Lecture: Chapitre 17 L’homme aux deux visages T1 Harry Potter génially

Page 3 : Vous !
C’était Quirrell.

– Vous ! s’écria Harry, suffoqué.
Quirrell était parfaitement calme et souriait.
– Oui, c’est moi, dit-il tranquillement. Je me demandais si vous alliez me rejoindre ici, Potter.
– Mais je croyais … Rogue …
Quirrell éclata d’un rire franc et glacial. Rogue faisait un bon coupable à côté de du pauvre et bégayant professeur Quirrell.
– Mais Rogue a essayé de me tuer !
Harry avait tort.
Page 4 : Le match truqué, Quirrell !
C’était Quirrell qui avait essayé, Hermione l’avait bousculé par accident dans les gradins ce qui lui avait fait perdre le contact visuel. Sans ça, il aurait réussi à le faire tomber de son balai, il y serait même parvenu plus tôt si Rogue n’avait pas marmonné des formules magiques pour le sauver. Rogue avait essayé de le sauver ? Harry avait du mal à y croire.

Pourtant, c’était également pour cette raison qu’il avait tenu à arbitrer le match contre Poufsouffle, afin de le protéger. De toute façon, avec la présence de Dumbledore lors du match, Quirrell ne pouvait rien faire. Du moins, jusqu’à ce soir.
Page 5 : Le troll, Quirrell !
Quirrell claqua des doigts. Aussitôt, des cordes surgirent de nulle part et ligotèrent solidement Harry.

– Vous êtes un peu trop curieux pour vivre bien longtemps, Potter.
Il comprit aussi que c’était Quirrell qui avait fait entrer le troll le soir d’Halloween. Malheureusement, pendant que les professeurs cherchaient le troll dans tout le château, Rogue qui le soupçonnait déjà, était monté directement au deuxième étage pour l’empêcher d’entrer dans le couloir interdit. Non seulement le troll n’avait pas réussi à tuer Harry mais le chien à trois têtes n’était pas parvenu non plus à arracher la jambe de Rogue.
Page 6 : Le Miroir du Riséd.
A ce moment, Harry remarqua que le Miroir du Riséd se trouvait derrière Quirrell. Ce dernier pensait qu’il était la clé pour obtenir la Pierre philosophale. Quirrell se concentra alors sur le miroir mais Harry ne voulait pas le laisser faire. Il fallait qu’il gagne du temps, alors il essaya de le faire parler pour qu’il se désintéresse
du miroir. Harry l’interrogea sur Rogue, il les avait vu tous les deux dans la forêt. Le professeur de Potions avait tenté de l’intimider, mais n’y était pas parvenu, car Lord Voldemort était toujours avec lui. Quirrell se reconcentra sur le miroir. Il se voyait avec la Pierre et se voyait l’offrir à son maitre.
Page 7 : Rogue déteste les Potter.
Ne pouvant se défaire de ses liens, Harry tenta une autre approche :
– Pourtant Rogue avait l’air de me détester.
C’était le cas, confirma Quirrell. Rogue détestait Harry. Il avait étudié avec son père et tous les deux se méprisaient cordialement, mais il n’avait jamais voulu tuer Harry pour autant.
Harry devait le détourner du miroir, il lui demanda ensuite pourquoi il avait sangloté quelques temps auparavant dans une salle de classe vide. Quirrell répondit que parfois il avait du mal à suivre les instructions de son maitre. Lord Voldemort était avec lui dans cette salle de classe comprit Harry avec horreur.
En réalité, il était toujours avec lui, où qu’il aille.
Page 8 : Le vol à Gringotts, Quirrell !
Quirrell avait rencontré Voldemort pendant un voyage autour du monde. Il lui avait montré ce qu’était le véritable pouvoir.
– Il n’y a pas de bien ni de mal, il n’y a que le pouvoir, et ceux qui sont trop faibles pour le rechercher. Depuis ce temps-là, je l’ai servi fidèlement.
Quirrell avoua avec un frisson que son maitre ne pardonnait pas facilement les erreurs. Le jour où il n’avait pas réussi à voler la Pierre à Gringotts, Voldemort l’avait puni. Harry se rappela sa journée sur le Chemin de Traverse : il avait vu Quirrell ce jour-là, au Chaudron Baveur.

Page 9 : Ce qu’on désire le plus.
Quirrell se demanda si la Pierre était à l’intérieur du miroir et Harry réfléchissait à un moyen de la récupérer avant lui. C’était la chose qu’il désirait le plus au monde en cet instant.
Quirrell continuait de se parler à lui-même. Horrifié, Harry entendit soudain une voix lui répondre. Celle-ci semblait venir de Quirrell lui-même. Elle lui dit de se servir d’Harry pour récupérer la Pierre. Quirrell frappa dans ses mains et les cordes qui ligotaient Harry, disparurent. Il lui demanda de venir se regarder dans
le miroir et de lui dire ce qu’il y voyait.
Page 10 : Dans la poche !
Son reflet lui souriait. Il se vit alors mettre la main dans sa poche et en retirer une pierre rouge sang. Son reflet lui adressa un clin d’oeil et remit la pierre dans sa poche.

