le vif d’or mais Harry était plus rapide.
Marcus Flint essaya de bloquer Harry et le Nimbus 2000 dévia violemment de sa trajectoire. Harry, cramponné au manche, parvint de justesse à se maintenir sur son balai.
– Faute ! hurlèrent les supporters de Gryffondor.
Page 14 : Rodéo.
Bien évidemment la tentative de Flint avait permis au Vif d’or de s’échapper.
Madame Bibine rappela Flint à l’ordre et ordonna un coup franc en faveur des Gryffondor. Leur score s’élevait désormais à vingt points.

Lorsque le jeu eut repris, Harry évita un nouveau Cognard qui fonçait sur lui. Au même moment, son balai fit une violente embardée. Il serra les mains et les genoux sur le manche et à nouveau le balai eut un sursaut, comme un cheval de rodéo qui aurait essayé de le désarçonner. Harry s’efforça de virer en direction
des buts de Gryffondor quand il se rendit compte que son Nimbus 2000 ne répondait plus et pendant ce temps-là, les Serpentard marquèrent leur premier but.

Page 15 : Rodéo ou maléfice ?
– Je ne sais pas ce que fabrique Harry, grommela Hagrid qui l’observait avec ses jumelles. Je me demande s’il n’a pas perdu le contrôle de son balai… Le balai s’était mis à tourner sur lui-même et il parvenait tout juste à se cramponner au manche. La foule laissa échapper une exclamation de terreur. Le Nimbus 2000 venait de faire une embardée plus violente que les autres, désarçonnant Harry qui avait réussi à se rattraper au manche d’une seule main et restait suspendu dans le vide.

Hermione arracha les jumelles des mains de Hagrid, mais au lieu de les diriger vers Harry, elle les pointa sur la foule des spectateurs.
Page 16 : A travers les jumelles.
– Qu’est-ce que tu fais ? grommela Ron, le teint grisâtre.
– Je le savais, dit Hermione d’une voix haletante. C’est Rogue. Regarde !
Ron s’empara des jumelles. Rogue se trouvait au milieu des gradins qui leur faisaient face. Il fixait Harry des yeux et ses lèvres remuaient comme s’il récitait des formules magiques.
– Il est en train de jeter un sort au balai, dit Hermione.
– Qu’est-ce qu’on fait ?
– Je m’en occupe.
Avant que Ron ait pu ajouter un mot, Hermione avait disparu.
Page 17 : Sauvetage.
Au même moment, les jumeaux Weasley essayaient d’attraper Harry pour le prendre sur leur balai, sans succès. Chaque fois qu’ils s’approchaient, le Nimbus 2000 prenait encore plus d’altitude pour rester hors de portée. Pendant ce temps Marcus Flint s’était emparé du Souaffle et avait marqué cinq buts.
Hermione s’était frayé un chemin jusqu’aux gradins où se trouvait Rogue et courait à présent le long de la rangée qui était juste derrière la sienne. Au passage, elle bouscula le professeur Quirrell qui tomba tête la première. Sans prendre la peine de s’excuser, elle poursuivit sa course et parvint à la hauteur de Rogue.
Page 18 : Mission réussie !
Elle s’accroupit alors derrière lui, sortit sa baguette et murmura une formule magique. Aussitôt, la baguette projeta des gerbes d’étincelles bleues sur la robe de Rogue.
Le professeur mit quelque secondes à se rendre compte que le bas de sa robe avait pris feu. Le cri d’horreur qu’il poussa prouva à Hermione qu’elle avait réussi son coup. Une autre formule magique fit alors rentrer les flammes dans le bocal qu’elle avait dans la poche et elle repartit à quatre pattes le long de la rangée.
Elle avait réussi à détourner l’attention de Rogue.

Page 19 : Victoire !
Le Nimbus 2000 s’était calmé et Harry redescendit en piqué vers le sol avec une
main plaquée contre sa bouche, comme s’il voulait vomir. Soudain, il toussa et le
Vif d’or tomba dans le creux de sa main.
– J’ai attrapé le Vif d’or, hurla-t-il en l’agitant au-dessus de sa tête.
Comme aucune règle interdisait de l’attraper en l’avalant, l’équipe de Gryffondor
avait remporté le match, par cent-soixante-dix par contre soixante, comme Lee
Jordan le hurlait toujours de joie.

Page 20 : Chez Hagrid.
Harry fêta sa victoire en allant prendre le thé avec Ron et Hermione chez Hagrid. Ron et Hermione racontèrent ce qu’il s’était passé avec Rogue mais Hagrid n’en croyait pas un mot. Harry décida de dire la vérité: il pensait que Rogue avait fait entrer le troll le soir d’Halloween pour essayer de passer devant le chien à trois têtes.
Hagrid était surpris.
– Vous avez vu Touffu ?
Touffu était le nom de ce chien à trois têtes et il appartenait à Hagrid. Il avoua qu’il l’avait prêté à Dumbledore pour garder quelque chose.
Page 21 : Preuve ?
– Mais Rogue essaie de voler ce que garde votre chien.
– Ce sont des bêtises, répéta Hagrid. Rogue est un professeur de Poudlard, il ne ferait jamais une chose pareille.
– Dans ce cas pourquoi a-t-il essayé de tuer Harry ? s’écria Hermione. Je sais ce que veut dire jeter un sort. J’ai tout lu là-dessus. Il faut fixer les yeux sur l’objet ou la personne visés et Rogue n’a pas cillé une seule fois, je l’ai bien vu !
Page 22 : Se mêler de ses affaires.
– Et moi je te dis que tu as tort, s’emporta Hagrid. Maintenant, écoutez-moi bien tous les trois. Vous êtes en train de vous mêlez de choses qui ne vous regardent absolument pas. Alors, oubliez ce chien et oubliez ce qu’il garde, c’est une affaire entre le professeur Dumbledore et Nicolas Flamel…
Hagrid eut soudain l’air furieux contre lui-même.
Page 23 : A suivre …

.

 

 

Lecture: Chapitre 10 Halloween T1 Harry Potter génially

les « génially »ssimes de Dorothée:
https://view.genially.com/67880de051050ee9bd27e18d/presentation-presentation-hp1-c10

 

Page 1 : Titre du livre
Page 2 : Titre du chapitre Halloween
Page 3 : Le lendemain de Harry et Ron.
Le lendemain, Malefoy n’en crut pas ses yeux lorsqu’il vit que Harry et Ron étaient toujours à Poudlard, l’air fatigué mais la mine joyeuse. Tous deux trouvaient finalement que cette rencontre avec le chien aux trois têtes était une belle aventure et ils avaient hâte d’en connaître d’autres. Harry avait révélé à Ron l’existence du paquet transféré de Gringotts à Poudlard et ils s’étaient longuement demandé ce qui pouvait bien justifier une protection aussi dissuasive. Ils en conclurent que ça devait être quelque chose grande valeur ou un truc très dangereux. « Ou bien les deux » ajouta Harry.
Page 4 : Le lendemain d’Hermione et Neville.
Hermione et Neville ne s’intéressaient pas à ce qu’il y avait sous la trappe. Neville ne voulait plus jamais se retrouver en présence du chien et Hermione refusait désormais de parler à Ron et Harry, ce qui leur paraissait plutôt avantageux.
Page 5 : Du courrier très spécial.
Une semaine plus tard, alors que les hiboux envahissaient la Grande Salle comme chaque matin, l’attention des élèves fut attirée par un long paquet que portaient une demi-douzaine de grandes chouettes effraie. Elles le laissèrent tomber devant Harry. Un autre hibou passa juste après pour déposer une lettre sur le
paquet.
N’OUVREZ PAS LE PAQUET PENDANT QUE VOUS SEREZ À TABLE.
Il contient votre nouveau Nimbus 2000, mais je ne veux pas que tout le monde sache que vous avez votre propre balai. Sinon, les autres en voudront un aussi. Olivier Dubois vous attend ce soir à sept heures sur le terrain de Quidditch pour votre première séance d’entraînement.
Professeur McGonagall

