« Hagrid: Touffu, il suffit de lui jouer un air de musique et il s’endort. »
paroles:
(les uns les autres)
1,2,3,4 Musique
Et que chacun se mette à chanter Et que chacun se laisse emporter Chacun tout contre l’autre serré Chacun tout contre l’autre enlacé (les uns les autres)
Musique
Déposons nos armes à nos pieds
Renvoyons chez elles nos armées
Jetons à terre nos boucliers
Claquons des doigts et frappons du pied
(l’un contre l’autre)
Musique
On est trop faible pour s’entre-tuer
On est trop seul pour se détester
On est trop mal pour s’en rajouter
On est trop rien pour se déchirer
Page 3 : Beau temps et examens.
Longtemps encore, Harry se demanderait comment il avait pu faire pour passer ses examens tout en ayant sans cesse la hantise de voir Voldemort débarquer dans une salle de classe. Pourtant, Touffu était toujours bien vivant et fidèle au poste.
Il faisait une chaleur étouffante, surtout dans la Grande Salle où se déroulaient les épreuves écrites, les élèves avaient reçu une plume neuve qui empêchaient leurs utilisateurs de tricher.
Page 4 : Examens pratiques.
Les examens pratiques eurent lieu dans les salles de classe, le professeur Flitwick voulait voir s’ils arrivaient à faire danser un ananas sur une table et le professeur McGonagall les regarda transformer une souris en tabatière. Rogue les surveillait de près alors qu’ils essayaient de fabriquer une potion d’amnésie.
Harry fit de son mieux pour ne pas prêter attention aux douleurs qui lui transperçaient le front depuis son aventure dans la Forêt. Son vieux cauchemar le réveillait sans cesse, plus effrayant que jamais : aux images habituelles s’ajoutait celle d’une silhouette encapuchonnée et du sang de licorne. Page 5 : Fin des examens.
Ron et Hermione n’avaient pas ces soucis, absorbés par leurs révisions, ils n’avaient guère le temps de penser à la Pierre ou aux manigances de Rogue.
Le dernier examen était celui de l’Histoire de la magie. Ensuite, les élèves de première année étaient libres pendant une semaine avant d’avoir les résultats.
Harry, Ron et Hermione allèrent s’allonger sous un arbre au bord du lac pour décompresser.
Harry se frottait le front, sa cicatrice toujours douloureuse. Hermione lui suggéra d’aller voir Madame Pomfresh mais Harry n’était pas malade. Il était convaincu que la douleur sonnait comme un avertissement pour le prévenir d’une menace. Page 6 : Un oubli ?
De toute façon, tant que Dumbledore serait dans les parages, il n’y aurait rien à craindre, précisa Ron. « Et le jour où Hagrid laissera tomber Dumbledore, Neville jouera au Quidditch dans l’équipe d’Angleterre. » Harry approuva d’un signe de tête, mais il avait la vague impression d’avoir oublié quelque chose dans toute
cette histoire, comme s’il était passé à côté d’un détail.
Harry vit un hibou passer dans le ciel, tenant une lettre dans son bec. Il réfléchissait : Hagrid était le seul à lui écrire, Hagrid ne trahirait jamais Dumbledore. Jamais … pourtant … Page 7 : Comme par hasard ?
Harry se leva d’un bond et se hâta vers la cabane d’Hagrid tout en interrogeant ses amis :
– Vous ne trouvez pas ça bizarre que Hagrid ait toujours rêvé d’élever un dragon et que comme par hasard, il rencontre quelqu’un qui a justement un oeuf de dragon dans sa poche ? Vous en connaissez beaucoup, vous des sorciers avec des oeufs de dragons dans les poches, alors que c’est interdit chez les sorciers ?
Harry, Ron et Hermione se précipitèrent chez Hagrid qui était assis devant chez lui à écosser des petits pois. Harry lui demanda avec hâte à quoi ressemblait le voyageur qui lui avait donné l’oeuf. Mais Hagrid n’en savait rien. Il avait gardé sa cape avec son capuchon sur la tête. Page 8 : Savoir s’occuper d’une créature.
Harry lui demanda de quoi ils avaient parlé. Hagrid ne se souvenait pas très bien, le voyageur n’arrêtait pas de lui payer à boire. Il répondit qu’il lui avait parlé de son métier de garde-chasse et du genre de créatures il s’occupait. Il lui avait confié qu’il avait toujours voulu avoir un dragon. Le voyageur avait justement un
oeuf de dragon sur lui et il lui avait proposé de jouer le jouer aux cartes. Mais avant, il avait voulu s’assurer qu’Hagrid saurait s’en occuper. Il lui avait répondu qu’après Touffu, un dragon ne serait pas un problème.
– Et il s’est intéressé à Touffu ? demanda Harry en essayant de garder son calme.
– On ne rencontre pas beaucoup de chien à trois têtes dans la région, alors je lui en ai un peu parlé, je lui ai dit que Touffu est doux comme un mouton quand on savait s’y prendre. Il suffit de lui jouer un air de musique et il s’endort.