La Pierre philosophale était à présent dans la poche d’Harry.
Il devait mentir à Quirrell.
– Je me vois en train de serrer la main de Dumbledore, prétendit-il. J’ai … j’ai fait gagner la coupe à Gryffondor.
Mais l’horrible voix qui provenait de Quirrell, hurla qu’Harry mentait. Elle dit ensuite à Quirrell qu’elle voulait lui parler directement.
Page 11 : L’autre.
Quirrell écouta son maitre et enleva son turban.

Harry était paralysé. Il aurait voulu crier, mais il était incapable d’émettre le moindre son. Derrière la tête de Quirrell, au lieu de son crâne, il y avait un visage, le visage le plus terrifiant qu’Harry eut jamais vu. Il était d’une blancheur de craie avec des yeux rouges flamboyants et des fentes en guise de narines, comme sur la tête d’un serpent.

Page 12 : Voldemort.
– Harry Potter … murmura le visage. Tu vois ce que je suis devenu ? Ombre et vapeur …
Lord Voldemort en personne survivait en partageant le corps de Quirrell et grâce au sang de licorne. Il voulait la Pierre et son elixir de longue vie pour se recréer un corps bien à lui.

– Maintenant … Donne-moi cette Pierre qui se trouve dans ta poche.
Harry sentit son corps reprendre vie et fit un pas en arrière.
– Ne sois pas stupide, dit le visage avec colère. Tu ferais mieux de sauver ta vie ou tu mourras comme tes parents …
Page 13 : Courage.
Quirrell reculait vers Harry pour que Voldemort continue à le voir. Le visage monstrueux souriait.
– J’apprécie toujours le courage … Oui, mon garçon, tes parents ont été très courageux …

J’ai d’abord tué ton père et il m’a résisté avec une grande bravoure … Quant à ta mère, je n’avais pas prévu qu’elle meure, mais elle essayait de te protéger … Alors, donne-moi la Pierre, sinon, elle sera morte en vain.
– JAMAIS !
Page 14 : Souffrance.
Harry essaya de s’enfuir mais Quirrell l’attrapa. Soudain, Harry ressentit une douleur aiguë à l’endroit de sa cicatrice mais il n’était pas le seul à souffrir.
Quirrell l’avait aussitôt laché. Il était plié en deux par la douleur, ses doigts se couvraient d’ampoules à vue d’oeil, comme brûlés par une flamme. Voldemort lui ordonna de l’attraper. Quirrell essaya. Il étrangla Harry dont la cicatrice devint si douloureuse qu’il en était presque aveuglé. De nouveau Quirrell dut le lâcher, lui aussi endurait une effroyable souffrance.
Voldemort lui ordonna d’en finir et de le tuer mais Harry, d’un geste instinctif, sauta sur Quirrell et lui plaqua les mains contre son visage.
Page 15 : La fin ?
Son adversaire ne pouvait pas le toucher sans souffrir de terribles brûlures. Sa seule chance, était de saisir Quirrell et de lui infliger une telle douleur qu’il serait incapable de lancer un maléfice mortel.
Harry lui attrapa le bras et serra de toutes ses forces. Quirrell hurla et Harry sentit à nouveau la douleur de sa cicatrice. Il ne voyait plus rien, il entendait seulement les horribles cris de Quirrell et les glapissements de Voldemort :
« TUE-LE ! TUE-LE ! ».
Il entendit aussi d’autres cris,  » Harry ! Harry !  » mais peut-être était-ce dans sa tête. Il sentit le bras de Quirrell s’arracher à son étreinte et comprit que tout était perdu. Il sombra alors dans une longue, longue, longue chute où tout n’était plus que ténèbres.
Page 16 : A l’infirmerie ?
Harry cligna des yeux plusieurs fois puis distingua le visage souriant d’Albus Dumbledore.

Harry le regarda puis se souvint : il cria que Quirrell avait volé la Pierre. Dumbledore l’apaisa en lui disant que Quirrell n’avait pas volé la Pierre philosophale et que Ron et Hermione allaient très bien.
Harry remarqua qu’il était à l’infirmerie, il y était depuis trois jours déjà. Près de lui, une table était couverte d’une quantité suffisante de friandises pour ouvrir un magasin.