Page 6 : Le Nimbus 2000
Harry et Ron se précipitèrent dans la salle commune pour déballer et admirer le balai, non sans attirer l’envie de Malefoy au passage. Harry se fit la réflexion que tout ce qui lui arrivait, sa place dans l’équipe de
Gryffondor et son nouveau Nimbus 2000*manche d’acajou étincelant et un long faisceau de brindilles
droites et lisses. La marque Nimbus 2000 était gravée en lettres d’or à une extrémité du manche , c’était finalement grâce à Malefoy.
Page 7 : Le stade de Quidditch
Peu avant sept heures, il quitta le château et se rendit sur le terrain de Quidditch. C’était la première fois qu’il entrait dans le stade* Il était entouré de gradins installés pour ne rien perdre du spectacle. À chaque bout du terrain, étaient plantés des poteaux en or surmontés de larges cercles verticaux. Ils ressemblaient un peu à ces bâtonnets en plastique à travers lesquels les enfants moldus soufflent des bulles, sauf que ces poteaux-là faisaient quinze mètres de hauteur.. Impatient d’essayer son nouveau balai, Harry l’enfourcha sans attendre l’arrivée d’Olivier Dubois. La sensation était merveilleuse. *extraordinaire, le Nimbus 2000 enchaînait les virages à la moindre caresse, montait en chandelle, descendait en piqué, passait à travers les cercles d’or, fonçait à toute vitesse sur toute la longueur du terrain.
Page 8 : Les yeux d’Olivier Dubois étincellent.
Dubois d’arriva avec une grosse boîte en bois sous le bras.
– C’était vraiment très bien, dit-il, les yeux étincelants. Je comprends ce que McGonagall voulait dire… Tu as vraiment un don. Ce soir, je vais simplement t’apprendre les règles, ensuite, tu participeras aux entraînements trois fois par semaine.
Page 9 : Les quatre balles.
Il ouvrit la boîte. À l’intérieur, il y avait quatre balles de tailles différentes.
-le souaffle *balle rouge vif de la taille d’un ballon de football

-2 cognards*deux balles noires identiques, légèrement plus petites que le souaffle, qui essaient de frapper violemment les joueurs pour les faire tomber de leur balai.