Hagrid parut soudain horrifié. Page 9 : Où ?
Hagrid ajouta rapidement à Harry, Ron et Hermione d’oublier ce qu’il venait de rire mais ils couraient déjà en direction du château.
Ils ne s’arrêtèrent qu’une fois arrivé dans le hall d’entrée.
Ils devaient aller voir Dumbledore. Cet homme sous le capuchon était soit Rogue, soit Voldemort qui avait manipulé Hagrid avec de l’alcool et l’oeuf pour lui faire dire ce qu’il voulait. Mais où était le bureau du directeur ? Page 10 : Important.
Le professeur McGonagall arriva dans le hall au même moment, une pile de livres dans les bras. Hermione lui dit courageusement qu’ils souhaitaient voir Dumbledore.
– Le professeur Dumbledore est parti il y a dix minutes, répondit-elle froidement.
Il a reçu un hibou urgent du ministère de la Magie et il s’est immédiatement envolé pour Londres.
– Il est parti ? dit Harry d’une voix fébrile.
– Le professeur Dumbledore est un grand sorcier, Potter. Il est très demandé.
– Mais c’est très important ce que j’ai à lui dire !
– Vous avez quelque chose de plus important à lui dire que le ministre de la Magie, Potter ?
– Ecoutez, reprit Harry renonçant à toute prudence. Il s’agit de la Pierre philosophale.
La pile de livres que le professeur McGonagall avait dans les bras s’effondra sur le sol, mais elle ne se baissa pas pour les ramasser.
Page 11 : Cette nuit.
Harry lui affirma que quelqu’un allait essayer de voler la Pierre. Elle parut à la fois stupéfaite et méfiante. Elle répondit finalement que le professeur Dumbledore serait de retour le lendemain et qu’ils pouvaient être rassurés car la Pierre était très bien protégée, avant de ramasser ses livres et de s’en aller.
Harry savait que tout allait se passer cette nuit. Rogue avait tout ce qu’il fallait pour passer sous la trappe. C’était lui qui avait envoyé la lettre du ministère pour éloigner Dumbledore. A ce moment, Hermione étouffa un cri : Rogue se tenait juste derrière eux. Il leur demanda ce qu’ils fabriquaient dans le couloir de l’école alors qu’il faisait si beau temps. Page 12 : Attention, Potter.
– Vous devriez faire attention, dit Rogue. A vous voir comme ça, tous les trois, on dirait que vous préparez un mauvais coup. Et Gryffondor ne peut pas se permettre de perdre encore des points, n’est-ce pas ?
Ils se tournèrent vers la porte mais Rogue les arrêta.
– Je vous préviens, Potter, dit-il. Si vous recommencez à vous promener la nuit dans les couloirs, je veillerai personnellement à ce que vous soyez renvoyé du collège. Bonne journée. Page 13 : – 50 points !?
Ils décidèrent d’un autre plan : Hermione surveillerait Rogue et Harry et Ron la porte qui séparait Touffu du reste de l’école, mais alors que Ron et Harry tentaient d’atteindre la porte, il tombèrent à nouveau sur McGonagall.
– Vous êtes plus difficiles à éviter qu’un mauvais sort, tonna-t-elle. J’en ai assez de vos balivernes ! Si jamais j’apprends que vous êtes revenus dans les parages;
j’enlève cinquante points de plus à Gryffondor ! Parfaitement, Weasley ! Même si c’est ma propre maison ! Page 14 : Harry se décide.
Plus tard, lorsqu’il furent de retour dans la salle commune, Harry décida qu’il allait descendre sous la trappe pendant le soir-même pour aller chercher la Pierre philosophale. Il ne pouvait pas laisser Rogue la donner à Voldemort pour qu’il revienne à sa pleine puissance. Quitte à se faire renvoyer de Poudlard, il préférait
la trouver avant. Il utiliserait la cape d’invisibilité pour accéder à la trappe.
– Tu crois qu’elle est assez grande pour nous couvrir tous les trois ? demanda Ron.
– Tous … tous les trois ?
– Tu ne crois quand même pas qu’on va te laisser y aller tout seul ?
– Bien sûr que non, dit séchement Hermione. Comment veux-tu parvenir à la Pierre sans notre aide ? Page 15 : Neville se révolte.
Une fois la nuit tombée, Harry prit la flute en bois qu’Hagrid lui avait offert à Noël (c’était mieux que d’avoir à chanter quelque chose) ainsi que sa cape d’invisibilité. Ils se dirigèrent tous les trois vers la sortie de la salle commune lorsque Neville se mit en travers de leur chemin, il ne voulait pas qu’ils aillent encore se promener en pleine nuit au risque de faire perdre plus de points à Gryffondor. Il était même prêt à se battre pour ne pas les laisser passer.
– C’est toi qui m’as dit que je devais me défendre. Essaye de me frapper, dit-il à Ron en levant les poings.
– Pas contre nous ! lança Ron.
– Fais quelque chose, dit Harry en s’adressant à Hermione.