Page 17 : Secret.
– Ce qui s’est passé dans les sous-sols du château, entre Quirrell et toi, est un secret absolu, par conséquent, toute l’école est au courant.
Dumbledore lui expliqua qu’il était arrivé juste à temps pour l’arracher à Quirrell avant d’en finir avec lui une bonne fois pour toute. Il avait eu très peur d’intervenir trop tard, pas pour sauver la Pierre, mais pour le sauver lui. L’effort qu’avait fournit Harry, avait failli le tuer. Quant à la Pierre philosophale, elle avait
été détruite.
Page 18 : Flamel sans la Pierre …
– Détruite ? répéta Harry d’une voix blanche. Mais votre ami … Nicolas Flamel …                                                – Ah, tu connais Nicolas ? dit Dumbledore d’un air ravi. Tu as vraiment bien fait les choses. Eh bien, Nicolas et moi avons eu une petite conversation et il nous est apparu que tout était pour le mieux.
– Mais ça signifie que lui et sa femme vont mourir, non ?
– Il leur reste suffisamment d’elixir pour mettre leurs affaires en ordre et ensuite, en effet, ils vont mourir. Pour Nicolas et Pernelle, c’est comme d’aller se coucher après une très, très longue journée. Après tout, pour un esprit équilibré, la mort n’est qu’une grande aventure de plus.
La Pierre philosophale apportait richesse et longue vie, c’était certain, les deux choses que les humains désiraient le plus, l’ennui, c’était que les humains avaient un don pour désirer ce qui leur faisait le plus de mal.
Page 19 : Nommer les choses.
– Monsieur ? dit Harry. Je me demande … Même si la Pierre n’existe plus, Vol … je veux dire Vous-Savez-Qui …
– Tu peux l’appeler Voldemort, Harry. Nomme toujours les choses par leur nom.
La peur d’un nom ne fait qu’accroitre la peur de la chose elle-même.
Harry se demandait si Voldemort avait complètement disparu mais Dumbledore dit qu’il était toujours là, quelque part, à attendre une nouvelle occasion de revenir. Il n’était plus vraiment vivant, on ne pouvait donc pas vraiment le tuer.
Harry avait retardé son retour au pouvoir.
– Il y a d’autres choses que j’aimerais bien savoir, dit Harry, si vous pouvez me les dire … J’aimerais bien connaître la vérité sur ces choses-là.
– La vérité, soupira Dumbledore. Elle est toujours belle et terrible, c’est pourquoi il faut toujours l’aborder avec beaucoup de précautions.
Page 20 : La vérité ou plutôt quelques explications …
Pourquoi Harry? Harry demanda pourquoi, la nuit de la mort de ses parents, Voldemort en avait après lui et non après son père et sa mère. Le directeur lui dit qu’il ne pouvait pas lui répondre pour le moment. Il était encore trop jeune ou plutôt quand il serait prêt, il comprendrait.

La souffrance de Quirrell? Mais il lui expliqua cependant pourquoi Quirrell ne pouvait le toucher sans se brûler. S’il y a une chose que Voldemort ne pouvait pas comprendre, c’était l’amour. Lorsque sa mère s’était sacrifiée pour le sauver, elle lui avait laissé une protection qu’une personne comme Quirrell qui était plein de
haine, de cupidité et d’ambition et qui partageait son âme avec Voldemort, ne pouvait combattre. Cette protection restait présent dans sa chair. Toucher quelqu’un qui a été marqué par quelque chose d’aussi beau ne pouvait susciter en lui que de la souffrance.
La cape d’invisibilité? – Et la cape d’invisibilité ? demanda Harry. Vous savez qui me l’a envoyée ?
Dumbledore avoua que James Potter l’avait laissé en sa possession et qu’il avait pensé qu’il aimerait l’avoir.

Il ajouta qu’elle pouvait être utile et que son père s’en servait parfois quand il était à Poudlard, pour se glisser jusqu’à la cuisine et voler des tas de choses à manger.
Rogue et James Potter? Harry savait par Quirrell que le professeur Rogue les détestait lui et son père, mais il ne savait pas pourquoi.