-le Vif d’Or*comparée aux trois autres, elle paraissait minuscule. De la taille d’une grosse noix, elle était d’un or étincelant et pourvue de petites ailes d’argent qui battaient sans cesse. Elle est très difficile à apporter en raison de sa rapidité et de sa petite taille.
Page 10 : Le Quidditch. (1)
Pour commencer, Dubois lui expliqua que le Quidditch avait des règles très simples même s’il était très difficile d’y jouer.
► Chaque équipe de Quidditch compte sept joueurs. Trois poursuiveurs se passent le souaffle les uns aux autres et essaient de le lancer à travers l’un des trois cercles d’or pour marquer un but. Chaque but rapporte dix points. Il y a bien évidemment un gardien, il tourne autour des poteaux pour empêcher les poursuiveurs adverses de marquer. Le gardien de l’équipe de Gryffondor était Olivier Dubois.
Page 11 : Le Quidditch. (2)
Ensuite il y a les deux batteurs. Avec une batte, ils protègent leurs coéquipiers des cognards qui essaient de faire tomber les joueurs et de les renvoyer dans le camp d’en face. Fred et George Weasley occupaient ces postes. Et pour finir, il y a l’attrapeur, Harry, qui est là pour attraper le Vif d’Or, la balle la plus importante des quatre. Celui qui parvient à s’en emparer fait gagner cent cinquante points à son équipe et met fin au match. Un match de Quidditch se termine uniquement lorsque le Vif d’Or est attrapé. Le record du plus long match était de trois mois*Il avait fallu sans cesse fournir des remplaçants pour que les joueurs puissent dormir un peu*.
Page 12 : Test.
Après lui avoir expliqué les règles, Dubois fit un test en lançant des balles de golf dans toutes les directions. Harry les attrapa toutes et Dubois en fut enchanté. Il lui promit une belle carrière et peut-être même encore plus belle que celle de Charlie Weasley qui aurait pu jouer dans l’équipe d’Angleterre s’il n’était pas parti à la chasse aux dragons.
Page 13 : Chez lui.
Harry était à Poudlard depuis deux mois maintenant. Entre ses cours et ses séances d’entrainement, il ne voyait plus le temps passer. Il se sentait beaucoup mieux au château qu’à Privet Drive, c’était là désormais que se trouvait son vrai foyer.
Page 14 : Halloween
Au matin d’Halloween, les élèves se réveillèrent dans une délicieuse odeur de citrouille qui flottait dans l’air. Le professeur Flitwick annonça aux élèves de première année qu’il allait leur apprendre à faire voler des objets.
– N’oubliez surtout pas ce mouvement du poignet que nous avons appris, couina le professeur Flitwick, perché sur sa pile de livres, comme d’habitude. Le poignet bien souple, levez, tournez, rappelez-vous, levez, tournez. Et prononcez distinctement la formule magique, c’est très important. N’oubliez jamais le sorcier Baruffio qui avait un défaut de prononciation et dont la femme s’est retrouvée avec un bison sur les épaules au lieu d’un vison.
Page 15 : Wingardium Leviosa
C’était très difficile. Harry et Seamus levèrent, tournèrent, mais la plume qu’ils auraient dû envoyer dans les airs restait immobile sur la table. Seamus s’énerva tellement qu’il la toucha du bout de sa baguette magique et y mit le feu. Harry dut l’éteindre avec son chapeau. À la table voisine, Ron n’avait pas beaucoup plus
de chance.
– Wingardium Leviosa ! s’écriait-il en agitant ses longs bras comme un moulin à vent.
– Tu ne prononces pas bien, lança Hermione. Il faut dire Win-gar-dium Leviosa en accentuant bien le « gar ».
– Tu n’as qu’à le faire si tu es si intelligente, répliqua Ron.
Page 16 : Hermione
Hermione releva les manches de sa robe, donna un coup de baguette magique et articula nettement : Wingardium Leviosa !
Hermione réussit à faire voler la plume, ce qui enchanta le professeur Flitwick et exaspéra encore plus Ron. Après les cours, Ron se moqua d’elle en disant qu’elle était un véritable cauchemar et que personne ne pouvait la supporter. Elle bouscula Harry en les dépassant. Elle était en larmes. Hermione l’avait entendu et
Ron se sentit mal à l’aise.
Hermione ne se rendit pas au cours suivant et personne ne la vit plus de tout l’après-midi.
Page 17 : La Grande Salle
En se rendant à la Grande Salle où devait être servi le dîner de Halloween, Harry et Ron entendirent Parvati Patil dire à son amie Lavande Brown qu’Hermione s’était enfermée dans les toilettes des filles pour y pleurer tout à son aise et qu’elle ne voulait surtout pas être dérangée. Mais un instant plus tard, en découvrant la Grande Salle spécialement décorée pour Halloween, les pleurs d’Hermione leur sortirent aussitôt de la tête.
**Des milliers de chauves-souris voletaient dans la salle et fondaient sur les tables en de gros nuages noirs qui faisaient vaciller les flammes des chandelles à l’intérieur des citrouilles évidées. Les mets du festin apparurent tout à coup dans les plats d’or, comme lors du banquet de début d’année.**
Page 18 : Un troll …
Les élèves avait à peine commencé à manger que le professeur Quirrell entra dans la salle en courant, le turban de travers, le visage déformé par la terreur. Il balbutia :
– Un troll… dans les cachots… je voulais vous prévenir…
Puis il tomba évanoui sur le sol. La Grande Salle fut prise d’une agitation soudaine et le professeur Dumbledore dut faire exploser des gerbes d’étincelles avec sa baguette magique pour rétablir le silence.
– Messieurs les préfets, veuillez ramener immédiatement vos condisciples dans les dortoirs de vos maisons respectives, ordonna-t-il.
Page 19 : … dans les cachots.
Percy prit en charge les premières années. Alors qu’ils montaient l’escalier, Harry se demanda comment un troll avait pu s’introduire dans le château. Ron supposa que c’était peut-être Peeves qui l’avait fait entrer en guise de blague pour Halloween.
Soudain, Harry se rendit compte qu’Hermione, qui était toujours dans les toilettes des filles, n’était pas au courant pour le troll. Harry et Ron décidèrent de quitter discrètement le groupe des premières années pour aller la prévenir.
Page 20 : Rogue par-ci, Troll par-là.
Sur le chemin, ils aperçurent le professeur Rogue qui traversait le couloir en direction du deuxième étage. Que faisait-il ici ? Il devrait être descendu dans les cachots avec les autres professeurs.
Harry et Ron continuèrent leur chemin lorsqu’ils sentirent une odeur nauséabonde*un mélange de vieille chaussette et de toilettes mal entretenues. flotter dans un couloir. Au bout de ce couloir, devant une porte, se tenait un énorme troll*épouvantable. Près de quatre mètres de hauteur, une peau grise et terne comme de la pierre, un corps couvert de verrues, qui avait l’air d’un énorme rocher au sommet duquel était plantée une petite tête chauve de la taille d’une noix de coco. La créature avait des jambes courtes, épaisses comme des troncs d’arbre avec des pieds plats hérissés de pointes. L’odeur pestilentielle qu’elle dégageait défiait l’imagination. Le monstre tenait une gigantesque massue qui traînait par terre au bout de son bras d’une longueur interminable.*.
Page 21 : La porte.
Le troll se baissa et s’engouffra lentement dans l’ouverture. La clé de la porte était dans la serrure et Harry eut l’idée d’enfermer le troll dans la pièce. Avec précaution, ils s’approchèrent et Harry attrapa d’un bond la clef, claqua la porte et la verrouilla. Ravis de leur victoire, Harry et Ron prirent le chemin en sens inverse lorsqu’un cri perçant les arrêta net.
Page 22 : Dans les toilettes.
Ils réalisèrent avec horreur que cette porte était celle des toilettes des filles. Harry venait d’enfermer le troll avec Hermione ! Ils se précipitèrent pour ouvrir la porte et entrer à l’intérieur. Hermione était plaquée contre le mur du fond, sur le point de s’évanouir. Le troll marchait vers elle en arrachant les lavabos des murs sur son passage.
Ron essaya d’attirer l’attention du troll en jetant de toutes ses forces un robinet contre un mur, puis un tuyau sur l’épaule, il cria pour le détourner d’Harry qui s’approchait d’Hermione qui était figée de terreur.
Page 23 : Première bataille.
Leurs cris qui se répercutaient en écho dans le couloir, rendirent le troll fou furieux. Il poussa un rugissement et marcha droit sur Ron qui était le plus près de lui. Empoignant sa baguette magique, Harry fit alors quelque chose qui était à la fois très courageux et très stupide : il prit son élan, sauta au cou du troll et parvint à s’accrocher derrière lui. Il lui enfonça sa baguette dans l’une de ses narines. Sous la douleur, le troll commença à se trémousser dans tous les sens et à agiter sa massue. A tout moment, il pouvait blesser Harry.
Page 24 : Première victoire.
Hermione s’étaient effondrée, à moitié évanouie. Ron sortit sa baguette et prononça la première formule magique qui lui passa par la tête : « Wingardium Leviosa ». Aussitôt la massue s’arracha toute seule de la main du troll, s’éleva haut dans les airs, se retourna lentement avant de s’abattre sur la tête de son propriétaire. La créature vacilla puis tomba en avant, assommé.
Harry, entraîné dans sa chute, se releva, les jambes flageolantes, le souffle court.
Ron était resté immobile, la baguette toujours levée, contemplant la masse inanimée du monstre. Harry se pencha et récupéra sa baguette magique qui était restée enfoncée dans la narine du troll. Elle était à présent couverte d’une espèce de colle grise pleine de grumeaux.
Page 25 : Après la bataille.
Un claquement soudain et des bruits de pas sonores leur firent lever la tête. Les professeurs McGonagall, Quirrell et Rogue débarquaient dans les toilettes.
Quirrell jeta un coup d’œil au troll, laissa échapper un gémissement une main sur le cœur. Rogue se pencha sur le troll. Le professeur McGonagall regardait Ron et Harry qui ne l’avaient jamais vue aussi furieuse. Elle commença à réprimander les trois Gryffondor lorsqu’Hermione lui coupa la parole. Elle raconta qu’elle était
partie à la recherche du troll croyant qu’elle aurait pu s’en occuper toute seule et qu’Harry et Ron étaient venus la sauver. Sans leur intervention, elle serait morte.
Page 26 : Des points pour Gryffondor.
Pour Harry, voir Hermione faire semblant d’avoir enfreint le règlement pour leur sauver la mise, c’était comme si Rogue s’était mis à leur distribuer des bonbons.
– Miss Granger, votre conduite coûtera cinq points à Gryffondor, dit le professeur McGonagall. Vous me décevez beaucoup. Si vous n’êtes pas blessée, vous feriez bien de retourner dans votre tour. Les élèves terminent le repas de Halloween dans leurs maisons respectives.
Elle se tourna ensuite vers Harry et Ron :
– Je vous répète que vous avez eu beaucoup de chance, mais il est vrai qu’il n’y a pas beaucoup d’élèves de première année qui auraient été capables de combattre un troll adulte. Vous faites gagner cinq points chacun à Gryffondor.
Page 27 : Des liens particuliers.
Harry et Ron rejoignirent la salle commune bondée et bruyante. Tout le monde mangeait sauf Hermione qui les attendait. Sans se regarder, chacun dit « Merci » et se rua sur les assiettes pleines de victuailles.
À compter de ce moment, Hermione devint amie avec Ron et Harry. Il se crée des liens particuliers lorsqu’on fait ensemble certaines choses. Abattre un troll de quatre mètres de haut, par exemple.
Page 28 : A suivre …