– Je suis désolée, Neville s’excusa-t-elle après s’être avancée puis elle pointa sa baguette magique, mais il le faut. Petrificus Totalus ! Page 16 : Désolés, Neville.
Le maléfice du saucisson immobilisa Neville qui tomba aussitôt ventre contre terre.
Harry, Ron et Hermione s’excusèrent mais ils n’avaient pas le choix. Ils le retournèrent sur le dos puis sortirent de la salle commune sous la cape d’invisibilité. Ils prirent la direction du deuxième étage.
En chemin, ils croisèrent Miss Teigne et Peeves.
Ils contournèrent la première et Harry imita la voix du Baron Sanglant pour éloigner le deuxième. Page 17 : Touffu.
Lorsqu’ils arrivèrent dans le couloir interdit, ils virent que la porte de Touffu était déverrouillée. Rogue avait réussi à passer. A l’intérieur les trois têtes étaient en train de renifler dans leur direction bien qu’ils étaient invisibles. Harry commença à jouer de la flute, ce n’était vraiment une mélodie, mais dès les premières notes,
les paupières du monstre devinrent lourdes, il arrêta de grogner, ses jambes faiblirent, il trébucha puis s’effondra sur le sol, profondément endormi. Page 18 : La trappe.
Ron ouvrit la trappe. Il faisait noir là-dessous et il n’y avait ni échelle ni corde pour descendre, il fallait se laisser tomber.
Harry fit un signe de la main pour dire qu’il voulait passer le premier et donna la flute à Hermione qui prit le relais. Il se laissa tomber. Page 19 : Une chance.
Harry atterrit sur quelque chose de mou. Il avait l’impression d’être assis sur une sorte de plante. Ron fut le premier à suivre, puis Hermione atterrit de l’autre côté de Harry.
– On doit être à des kilomètres sous le château, dit-elle.
– Une chance qu’il y ait cette plante, fit remarquer Ron.
– Une chance ? hurla Hermione. Regardez-vous, tous les deux !
Elle bondit et réussit à parvint péniblement à se réfugier contre une paroi humide. Harry et Ron ne s’étaient pas rendu compte que des sortes de lianes leur avaient déjà ligoté les jambes. Ils essayèrent de se libérer mais plus ils se débattaient plus l’emprise du monstre végétal se resserrait autour d’eux. Page 20 : Le Filet du Diable.
– Ne bougez plus ! leur ordonna Hermione. Je connais cette plante, c’est un Filet du Diable!
– Je suis ravi de le savoir, ça nous aide beaucoup ! lança Ron d’un ton narquois.
– Silence, j’essaye de me rappeler comment il faut faire pour la tuer.
– Alors dépêche-toi, parce que j’ai du mal à respirer, dit Harry, la plante lui étreignant la poitrine.
– Voyons, le Filet du Diable … Qu’est-ce que le professeur Chourave nous a dit, déjà ? Elle aime l’humidité et l’obscurité …
– Dans ce cas, allume un feu, dit Harry à moitié étouffé.
– Oui, bien sûr mais il n’y a pas de bois !
– TU ES FOLLE ? hurla Ron. TU ES UNE SORCIERE OU QUOI ?
– Ah, c’est vrai ! Page 21 : Merci Hermione.
Hermione sortit sa baguette magique, l’agita, marmonna quelque chose et un jet de flammes bleues jaillit en direction de la plante.
En quelques instants, les lianes desserrèrent leur étreinte sous l’effet de la lumière et de la chaleur, Harry et Ron se dégagèrent du Filet du Diable.
– Une chance que tu écoutes bien en classe, Hermione, dit Harry en la rejoignant.
Ils s’engagèrent ensuite dans un passage qui s’ouvrait devant eux et s’enfonçait sous terre. Page 22 : Brillants …
Ils entendirent un bruissement confus avant d’arriver dans une grande pièce avec un haut plafond. Il y avait une centaine de petits oiseaux étincelants qui voletaient sans cesse tout autour de la pièce. Dans le mur d’en face, il y avait une grande porte en bois verrouillée. Ils essayèrent de l’ouvrir, Hermione essaya même une de ses formules magiques mais la porte refusa de bouger.
Ils observèrent les oiseaux qui brillaient au dessus de leur tête. Qui brillaient …
– Ce ne sont pas des oiseaux, s’écria Harry. Ce sont des clés ! Des clés volantes.
Regardez bien. Ce qui veut dire … Page 23 : Clefs volantes.
Harry vit qu’il y avait des balais dans un coin de la pièce. Il fallait attraper la clé qui ouvrait la porte. Ron observa la serrure.
– Il faut une grosse clé à l’ancienne, probablement en argent, comme la serrure.
Ils prirent chacun un balai et décollèrent en direction du nuage de clés. Ce n’était pas pour rien, cependant, que Harry était le plus jeune attrapeur qu’on ait connu depuis un siècle. Il avait un don pour repérer des choses que les autres ne voyaient pas. Harry remarqua une grosse clé d’argent avec des ailes bleues dont
l’une était tordue.
Page 24 : Pièce suivante.