Lecture: Chapitre 9 Duel à minuit T1 Harry Potter génially

 

jeudi

page 3 : Insupportable.
Harry avait toujours pensé qu’il était impossible de rencontrer quelqu’un d’aussi détestable que Dudley mais c’était avant de faire la connaissance de Drago Malefoy. Les Gryffondor avaient également le cours de vol sur
balai en commun avec les Serpentard. Harry avait peur de se ridiculiser devant Malefoy en essayant de manier un manche à balai. Les leçons de vol étaient cependant celles qu’il attendait avec le plus d’impatience.
Page 4 : Balais volants.
Il est vrai que Drago Malefoy parlait beaucoup de balai volant, mais il n’était pas le seul. Seamus Finnigan et Ron aussi prétendaient avoir fait des acrobaties aériennes quand ils étaient plus jeunes. Tous les élèves
issus de familles de sorciers parlaient sans cesse de Quidditch. Ron avait déjà eu une longue dispute avec Dean Thomas à propos du football, il ne voyait pas ce qu’on pouvait bien trouver d’intéressant à un jeu qui ne comportait qu’une seule balle et où il était interdit de voler.
Page 5 : Redoutable
De son côté, Neville redoutait ce moment, Harry comprenait : étant donné le nombre incroyable d’accidents que Neville avait déjà eu dans sa vie en restant les deux pieds sur terre. Hermione redoutait tout autant que lui la première leçon de vol, car c’était quelque chose qu’on ne pouvait pas apprendre par cœur dans un livre – et pourtant elle avait essayé !
Page 6 : Courrier du matin.
Avant leur leçon de vol, pendant le petit-déjeuner, eut lieu l’habituelle livraison de courrier par les hiboux. Mis à part l’invitation d’Hagrid en début d’année, Harry n’avait jamais reçu de courrier. Ce matin-là, une chouette effraie apporta à Neville un paquet que lui envoyait sa grand-mère, il sortit du colis une grosse bille petite boule en verre remplie de fumée.
– C’est un Rapeltout ! expliqua-t-il. Ça sert à se souvenir de ce qu’on a oublié de faire. Il suffit de la tenir dans sa main, comme ça et si on a oublié quelque chose, elle devient rouge.
Page 7 : Le Rapeltout de Neville.
Neville fronça les sourcils : dans sa main, la boule était devenue écarlate. Pendant qu’il essayait de se rappeler ce qu’il avait oublié, Drago Malefoy passa près de la table des Gryffondor et lui prit le Rapeltout des mains. Harry et Ron se levèrent d’un bond pour défendre Neville mais le professeur MacGonagall intervint et Malefoy n’eut d’autre choix que de rendre le Rapeltout.
Page 8 : Premier cours de vol.
À trois heures et demie, cet après-midi-là, les élèves de Gryffondor sortirent dans le parc pour se rendre sur le lieu de leur première leçon de vol. Les Serpentard étaient déjà là, ainsi qu’une vingtaine de balais soigneusement alignés sur le sol. Madame Bibine Elle avait des cheveux courts et gris et des yeux jaunes comme ceux d’un faucon. , le professeur de vol, arriva bientôt. Madame Bibine est professeure de vol ainsi qu’arbitre de Quidditch.
– Mettez-vous chacun devant un balai. Allez, dépêchez-vous ! Tendez la main droite au-dessus du balai, ordonna Madame Bibine, et dites : « Debout! »
Page 9 : Debout !
– DEBOUT ! crièrent les élèves à l’unisson.
Le balai d’Harry lui sauta aussitôt dans la main. Il était l’un des rares élèves à réussir du premier coup ! Le professeur leur montra ensuite comment enfourcher le manche sans glisser. Harry et Ron furent enchanté
de l’entendre dire que Malefoy tenait très mal le sien.

 

vendredi

Page 10 : Consigne
– Et maintenant, dit le professeur, à mon coup de sifflet, vous donnez un coup de pied par terre pour vous lancer. Frappez fort. Vous tiendrez vos balais bien droits, vous vous élèverez d’un ou deux mètres et vous
reviendrez immédiatement au sol en vous penchant légèrement en avant. Attention au coup de sifflet. Trois, deux…
Mais Neville était tellement nerveux qu’il frappa le sol avant le coup de sifflet.
– Redescends, mon garçon ! ordonna-t-elle.
Mais Neville s’éleva dans les airs comme un bouchon de champagne. Harry vit son visage se décomposer tandis qu’il regardait le sol s’éloigner. Il glissa du balai et…
Page 11 : Les mésaventures de Neville.
BAM ! Neville se retrouva face contre terre, le nez dans le gazon. Son balai continua de s’élever de plus en plus haut avant de disparaitre à l’horizon. Mme Bibine se pencha sur Neville et comprit que son poignet était cassé, elle ordonna à tout le monde de rester tranquille pendant qu’elle accompagnait Neville à l’infirmerie :
– Et vous laissez les balais par terre, sinon, je vous garantis que vous ne resterez pas longtemps à Poudlard.
Dès qu’ils se furent suffisamment éloignés, Malefoy se moqua de Neville. Il se précipita soudain à l’endroit où Neville était tombé et ramassa quelque chose dans l’herbe puis montra le Rapeltout qui étincelait dans sa main.
Page 12 : Malefoy défie Harry.
– Donne-moi ça, Malefoy, lança Harry d’une voix très calme.
Tout le monde cessa de parler pour regarder la suite des événements. Malefoy eut un sourire mauvais.
– Je vais le laisser quelque part pour que ce pauvre Neville puisse le retrouver. Au sommet d’un arbre, par exemple.
Il mit Harry au défi de venir le chercher en s’élançant dans les airs avec son balai. Malefoy n’avait pas menti en disant qu’il savait voler.
– Si tu y tiens tellement, viens le chercher, Potter, cria-t-il en volant autour de la cime d’un chêne.
Harry empoigna son balai.
Page 13 : Premier vol …
– Non ! cria Hermione Granger. Madame Bibine nous a dit de ne pas bouger. Tu vas nous attirer des ennuis.
Harry enfourcha le balai, donna un grand coup de pied par terre et s’éleva à toute vitesse. Il ressentit une joie intense en découvrant soudain qu’il savait faire voler un balai sans avoir eu besoin d’apprendre. C’était quelque chose qui lui paraissait très naturel, très facile, et qui lui donnait une sensation merveilleuse.

Page 14 : Duel dans les airs.
Il se mit face à Malefoy et lui redemanda de lui rendre le Rapeltout en se montrant plus menaçant. Malefoy essayait d’avoir l’air méprisant mais semblait plutôt inquiet. D’instinct, Harry savait parfaitement ce qu’il fallait
faire. Il se pencha en avant, serra les mains sur le manche et son balai fonça sur Malefoy comme un javelot. Malefoy parvint de justesse à éviter Harry qui prit un virage en épingle à cheveux et fondit à nouveau sur son
adversaire. En bas, des élèves applaudirent.
Page 15 : Jolie récupération.
Harry lui demanda ce qu’il allait faire maintenant qu’il était seul sans Crabbe et Goyle. Malefoy leva le bras et lança la boule de verre le plus haut possible avant de rejoindre le sol. Harry se pencha aussitôt en avant, abaissa le manche à balai et poursuivit la boule en fonçant vers le sol. Des cris se mêlaient au sifflement du vent dans ses oreilles, tandis qu’il fendait l’air à une vitesse vertigineuse. Soudain, il tendit la main et réussit à attraper la boule à une cinquantaine de centimètres du sol, juste à temps pour pouvoir redresser le manche de son balai et atterrir en douceur sur la pelouse, en tenant le Rapeltout au creux de son poing.

lundi:

Page 16 : McGonagall dans tous ses états.
– HARRY POTTER !
Cette fois, ce fut son coeur qui sembla plonger dans sa poitrine à la même vitesse que le balai. Le professeur McGonagall courait vers lui. Harry se releva, les jambes tremblantes. Elle était en état de choc qu’elle n’arrivait presque plus à parler. Elle ordonna à Harry de la suivre. Harry aperçut Malefoy, Crabbe et Goyle qui arboraient un air triomphant en le regardant partir sur les talons du professeur McGonagall.
Page 17: A travers Poudlard.
Harry savait qu’il allait être renvoyé. Il monta les marches de pierre, puis l’escalier de marbre. Le professeur McGonagall ne disait toujours rien. Elle ouvrait les portes à la volée et arpentait les couloirs, Harry sur ses talons. Harry réfléchissait et pensait à Hagrid qui s’était fait renvoyé, lui aussi. Il se demandait s’il serait autorisé à devenir son assistant au lieu de retourner chez les Dursley.
Page 18 : Du bois ?
Le professeur McGonagall s’arrêta devant la classe du professeur Flitwick, frappa à la porte et demanda si elle pouvait lui emprunter du bois. Du bois? Avait-elle l’intention de lui donner des coups de bâton ? se demanda Harry, déconcerté. Mais Dubois était en fait un élève de cinquième année,
un garçon solide qui avait l’air très étonné d’être ainsi arraché à son cours. McGonagall les emmena dans une salle de classe vide et, après avoir chassé Peeves écrivait des bêtises au tableau, elle se planta devant les
deux garçons.
Page 19 : Je vous ai trouvé un attrapeur.
– Potter, je vous présente Olivier Dubois. Dubois, je vous ai trouvé un attrapeur.
L’expression de Dubois, le capitaine de l’équipe de Quidditch de
Gryffondor, passa de la surprise au ravissement.
– Vous parlez sérieusement, professeur ?
– Très sérieusement, répliqua sèchement le professeur McGonagall. Ce garçon a un don. Je n’ai jamais rien vu de semblable. C’était la première fois que vous montiez sur un balai, Potter ?
Harry approuva d’un signe de tête. Il n’avait pas la moindre idée de ce qui se passait, mais il fut soulagé de comprendre qu’il ne serait pas exclu.
Page 20 : Fier.
– Il a attrapé cette boule de verre après une descente en piqué de quinze mètres, dit le professeur McGonagall. Et il s’en est tiré sans la moindre égratignure. Même Charlie Weasley n’aurait pas été capable d’en faire autant.
Dubois avait à présent la tête de quelqu’un dont le rêve le plus cher vient de se réaliser. Le professeur McGonagall expliqua qu’elle irait voir le professeur Dumbledore pour lui demander de faire une entorse au
règlement et fournir un balai à un élève de première année. Puis elle eut soudain un sourire.
– Votre père aurait été fier de vous, ajouta-t-elle. Lui aussi était un excellent joueur de Quidditch.
Harry allait donc commencer l’entrainement la semaine suivante mais Dubois tenait que ça reste secret pour tout le monde.

mardi

Page 21 : Une équipe formidable.
A l’heure du diner, Ron n’en revenait pas, Harry était le plus jeune attrapeur depuis un siècle. Fred et George Weasley se précipitèrent sur Harry.
– Bravo, dit George à voix basse. Dubois nous a raconté. Nous aussi, on est dans l’équipe. Comme batteurs.
– Cette année, on gagne la coupe, c’est sûr, dit Fred. On n’avait plus jamais gagné depuis le départ de Charlie, mais cette fois, on a une équipe formidable. Tu dois être vraiment très bon, Harry ! Dubois en sautait de joie.
Page 22 : Nouvelle provocation.
Malefoy qui pensait toujours qu’Harry allait se faire renvoyer, vint se moquer de lui à la table des Gryffondor avec Crabbe et Goyle. Harry lui dit qu’il faisait moins le fier quand ses petits copains n’étaient pas là avec lui
dans les airs. Malefoy le provoqua en duel de sorcier le soir même à minuit dans la salle des trophées et Harry accepta.
Lorsque Malefoy et ses amis furent partis, Hermione s’adressa à Harry :
– J’ai entendu ce que vous vous disiez avec Malefoy. Il n’est pas question que vous vous promeniez la nuit dans le château. Vous avez pensé aux points que vous ferez perdre aux Gryffondor si jamais vous êtes pris ? Et vous serez forcément pris. C’est vraiment très égoïste de votre part.
Page 23 : Il est bientôt l’heure.
Harry et Ron ne firent pas attention à elle. Il y avait de grands risques qu’ils se fassent prendre par Rusard ou Miss Teigne et Harry pensa qu’il tentait un peu trop la chance, mais il avait enfin l’occasion de pouvoir
battre Malefoy une bonne fois pour toutes.
Le soir, à 11h30, Harry et Ron sortirent de leur dortoir. Hermione les attendait dans la salle commune, elle était bien décidée à ne pas les laisser faire. Mais Harry et Ron se fichaient de ce qu’elle pensait. Hermione
les prévint : « Demain, quand vous serez dans le train parce qu’on vous aura renvoyés, vous vous souviendrez de ce que je vous ai dit. » Lorsqu’elle se tourna vers la Grosse Dame pour retourner dans la salle
commune … elle n’était plus là. Hermione était coincée dans le couloir et bien qu’Harry et Ron étaient contre, elle décida de les suivre.