Il fallait cerner la clé : Ron plongea et Hermione remonta en chandelle, Harry réussi à la saisir avant de déverrouiller la porte.
La deuxième salle était plongée dans le noir. Mais lorsqu’ils eurent franchi le seuil de la porte, une lumière éclatante jaillit soudain en leur révélant un spectacle étonnant : ils se trouvaient au bord d’un échiquier géant. Ron devina qu’il fallait jouer et battre les pièces blanches pour pouvoir passer.
Page 25 : Jouer pour passer.
– Il faut bien réfléchir, dit Ron. On va devoir prendre la place de trois pièces noires.
Les deux autres restèrent silencieux.
– Ne vous vexez pas, dit-il enfin, mais vous n’êtes pas très bon aux échecs, tous les deux.
– On ne se vexe pas, dit Harry. Dis-nous simplement ce qu’on doit faire.
– Toi, Harry, tu prends la place de ce fou et toi, Hermione, tu te mets sur la case de la tour.
– Et toi ?
– Moi, je prends la place du cavalier, dit-il.
Les blancs jouaient toujours les premiers. Page 26 : Partie d’échecs version Sorcier.
Ron donnaient ses ordres aux pièces noires qui se déplaçaient là où il les envoyait. A mesure qu’ils jouaient, le plateau géant se transforma en champ de guerre. Au bout d’un moment, Ron avoua qu’il devrait se sacrifier pour qu’Harry puisse faire échec et mat. Les deux autres n’étaient pas d’accord mais ils
n’avaient pas le choix.
Page 27 : Echec et mat.
– C’est le jeu, répliqua Ron. Il faut savoir faire des sacrifices ! Je vais avancer et elle (Dame) me prendra, ce qui te permettra de faire échec et mat, Harry.
– Mais …
– Tu veux arrêter Rogue, ou pas ?
– Ron …
– Si tu ne te dépêches pas, il va s’emparer de la Pierre !
Ron ordonna sa dernière manoeuvre, la reine blanche abattit alors son bras de pierre sur sa tête. Hermione avait poussé un cri mais n’avait pas bougé. En tremblant, Harry se déplaça de trois cases vers la gauche. Aussitôt le roi blanc ôta sa couronne et la jeta aux pieds d’Harry. Ils avaient gagné. Page 28 : Ensuite …
Les pièces blanches s’écartèrent en s’inclinant. Harry et Hermione n’avaient pas d’autres choix que de laisser Ron là où il était et d’avancer.
– Le Filet du diable, c’était le maléfice de Chourave, avisa Hermione. C’est sans doute Flitwick qui a ensorcelé les clés. McGonagall a donné vie aux pièces d’échecs. Il nous reste donc à affronter les sortilèges de Quirrell et de Rogue…
Harry poussa la porte de la pièce suivante. Page 30 : Une épreuve malodorante.
La pièce suivante était baignée d’une odeur répugnante. Ils virent, allongé sur le sol, un immense troll, plus grand encore que celui auquel ils s’étaient attaqués. Il était évanoui, avec une grosse bosse sur la tête.
– Heureusement qu’on a pas eu à se battre avec celui-ci, murmura Harry.
Ils se contentèrent simplement de traverser la pièce avec précaution. Page 30 : L’épreuve de Rogue.
En arrivant dans la pièce suivante, ils s’attendaient au pire, mais ils trouvèrent simplement une table avec sept bouteilles de forme différentes.
– Ça, c’est le maléfice de Rogue, dit Harry. Qu’est-ce qu’on doit faire ?
A l’instant où Harry et Hermione avaient franchi le seuil de la porte, de grandes flammes violettes avaient jailli derrière eux et des flammes noires s’étaient élevées dans l’encadrement de la porte d’en face. Ils étaient pris au piège.
Il y avait un parchemin posé près des bouteilles. Hermione s’avança pour le lire.
Harry lut par dessus son épaule : Devant est le danger, le salut est derrière. Deux sauront parmi nous conduire à la lumière, L’une d’entre les sept en avant te protège Et une autre en arrière abolira le piège, Deux ne pourront t’offrir que simple vin d’ortie Trois sont mortels poisons, promesse d’agonie. Choisis, si tu veux fuir un éternel supplice, Pour t’aider dans ce choix, tu auras quatre indices : Le premier : si rusée que soit leur perfidie, Les poisons sont à gauche des deux vins d’ortie. Le second : différente à chaque extrémité, Si tu vas de l’avant, nulle n’est ton alliée. Le troisième : elles sont de tailles inégales, Ni naine ni géante en son sein n’est fatale. Quatre enfin : les deuxièmes, à gauche comme à droite, Sont jumelles de goût, mais d’aspect disparates. Page 31 : De la logique.
Harry fut stupéfait de voir qu’Hermione souriait.
– Remarquable! dit-elle. Ce n’est pas de la magie, c’est de la logique. Une énigme.
Il y a beaucoup de grands sorciers qui n’ont pas la moindre logique, ils n’arriveraient jamais à trouver la solution.
– Et nous non plus …
– Bien sûr que si. Tout ce dont nous avons besoin est écrit sur ce papier. Il y a sept bouteilles : trois contiennent du poison, deux du vin, l’une d’elles permet de franchir sans mal les flammes noires et une autre permet de retourner sur nos pas en traversant les flammes violettes. Page 32 : C’est cette bouteille.
Harry était à la fois perdu et inquiet mais Hermione pas du tout. Elle relut le papier plusieurs fois et examina attentivement les bouteilles. Enfin, elle finit par trouver la bouteille qui permettait franchir les flammes noires. Harry regarda la minuscule bouteille.
– Il y a tout juste pour une gorgée là-dedans, dit-il, ce n’est pas assez pour nous deux.
Ils échangèrent un regard puis Harry lui dit de prendre la bouteille qui lui permettrait de traverser les flammes violettes, de retrouver Ron et de remonter jusqu’à la volière pour envoyer Hedwige à Dumbledore avec un mot disant qu’ils avaient besoin de lui. Page 33 : Des choses importantes.
Pendant ce temps, Harry continuerait vers les flammes noires. Il pourrait peut-être retenir Rogue pendant un moment mais il n’était pas de taille à l’affronter.
– Et qu’est-ce qui se passera si jamais Tu-Sais-Qui est avec lui ?
– J’ai eu de la chance une fois, dit Harry en montrant sa cicatrice. Pourquoi pas deux ?
Les lèvres d’Hermione tremblèrent. Elle se précipita soudain vers lui et le serra dans ses bras.
– Hermione !
– Harry, tu es un grand sorcier !
– Pas autant que toi … répondit Harry, un peu gêné.
– Moi ? J’ai tout appris dans les livres. Mais il y a des choses beaucoup plus importantes, le courage, l’amitié … Oh, Harry, fais bien attention … Page 34 : Traverser les flammes.
Hermione but une longue gorgée au goulot de la bouteille ronde, fit volte-face et marcha droit vers les flammes violettes.
Harry respira profondément, prit la petite bouteille et se tourna vers les flammes noires.
– J’arrive ! dit-il.
Et il vida la petite bouteille.
Il s’avança à travers les flammes noires. Pendant quelques instants, il ne vit que le noir du feu magique. Page 35 : De l’autre côté.
Puis il se retrouva de l’autre côté, dans la dernière salle. Quelqu’un était déjà là, mais ce n’était pas Rogue. Ce n’était même pas Voldemort. Page 36 : A suivre …
Deux mots à écrire sur ta feuille de « Travail du jour »
1 – mot en français:
2 – mot en anglais:
Sur ta feuille de « Travail du jour ».
Le jeu d’Echecs version sorcier ressemble au jeu d’échecs classique, mais avec de la magie! Les pièces bougent toutes seules et parfois, elles ne sont pas d’accord avec les décisions du joueur. Pour les diriger, il faut leur parler. Quand une pièce en « mange » une autre, elle la casse. Sinon, les règles sont presque les mêmes que dans le vrai jeu d’échecs.
on trouve les mots rigolos ou méchants que Roald Dahl a inventé et que ses personnages utilisent pour insulter ou moquer, souvent de manière exagérée ou drôle.
De la même façon, dans Harry Potter, le professeur Rogue utilise parfois des mots blessants ou moqueurs pour parler à Harry, surtout quand il veut lui montrer qu’il ne l’aime pas beaucoup.
Cela montre que les mots peuvent faire du mal, même sans crier, et que les insultes, qu’elles soient inventées ou réelles, ont du pouvoir.
par exemple:
– « Sale limace puante! » que Mlle Legourdin utilise
– « Incompétent » que Rogue utilise d’un ton méchant
= dans les deux cas, les mots sont utilisés pour blesser ou se moquer, et ça peut faire de la peine
Page 3 : Pris au piège.
Les choses n’auraient pas tourner plus mal. Rusard les emmena dans le bureau du professeur McGonagall.
Hermione tremblait et Harry tournait et retournait dans sa tête toutes les excuses qui pouvaient justifier leur conduite. Ils étaient pris au piège. Comment avaient-ils pu être assez stupides pour oublier la cape ? Page 4 : Un professeur en colère (1)
Le professeur McGonagall arriva en compagnie de Neville. Celui-ci avait entendu Malefoy dire qu’il voulait coincer Harry alors il était sorti de la salle commune pour essayer de le retrouver et de le prévenir. Le professeur McGonagall était dans un tel état de fureur qu’elle aurait pu cracher le feu beaucoup mieux que Norbert. Aucun élève ne devait se promener la nuit dans l’école. Or, il était une heure du matin.
– Je n’aurais jamais cru ça de vous. J’exige des explications!
Pour la première fois, Hermione fut incapable de répondre à la question d’un professeur. Page 5 : Un professeur en colère (2)
– J’ai une petite idée de ce qui s’est passé, reprit le professeur McGonagall. Vous avez raconté à Drago Malefoy une histoire à dormir debout au sujet d’un prétendu dragon pour l’attirer hors de son lit et lui attirer des ennuis. Je l’ai déjà pris sur le fait. Et vous devez être très content que Neville Londubat ait également cru à votre histoire ?