jeudi

Page 24 : En route.
Alors qu’ils partaient, ils entendirent tous les trois un bruit. Ils pensèrent à Miss Teigne. En réalité c’était Neville Longdubat, il était couché sur le sol, en chien de fusil, et dormait profondément. Il se réveilla en sursaut à leur approche et leur expliqua que ça faisait des heures qu’il attendait là car il avait oublié le nouveau mot de passe « groin de porc ». Mais pour le moment la Grosse Dame était absente. Ron commença à s’impatienter et Neville ne voulait pas rester seul.
Page 25 : A l’aller.
Les quatre Gryffondor commencèrent à parcourir discrètement le château en direction de la salle des trophées. Ils parcoururent des couloirs zébrés de rayons de lune, à chaque tournant, Harry s’attendait à se trouver nez à nez avec Rusard ou Miss Teigne, mais ils eurent de la chance et parvinrent à monter sans encombre au troisième étage où se trouvait la salle des trophées. Malefoy et Crabbe n’étaient pas encore arrivés.
Page 26 : La salle des Trophées.
Au bout de quelques minutes, Ron se demanda s’il ne s’était pas dégonflé lorsqu’un bruit dans la pièce voisine les fit sursauter. Harry brandit sa baguette et ils entendirent une voix, mais ce n’était pas celle de Malefoy.
Rusard parlait à Miss Teigne– Cherche ma belle, cherche bien, ils doivent se cacher dans un coin.. Frappé d’horreur, Harry fit signes aux trois autres de s’enfuir le plus vite possible. Ils parvinrent tout juste à franchir la porte opposée avant que Rusard n’entre dans la salle des trophées. Suivi des trois autres, Harry s’engagea dans une longue galerie où s’alignaient des armures. Ils traversèrent discrètement et rapidement un couloir lorsque Neville trébucha et essaya de se rattraper en saisissant Ron par la taille et tous deux tombèrent en renversant une armure. Le vacarme qui s’ensuivit aurait suffi à réveiller tout le château. Cette fois, ils se mirent à courir pour de bon sans savoir où ils allaient.
Page 27 : Fuite.
Harry avait pris la tête du groupe sans avoir la moindre idée de l’endroit où ils se trouvaient, ni de la direction qu’ils suivaient. Ils passèrent derrière une tapisserie et s’engouffrèrent dans un passage secret qu’ils
parcoururent sans ralentir l’allure. Il s’arrêtèrent pour reprendre leur souffle près de la salle où avaient lieu les cours d’enchantements et qui était située à des kilomètres de la salle des trophées.
– Malefoy t’a tendu un piège, dit Hermione à Harry, j’espère que tu t’en rends compte. Il n’avait pas la moindre intention d’aller au rendez-vous. Mais il a dû dire à Rusard que quelqu’un s’apprêtait à entrer dans la salle des trophées.

 

vendredi

Page 28 : Encore Peeves!
Harry pensa qu’elle avait sans doute raison, mais il n’allait certainement pas le reconnaître. Et alors qu’ils pensaient avoir semé Rusard, ils croisèrent Peeves qui ne se gêna pas pour hurler :
– ÉLÈVES HORS DU DORTOIR ! ÉLÈVES HORS DU DORTOIR DANS LE COULOIR DES ENCHANTEMENTS !
Ils se baissèrent pour passer sous l’esprit frappeur et coururent à toutes jambes jusqu’au bout du couloir où ils tombèrent sur une porte verrouillée. Peeves était toujours en train d’hurler et ils entendaient les pas de Rusard qui se dirigeait dans sa direction. Hermione sortit sa baguette magique et la pointa vers la serrure en disant : « Alohomora ». La porte se déverrouilla et les quatre se précipitèrent à l’intérieur en refermant la porte derrière eux. Rusard arriva dans le couloir et essaya de négocier avec Peeves pour savoir où étaient les élèves mais celui-ci se contenta de se moquer du vieux concierge avant de se volatiser.
Ils collèrent l’oreille contre le panneau pour écouter ce qui se passait.
– Où sont-ils allés, Peeves ? demandait Rusard. Vite, dis-moi.
– On dit : où sont-ils allés s’il te plaît, quand on est poli.
– Ça suffit, Peeves, ce n’est pas le moment de faire l’idiot. Par où sont-ils partis ?
– Je dirai quelque chose quand on me dira s’il te plaît, chantonna Peeves de son ton le plus exaspérant.
– Bon, d’accord. S’il te plaît.
– QUELQUE CHOSE ! Ha ! Ha ! Ha ! Je vous avais prévenu. Je dirai « quelque chose » quand on me dira s’il te plaît ! Ha ! Ha ! Ha !
Peeves prenait la fuite tandis que Rusard lançait des jurons furieux.
Page 29 : Mauvaise porte.
Harry se sentait soulagé. Il se retourna car Neville le tirait par la manche depuis un bon moment. Pendant un instant, il se demanda s’il ne faisait pas un cauchemar. Avec tout ce qui venait de se passer, c’en était trop !
Car ils ne se trouvaient pas dans une salle, comme il l’avait cru tout d’abord, mais dans un couloir. Plus précisément, dans le couloir interdit du troisième étage. Et à présent, ils comprenaient pourquoi l’endroit était interdit.
Face à eux se trouvait un énorme chien à trois têtes qui n’allait pas tarder à leur bondir dessus. L’animal avait trois têtes : trois paires d’yeux étincelant d’une lueur démente, trois museaux qui les flairaient en frémissant avec avidité et trois gueules bavantes hérissées d’énormes crocs jaunâtres d’où pendaient des filets de salive épais comme des cordes. Entre Rusard et la mort, ils choisirent à l’unanimité Rusard. Ils sortirent à
reculons.
Page 30 : Retour à la salle commune.
Ils claquèrent la porte et se mirent à courir le long du couloir à à une telle vitesse qu’ils avaient presque l’impression de voler. Rusard n’était plus là. Ils ne s’arrêtèrent de courir que lorsqu’ils furent revenus devant le portrait de la grosse dame, au septième étage. A peine entrés dans la salle commune, ils se laissèrent tomber dans les fauteuils. Ils restèrent un long moment silencieux. Neville avait l’air d’avoir perdu à tout jamais l’usage de la parole. Ils avaient du mal à réaliser ce qu’ils venaient de vivre. Ron se demandait pourquoi il y avait un tel monstre dans le château et Hermione lui fit remarquer que le chien gardait quelque chose. Elle leur dit qu’elle avait vue une trappe sous les pattes du chien à trois têtes, qu’il avait évidemment été mis là pour garder quelque chose.
Page 31 : Harry se pose de nouvelles questions.
– J’espère que vous êtes contents de vous. On aurait pu se faire tuer, ou pire, être renvoyés. Et maintenant, si ça ne vous dérange pas, je vais me coucher.
Ron la regarda partir, bouche bée. Harry, lui, remonta dans le dortoir en pensant à ce qu’avait dit Hermione. Le chien était là pour garder quelque chose. Qu’avait dit Hagrid, déjà ? Que Gringotts était le meilleur endroit
pour cacher un objet – en dehors de Poudlard, peut-être. Apparemment, Harry avait découvert où se trouvait désormais le petit paquet enveloppé de papier kraft que Hagrid était allé chercher dans la chambre forte
numéro 713.
Page 32 : A suivre …

 

chapitre 9 en images Le roi Gryffondor:

lecture adaptée pour des CP:

 

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dictée CE2 CM1 CM2 résumé chap 9:

​ Aujourd’hui, les élèves vont participer à leur premier cours de vol sur balai. Tous sont anxieux et ont peur de se ridiculiser. Le professeur accompagne un élève blessé à l’infirmerie. Afin d’empêcher Drago de jouer un mauvais tour, Harry est forcé d’enfourcher son balai. Il s’avère être très doué et son vol est spectaculaire mais un professeur le voit et le convoque dans son bureau. Harry pense être renvoyé.

Énervés qu’Harry soit dans l’équipe de Quidditch, Drago et ses amis lui proposent un duel à minuit dans la salle des trophées. Harry accepte mais se rend compte que ce rendez-vous est un piège. Lui et ses amis échappent de justesse au concierge en se réfugiant dans une pièce. La pièce est occupée par un énorme chien à trois têtes gardant une trappe. Le paquet mystérieux est certainement dessous.