Harry essaya de faire comprendre à Neville que ce n’était pas vrai. Pauvre Neville! Harry savait ce qu’il avait dû lui en coûter de partir à leur recherche dans l’obscurité du château pour les prévenir. Page 6 : Un professeur en colère (3)
Le professeur McGonagall était outrée : jamais un élève de Gryffondor ne lui avait fait aussi honte. *Miss Granger, je pensais que vous étiez plus raisonnable.* * Quant à vous, Mr Potter, je pensais que vous attachiez plus de prix au prestige de Gryffondor.* Elle décida de leur retirer cinquante points chacun et leur promit une retenue. Cent-cinquante points en moins. Gryffondor passa de la première à la dernière place sur le classement du championnat de la Coupe des quatre maisons en une nuit. Comment pourraient-ils jamais rattraper un tel handicap ? Page 7 : Le plus détesté.
Harry ne dormit pas de la nuit et entendit Neville sangloter dans son oreiller des heures entières. Tous deux redoutaient l’aube. Harry qui était le plus populaire de l’école, le plus admiré, était devenu le plus détesté à partir du lendemain. Même les Serdaigle et les Poufsouffle lui en voulaient car eux aussi ne souhaitaient pas que les Serpentard gagnent la coupe.
D’ailleurs, ces derniers applaudissaient et l’acclamaient Harry chaque fois qu’ils le voyaient passer. Il n’y avait que Ron pour lui rester fidèle. Il était un peu tard pour réparer les dégâts mais Harry se jura désormais de ne plus se mêler de ce qui ne le regardait pas. Page 8 : Supporter le Poids de ses Erreurs.
Il se sentait si honteux qu’il proposa même à Olivier Dubois de démissionner de l’équipe de Quidditch mais le capitaine refusa:
– Comment on va faire pour gagner des points si on ne peut plus gagner les matches ?
Hermione et Neville souffraient, eux aussi. Ils n’avaient pas à subir autant d’avanies, car ils n’étaient pas connus, mais personne ne leur parlait non plus. Les examens approchaient et les révisions jusque tard dans la nuit, leur occupaient suffisamment l’esprit.
Page 9 : Mise à l’épreuve.
Une semaine avant les examens, Harry entendit un gémissement provenant d’une salle de classe, mettant sa promesse de ne plus se mêler de ce qu’iL ne le regardait pas, à l’épreuve. Il reconnut la voix de Quirrell. On aurait dit que quelqu’un le menaçait. Harry entendit Quirrell sangloter : « D’accord ! D’accord ! »
avant de sortir de la classe. Il avait le teint pâle et semblait sur le point de fondre en larmes. Page 10 : Epreuve réussie.
Harry attendit qu’il parte avant de jeter un oeil dans la salle de classe. Elle était vide, mais il y avait une autre porte de l’autre côté de la pièce qui était entrouverte. Il s’avança dans cette direction. Il avait déjà parcouru la moitié du chemin lorsqu’il se rappela sa promesse et se ravisa. De toute façon, il était prêt à parier une douzaine de Pierres philosophales que c’était Rogue qui était passé par là. Visiblement, Quirrell avait fini par céder à ses menaces. Page 11 : Non.
Harry s’empressa de raconter à Ron et Hermione ce qu’il venait de voir et entendre. La lueur de l’aventure brillait à nouveau dans les yeux de Ron mais Hermione proposa simplement d’aller tout raconter à Dumbledore. Sauf qu’ils n’avaient aucune preuve, leur rappela Harry.
– Et qui est-ce qu’on va croire ? Lui ou nous ? Tout le monde sait qu’on le déteste.
Et ils n’étaient pas censés être au courant pour la Pierre philosophale et Touffu. Hermione était convaincue.
– Et si on se contentait de fouiner un peu ? proposa Ron.
– Non, répliqua Harry. On a suffisamment fouiné comme ça.
Le lendemain matin, les retenues furent signifiées officiellement à Harry, Hermione et Neville:
Page 12 : Retenue.
Dans l’agitation qu’avait provoquée la perte de leur points, Harry avait oublié qu’ils avaient toujours des retenues à faire. A onze heures ce soir-là, Harry et Hermione dirent au revoir à Ron et descendirent dans le Hall avec Neville. Ils y retrouvèrent Rusard avec Malefoy, lui aussi était puni, Harry avait fini par l’oublier.
Tout en les conduisant au-dehors, Rusard leur dit qu’ils n’avaient que ce qu’ils méritaient et qu’ils pouvaient s’estimer heureux car à une autre époque, ils suspendaient les élèves au plafond par les poignets pendant plusieurs jours. Le concierge avoua qu’il avait encore les chaines dans son bureau au cas où. Page 13 : Assumer.
Il leur fit traverser le parc jusque chez Hagrid. Leur punition consistait à travailler avec le garde chasse, mais … dans la Forêt interdite.
Neville et Malefoy prirent peur tout à coup. Malefoy protesta et dit que c’était réservé aux domestiques et qu’il refusait d’y aller. Harry était enchanté d’entendre le tremblement de sa voix qui trahissait sa panique. Hagrid lui laissa le choix : « Ou bien tu fais quelque chose d’utile, ou bien tu es renvoyé ». Soit c’était la Forêt, soit c’était le château, mais il devrait préparer ses valises et rentrer définitivement chez lui. Malefoy ne bougea pas. Page 14 : Licorne.
Avec une arbalète à la main, Hagrid les emmena à la lisière de la forêt.
Dans le sentier qui serpentait parmi les gros arbres noirs, il leur montra les traces d’un liquide argenté par terre. Hagrid leur expliqua que c’était du sang de licorne, l’une d’elle avait été blessée et se trouvait quelque part dans les environs. Hagrid voulait la retrouver et peut-être mettre fin à ses souffrances. Il ajouta que c’était la deuxième en moins d’une semaine, qu’il y avait quelque chose dans cette forêt qui s’en prenait aux licornes et pourtant ce n’était pas facile d’en attraper. « Ce sont des créatures magiques très puissantes. » Page 15 : Deux groupes.
Hagrid décida de faire deux groupes pour étendre les recherches. Malefoy fit équipe avec Neville et Crockdur, Harry resta avec Hermione et Hagrid. Hagrid leur demanda d’envoyer des étincelles vertes avec leur baguette magique si l’un d’eux trouvait la licorne, des étincelles rouges si quelqu’un avait besoin de secours. Hagrid, Hermione et Harry avançaient dans la forêt quand soudain Hagrid les poussa dans un coin pour les cacher et ajusta son arbalète. Ils entendirent quelque chose qui rampait sur les feuilles comme une cape qui trainait sur le sol. Le bruit finit par disparaitre. Page 16 : Des centaures.
– J’en étais sûr, murmura Hagrid. Il y a quelque chose dans cette forêt qui ne devrait pas y être. Lorsqu’ils arrivèrent dans une clairière, Harry et Hermione rencontrèrent Ronan et Bane, des centaures qu’Hagrid connaissait. Les centaures avaient la capacité de lire l’avenir en observant les étoiles.
Hagrid leur demanda s’ils avaient vu quelque chose d’étrange mais les réponses des centaures étaient floues.
– Les innocents sont toujours les premières victimes, soupira Ronan. Il en a toujours été ainsi, il en sera toujours de même.
– On voit bien Mars, ce soir, dit aussi Bane. Page 17 : Des étincelles.
Avant de se séparer, Hagrid leur demanda de le prévenir si jamais ils voyaient quelque chose d’étrange. D’après lui, les centaures savaient beaucoup de choses mais n’étaient pas très bavards. Ils s’enfoncèrent un peu plus dans la forêt. Harry avait le sentiment très désagréable qu’on les observait. Soudain, ils virent des étincelles rouges. Hagrid leur demanda de rester sur place avant de partir voir ce qu’il se passait. Harry était inquiet. Il s’en voudrait si Neville était blessé. C’était à cause d’eux s’il était là. Page 18 : Changement d’équipe.
Quelques instants plus tard, Hagrid revint avec Malefoy, Neville et Crockdur. Ils allaient très bien. Hermione et Harry comprirent bientôt que Malefoy avait voulu faire peur à Neville et celui-ci avait envoyé des étincelles rouges dans la panique. Hagrid décida alors de changer les équipes. Harry prit la place de Neville avec
Malefoy et Crockdur.
– Je suis désolé, souffla Hagrid à Harry, mais toi, au moins, il n’arrivera pas à te faire peur.
Harry partit donc avec Malefoy et Crockdur. Page 19 : Pauvre licorne.
Ils marchèrent pendant plus d’une demi-heure. Les taches de sang étaient de plus en plus grosses. Harry fit signe à Malefoy de s’arrêter lorsqu’il vit quelque chose d’un blanc brillant dans une clairière. Il s’approchèrent prudemment. C’était bien la licorne.
Elle était morte. Harry n’avait jamais vu quelque chose d’aussi beau et d’aussi triste. Une silhouette encapuchonnée rampait sur le sol, elle s’arrêta devant le cadavre de la licorne, se pencha et commença à boire son sang. Malefoy hurla de terreur et prit la fuite, suivi de Crockdur. Page 20 : Douleur.
La silhouette se retourna puis se leva d’un bond pour se précipiter vers Harry. Paralysé par la peur, Harry fut incapable de bouger. Une douleur foudroyante lui traversa alors la tête, une douleur comme il n’en n’avait jamais ressenti. Comme si sa cicatrice était en feu. A moitié aveuglé, il recula en titubant. La douleur était si intense qu’Harry tomba à genoux. Au même moment, il entendit un bruit de galop puis quelque chose lui sauta par-dessus et fonça vers la silhouette.
Page 21 : Confrontation.
Lorsque la douleur s’atténua enfin, la silhouette avait disparu et un centaure se tenait devant lui.