 

 

Lecture: Chapitre 8 Le maitre des potions T1 Harry Potter génially

 

jeudi:

​Page 3 : Des murmures.

Les cours commencèrent dès le lendemain et ce n’était pas une partie de plaisir pour Harry. Il entendait murmurer sur son passage.

– Là, regarde.

– Où ?

– À côté du grand type roux.

– Avec les lunettes ?

– Tu as vu sa cicatrice ?

Des élèves l’attendaient à la porte des salles de classe, se levaient sur la pointe des pieds pour le voir ou revenaient sur leurs pas pour le croiser à nouveau. Harry, pendant ce temps, essayait de trouver son chemin dans le château qui était un véritable labyrinthe.

Page 4 : Poudlard = Labyrinthe.

Il y avait cent-quarante-deux escaliers à Poudlard, des larges, des étroits, des courbes, des carrés, des délabrés, certains avec une ou deux marches escamotables qu’il fallait se souvenir d’enjamber pour ne pas tomber, ou d’autres qui menaient ailleurs le vendredi. Sans parler des portes qui refusaient de s’ouvrir si on ne le leur demandait pas poliment, ou si on ne les chatouillait pas au bon endroit, et d’autres qui n’étaient que des pans de mur déguisés en portes. Il était aussi très difficile de se souvenir où les choses se trouvaient car tout bougeait sans cesse. Les gens représentés sur les tableaux accrochés aux murs passaient leur temps à se rendre visite les uns aux autres et Harry était persuadé que les armures se promenaient parfois dans les couloirs.

Page 5 : Les Fantômes et … Peeves.

Quant aux fantômes, ils ne facilitaient pas la tâche. Nick Quasi-Sans-Tête était toujours heureux d’aider les nouveaux de Gryffondor à trouver leur chemin, mais Peeves était pire que deux portes verrouillées et un faux escalier : il bombardait les nouveaux de morceaux de craie, tirait les tapis sous leurs pieds, renversait des corbeilles à papier sur leur tête …

Page 6 : Harry, Ron et le concierge.

Dès le premier jour, Harry et Ron réussirent à se mettre à dos le concierge, Argus Rusard. Il les avait surpris alors qu’ils essayaient d’ouvrir une porte qui, par malchance, s’était révélée être l’entrée du couloir interdit du troisième étage. Il avait refusé de les croire lorsqu’ils lui avaient expliqué qu’ils s’étaient perdus. Rusard avait une chatte qui s’appelait Miss Teigne créature grisâtre et décharnée avec des yeux globuleux qui brillaient comme des lampes, à l’image de ceux de son maître. Dès qu’elle voyait la moindre faute commise par un élève, elle filait prévenir son maître qui connaissait tous les passages secrets de l’école et apparaissait aussi soudainement que l’un des fantômes en soufflant comme un bœuf.

 

vendredi:

Page 7 : Les cours.

Puis, lorsqu’on avait enfin réussi à trouver la salle de classe, il fallait arriver à suivre les cours : l’exercice de la magie ne consistait pas seulement à brandir une baguette magique en marmonnant quelques paroles un peu bizarres.

Ainsi donc Harry commença à étudier : chaque mercredi soir, ils observaient le ciel au télescope et apprenaient les noms des étoiles ainsi que le mouvement des planètes. Trois fois par semaine, ils étudiaient les plantes et les champignons étranges dans les serres situées à l’arrière du château, sous la direction du professeur Chourave. Les cours les plus ennuyeux étaient ceux d’histoire de la magie qui était enseignée par le seul professeur fantôme du collège, le professeur Binns* Alors qu’il était déjà très vieux, le professeur Binns s’était endormi devant la cheminée de la salle des professeurs et quand il s’était levé le lendemain matin pour aller faire sa classe, il avait laissé son corps derrière lui.* Flitwick, le professeur d’enchantements, était un minuscule sorcier qui devait monter sur une pile de livres pour voir par-dessus son bureau. Au début de leur premier cours, pendant qu’il faisait l’appel, il poussa un petit cri aigu en voyant le nom de Harry et tomba à la renverse. Le professeur McGonagall était stricte, intelligente et leur parla très directement dès le début du premier cours.

– Quiconque fera du chahut pendant mes cours sera immédiatement renvoyé avec interdiction de revenir.

Elle avait changé son bureau en cochon puis lui avait redonné sa forme d’origine. La démonstration était impressionnante et les élèves avaient hâte de commencer les cours, mais ils s’étaient vite rendu compte qu’ils n’étaient pas près d’en faire autant. Après des explications compliquées, ils avaient commencé à s’exercer en essayant de changer une allumette en aiguille, mais seule Hermione Granger avait obtenu un résultat.

Les cours de Défense Contre les Forces du Mal tournaient à la farce, le professeur Quirrell n’avait pas l’air très doué en la matière. La salle de classe était imprégnée d’une forte odeur d’ail destiné à éloigner le vampire que le professeur avait rencontré en Roumanie et qu’il craignait de voir arriver un jour à Poudlard. Son turban dégageait la même odeur que la salle de classe, ce qui avait fait dire aux jumeaux Weasley que le professeur l’avait rempli d’ail pour se protéger en permanence des vampires. Le professeur avait expliqué que son turban lui avait été offert par un prince africain pour le remercier de l’avoir débarrassé d’un zombie, mais son histoire sonnait faux, incapable qu’il était de raconter comment il avait combattu le zombie.

Page 8 : La magie, pas si simple.

Harry constata avec un grand soulagement qu’il n’avait guère de retard sur ses camarades : nombre d’entre eux avaient également été élevés dans des familles de Moldus sans se douter qu’ils appartenaient au monde de la magie. Il y avait tant de choses à apprendre que même quelqu’un comme Ron ne tirait pas grand avantage de son appartenance à une vieille famille de sorciers.

lundi

Page 9 : Courrier.
Le vendredi, Harry et Ron avaient trouvé tout seuls le chemin de la Grande Salle où était servi le petit déjeuner. Le courrier arriva. Harry s’était habitué à voir entrer chaque matin dans la Grande Salle, au moment du petit déjeuner, une centaine de hiboux qui tournoyaient au-dessus des tables en laissant tomber lettres et paquets sur les genoux de leur propriétaire. Jusqu’à présent, Hedwige n’avait rien apporté à Harry. Parfois,
elle venait le voir pour lui mordiller l’oreille et grignoter un morceau de toast avant de retourner dans la volière réservée aux hiboux. Ce matin-là, cependant, elle déposa une lettre dans l’assiette de Harry. C’était un courrier de la part d’Hagrid qui l’invitait à venir prendre le thé chez lui en fin de journée.

Cher Harry,

Je sais que tu es libre le vendredi après-midi. Est-ce que tu aurais envie de venir prendre une tasse de thé avec moi aux alentours de trois heures ? Je voudrais bien savoir comment s’est passée ta première semaine.
Réponds-moi en m’envoyant Hedwige.