– Tu es le fils Potter, dit le centaure. Il vaudrait mieux que tu retournes auprès d’Hagrid. La forêt n’est pas sûre, ces temps-ci, surtout pour toi. Tu sais monter à cheval? Ce sera plus rapide pour toi. Je m’appelle Firenze. Ronan et Bane arrivèrent avant qu’ils ne puissent partir. Bane était en colère contre Firenze car il se mêlait de choses qui ne le concernaient pas, les centaures ayant fait le serment de ne pas s’opposer aux décisions du ciel. De plus, il faisait monter un humain sur son dos comme s’il n’était qu’une mule.
Page 22 : Le sang de licorne.
– Tu ne vois donc pas cette licorne? lança Firenze à Bane. Les planètes ne t’ont pas dévoilés leurs secrets? Je me dresse contre ce qui se cache dans cette forêt, Bane. Même s’il faut pour cela venir en aide à un humain.
Firenze partit aussitôt au galop avec Harry. Lorsqu’ils s’arrêtèrent, Firenze lui demanda s’il savait à quoi servait le sang de licorne mais Harry l’ignorait. Le centaure lui expliqua que tuer une licorne était une chose monstrueuse. Le sang de licorne permettait de survivre, même si on était sur le point de mourir mais à un prix terrible, car il fallait tuer un être pur et sans défense pour sauver sa propre vie. Et dès l’instant où les lèvres touchaient le sang, ce n’était plus qu’une demi vie, une vie maudite.
Harry réfléchit à voix haute : Qui serait assez désespéré pour vouloir être maudit? Si on doit être maudit à jamais, mieux vaut mourir, non? Page 23 : Quoi ? Qui ?
A moins d’avoir simplement besoin de survivre suffisamment longtemps pour pouvoir boire quelque chose d’autre, répliqua Firenze, quelque chose qui redonnerait la force et la puissance, quelque chose qui permette de ne jamais mourir.
– Harry Potter. Sais-tu ce qui est caché dans l’école, en ce moment?
– La Pierre philosophale ! L’elixir de longue vie, bien sûr ! Mais je ne comprends pas qui…
– Ne connais-tu pas quelqu’un qui a passé des années à guetter la moindre occasion de retrouver son pouvoir, qui s’est cramponné à la vie en attendant sa chance ?
Harry eut l’impression qu’une main de fer venait de se refermer sur son coeur. Page 24 : En sécurité.
Il se souvint de ce que Hagrid lui avait confié lors de leur première rencontre:
« Certains disent qu’il est mort. A mon avis, ce sont des calembredaines. Je ne crois pas qu’il ait eu en lui quelque chose de suffisamment humain pour mourir. »
Hagrid et Hermione retrouvèrent Harry en compagnie de Firenze. Il était en sécurité à présent. Avant de partir, Firenze lui confia qu’il arrivait que les centaures se trompent en lisant le destin dans les planètes. Il espérait que c’était le cas ce soir-là. Page 25 : Compte-rendu.
A leur retour dans la salle commune, Ron dormait sur le fauteuil, devant la cheminée. Harry le réveilla et ils lui racontèrent tout ce qui s’était passé dans la Forêt. Pendant tout ce temps, Harry, Ron et Hermione pensaient que Rogue voulait la Pierre pour devenir riche mais en réalité c’était pour la donner à Voldemort qui attendait dans la forêt. Firenze avait sauvé Harry, mais il n’aurait pas dû. Bane était en colère car il ne fallait pas intervenir dans ce que destinent les planètes. Elles devaient montrer le retour de Voldemort ainsi que la mort
d’Harry. Page 26 : Peur.
Ron demandait à Harry de ne pas prononcer le nom et Hermione paraissait terrifiée mais elle essaya de rassurer Harry en disant que le seul sorcier dont Voldemort avait vraiment peur était Dumbledore. Tant que Dumbledore serait là, Voldemort n’oserait pas lui faire de mal. Hermione dit également que les centaures parlaient comme s’ils disaient la bonne aventure et que selon le professeur McGonagall c’était une branche très douteuse de la magie. Page 27 : Au cas où.
Ils étaient encore là à parler lorsque l’aube se leva. Epuisés, ils montèrent se coucher. Lorsqu’Harry défit son lit, il trouva sa cape d’invisibilité soigneusement pliée entre ses draps, un petit mot y était épinglé :
Nous continuons notre exploration des mélanges en sciences avec la craie baveuse proposée par beaucoup également.
Clara CE2 a ramené l’ingrédient qui nous manquait, merci à elle.
les ingrédients et le matériel:
Cette fois, mélange d’un liquide (le vinaigre) avec un solide (la craie).
la marche à suivre:
Lorsque le vinaigre entre en contact avec la craie, une réaction chimique se produit, libérant des bulles de gaz appelées dioxyde de carbone. C’est ce gaz qui crée l’effet « baveux » observé.
Tout comme Harry apprend que les potions nécessitent précision et attention, cette expérience montre que mélanger certains ingrédients peut produire des résultats surprenants!