Hagrid

Harry confia sa réponse à Hedwige qui l’emporta vers son destinataire.
Page 10 : Directeurs de Maison.
A Poudlard, chaque maison avait son directeur. La directrice des Gryffondor était le professeur McGonagall, celui des Serdaigle était le professeur Flitwick, pour les Poufsouffle c’était le professeur Chourave et celui des Serpentard était le professeur Rogue.
Page 11 : Dans les cachots.
Ce matin-là, Harry avait un cours commun de potions magiques avec les Serpentard, dans l’un des cachots. Il y faisait plus froid que dans le reste du château et les animaux qui flottaient dans des bocaux de formol
alignés le long des murs rendaient l’endroit encore plus effrayant. Le professeur Rogue commença par faire l’appel. Lorsqu’il fut arrivé au nom de Harry, il marqua une pause.
– Ah oui, dit-il. Harry Potter. Notre nouvelle… célébrité.
Il finit de faire l’appel et fit un discours sur l’art des potions magiques d’un ton condescendant et méprisant.
– Vous êtes ici pour apprendre la science subtile et l’art rigoureux de la préparation des potions.

Page 12 : Rogue interroge Harry.
Soudain, il interpella Harry et lui demanda ce qu’il obtiendrait s’il ajoutait de la racine d’asphodèle en poudre à une infusion d’armoise. Harry n’en savait rien. La main d’Hermione s’était levée à la vitesse d’un boulet de canon, mais Rogue l’ignora. A côté, Malefoy, Crabbe et Goyle étaient secoués d’un fou rire. Rogue demanda à Harry ensuite où il irait pour trouver un bézoard mais Harry ne savait même pas ce que c’était. Harry se
força à ne pas baisser les yeux devant le regard glacé du professeur, il avait bien ouvert ses livres quand il était encore chez les Dursley, mais le professeur ne pouvait pas exiger de lui qu’il ait retenu tout ce que contenait le manuel.
Page 13 : Autre question.
Rogue ne faisait toujours pas attention à la main frémissante d’Hermione. Le professeur Rogue tenta une nouvelle fois en lui demandant la différence entre le napel et le tue-loup. Cette fois, Hermione se leva, la main toujours tendue au-dessus de sa tête.
– Je ne sais pas, répondit Harry avec calme. Mais je crois qu’Hermione le sait. Vous aurez peut-être plus de chance avec elle.
Il y eut quelques rires et Seamus fit un clin d’œil à Harry. Rogue, en revanche, n’avait pas l’air content.
Page 14 : Réponses.
Il expliqua que le mélange d’asphodèle et d’armoise donnait un somnifère très puissant qu’on appelait la Goutte du Mort vivant. Un bézoard était un caillou qui se trouvait dans l’estomac d’une chèvre, constituant un antidote à la plupart des poisons. Et enfin, en ce qui concernait le napel et le tue- loup, c’était la même plante aussi connu sous le nom d’aconit. Les élèves prirent notes de tout ce qu’il venait de dire.
– Et votre impertinence coûtera un point à Gryffondor, Potter, ajouta Rogue.

mardi
Page 15 : Accident et injustice.
Plus tard, alors que tout le monde travaillait sur la préparation d’une potion pour soigner les furoncles, Neville s’était débrouillé pour faire fondre le chaudron de Seamus et leur potion se répandait sur le carrelage en rongeant les chaussures des élèves. Neville se retrouva à l’infirmerie après avoir été aspergé de potion. Rogue reprocha à Harry de ne pas l’avoir aidé à faire sa potion correctement ce qui coûta encore un point en moins à Gryffondor. A la fin du cours, Harry remuait de sombres pensées et son moral était au plus bas. Il avait fait perdre deux points à Gryffondor dès la première semaine. Pourquoi Rogue le haïssait-il ainsi ?
– Ne t’en fais pas, dit Ron. Rogue enlevait aussi des points à Gryffondor à cause de Fred et George.

Page 16 : Rdv avec Hagrid.
Après les cours, Harry et Ron allèrent chez Hagrid qui habitait à côté de la Forêt Interdite. Hagrid avait un chien qui s’appelait Crockdur, il bondit aussitôt sur Ron et entreprit de lui lécher consciencieusement les oreilles.
Page 17 : Discussion.
Harry lui raconta sa semaine de cours et lui parla de ce qui s’était passé avec le professeur Rogue. Hagrid lui fit la même réponse que Ron : il ne fallait pas y prêter attention, Rogue n’avait jamais aimé grand monde parmi ses élèves. Harry remarqua qu’Hagrid avait détourné les yeux en en disant cela.
Page 18 : L’article de la Gazette.
Pendant qu’Hagrid prenait des nouvelles de Charlie Weasley auprès de Ron.
– Je l’aimais beaucoup. Il savait très bien s’y prendre avec les animaux.
Harry en profita pour lire la Gazette du Sorcier qui était sur la table :
« LE CAMBRIOLAGE DE GRINGOTTS »
L’enquête sur le cambriolage qui s’est produit le 31 juillet dans les locaux de la banque Gringotts se poursuit. La piste suivie par les enquêteurs devrait les mener dans les milieux de la magie noire. Les gobelins de Gringotts ont répété que rien n’avait été volé. La chambre forte fracturée avait en effet été vidée le même jour.
« Mais nous ne vous révélerons pas ce qu’elle contenait et, dans votre propre intérêt, nous vous conseillons vivement de ne pas vous mêler de cette affaire », a déclaré le porte-parole des gobelins.
Page 19 : Vol à Gringotts.
L’article parlait du cambriolage de Gringotts, Harry apprit que ça avait eu lieu le même jour que son anniversaire lorsqu’il avait été cherché son argent ainsi que le mystérieux paquet : Hagrid avait vidé la chambre forte numéro 713, si on pouvait appeler ça vider car il n’avait pris qu’un petit paquet enveloppé de papier kraft. Harry essaya de discuter de Gringotts avec Hagrid, cette fois, il n’y avait vraiment aucun doute : il fuyait le regard de Harry.
Page 20 : Retour au château.
Lorsqu’il revint au château avec Ron, Harry estima qu’aucun des cours qu’il avait suivis suivis jusqu’à présent ne lui avait donné autant à penser que cette visite chez Hagrid. Harry se demandait si les cambrioleurs n’avait pas voulu dérober ce paquet qu’Hagrid avait retiré. Il se posait aussi une autre question : Hagrid avait-il quelque chose à lui cacher au sujet de Rogue et de l’antipathie qu’il lui avait manifestée ?
Page 21 : A suivre …

 

 

lecture adaptée milieu CP

 

dictée CE2 CM1 CM2 résumé chap 8:

Au fil des jours, Harry découvre ses cours et ses enseignants. Un de ses professeurs est un fantôme tandis qu’un autre est minuscule. Les apprentis sorciers étudient l’astronomie, la métamorphose, la botanique et la défense contre les forces du mal. Ils travaillent sans relâche. Harry déteste les cours de potion du professeur Rogue car celui-ci semble le mépriser et le rabaisse à la moindre occasion.

Harry et Ron ont rendu visite à Hagrid dans sa hutte. Ils ont mangé des biscuits très durs et ont bu le thé. Harry a lu la gazette des sorciers : il a appris qu’un cambriolage a eu lieu le jour de son anniversaire à la banque. Le coffre ouvert était vide. Quelqu’un avait récupéré son contenu le jour même. Harry a alors repensé à cette journée et croit qu’il s’agit du coffre contenant le petit paquet vidé par Hagrid.

 

 

 

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