Severus Rogue et James Potter se haïssaient lorsqu’ils étaient à Poudlard, mais en réalité James avait sauvé la vie de Rogue un jour, c’était pour ça qu’il avait fait tant d’efforts pour le protéger
toute l’année, il ne supportait pas d’avoir une dette envers lui.
La Pierre dans la poche? Harry pensait encore à la Pierre philosophale. Comment se faisait-il qu’elle s’était retrouvée dans sa poche après avoir regardé dans le miroir ?
– Je suis content que tu m’aies posé cette question. C’était une de mes idées les plus brillantes, ce qui n’est pas peu dire, entre nous …
Dumbledore expliqua qu’il avait ensorcelé la Pierre avec le Miroir du Riséd pour que seul quelqu’un qui désirait trouver la Pierre – la trouver, pas s’en servir – serait en mesure de la prendre. Les autres ne verraient que leur reflet fabriquer de l’or et boire l’elixir de longue vie.
Page 21 : Récit détaillé
Après la visite de Dumbledore, ce fut le tour de Ron et Hermione. Harry leur fit un récit détaillé, sans rien omettre : Quirrell, le Miroir, la Pierre, Voldemort. Puis il leur demanda de raconter ce qu’il leur était arrivé. Hermione était revenue facilement sur ses pas, avait mis un bout de temps pour ranimer Ron, puis ils
étaient remontés jusqu’au château où ils avaient croisé Dumbledore. Il était déjà au courant. Il leur avait dit : « Harry est allé le retrouver ? » et avait ensuite foncé au deuxième étage.
Page 22 : Drôle de personnage.
– Tu crois qu’il voulait vraiment que tu y ailles ? demanda Ron. C’est pour ça qu’il t’a envoyé la cape d’invisibilité ?
– Si jamais c’est vrai, c’est terrible ! s’écria Hermione. Tu aurais pu te faire tuer !
– Ce n’est pas tout à fait ça, répondit Harry d’un air songeur. C’est un drôle de personnage ce Dumbledore. Je crois qu’il a voulu me donner une chance.
Harry supposait que le directeur devait savoir tout ce qui se passait dans l’école, qu’il se doutait de leur projet. Il ne les avait pas arrêté pour autant. Peut-être qu’il l’avait laissé découvrir le fonctionnement du Miroir, comme s’il reconnaissait à Harry le droit d’affronter Voldemort en face à face.
Page 23 : Un cadeau très spécial.
Ron l’informa ensuite qu’il avait loupé le match de Quidditch contre les Serdaigle pendant son séjour à l’infirmerie et que Gryffondor avait perdu sans l’aide de leur attrapeur et que le lendemain allait avoir lieu le banquet de fin d’année et bien évidemment Serpentard dominait le championnat.
Hagrid lui rendit visite le lendemain. Il se sentait responsable à cause de Touffu, mais Harry ne lui en voulait pas, après tout, ils avaient eu affaire à Voldemort.
Hagrid lui avait apporté un cadeau : un album avec plein de photos de ses parents. A chaque page, son père et sa mère lui souriaient en lui adressant des signes de la main. Harry fut incapable de parler et Hagrid le comprit très bien.

Page 24 : Bientôt le banquet.
Harry fut autorisé à quitter l’infirmerie pour pouvoir assister au banquet de fin d’année. Lorsqu’il arriva dans la Grande Salle, il y eut un soudain silence puis les conversations reprirent toutes en même temps. Il vit que la pièce était décorée aux couleurs de Serpentard, célébrant ainsi leur septième victoire consécutive.
Dumbledore arriva et fit joyeusement son petit discours de fin d’année :
– Une autre année se termine et je vais encore vous importuner avec des bavardages de vieillard avant que nous entamions enfin ce délicieux festin. Quelle année ! Fort heureusement, vos têtes sont un peu plus remplies qu’auparavant …et vous avez tout l’été pour les vider à nouveau en attendant le début de l’année
prochaine … le moment est maintenant venu de décerner la coupe des Quatre Maisons.
Page 25 : Décompte des points.
– Le décompte des points nous donne le résultat suivant : en quatrième place, Gryffondor avec trois-cent-douze points. En troisième, Poufsouffle avec trois-cent-cinquante-deux points. Serdaigle a obtenu quatre-cent-vingt-six points et Serpentard quatre-cent-soixante-douze points.

Un tonnerre d’applaudissements, d’acclamations et de trépignements explosa à la table des Serpentard. Cependant, Dumbledore les interrompit. Certains évènements récents devaient être pris en compte. Il y eut un grand silence et les sourires des Serpentard devinrent moins triomphant.
Page 26 : Points de dernière minute.
Le directeur avait quelques points de dernière minute à distribuer.
► Ron Weasley reçut cinquante points pour la plus belle partie d’échecs qu’on ait joué à Poudlard depuis de nombreuses années. Ron devint écarlate, tel un radis qui aurait pris un coup de soleil. Percy disait fièrement que c’était son frère qui avait réussi à traverser l’échiquier géant de McGonagall alors que les acclamations des Gryffondor atteignaient le plafond, semblant faire frémir les étoiles au-dessus de leur tête.

► Hermione Granger reçut également cinquante points pour la froide logique dont elle avait fait preuve face à des flammes redoutables. Elle enfouit sa tête dans ses bras. Harry la soupçonnait d’avoir fondu en sanglots. Tout autour, les Gryffondor ne se tenaient plus de joie. Ils avaient cent points de plus.

► Ensuite vint le tour d’Harry Potter, pour le sang-froid et le courage exceptionnels qu’il avait manifestés, il reçut soixante points. Le vacarme qui s’ensuivit fut assourdissant. Ceux qui étaient en état de faire des additions tout en s’égosillant, savaient qu’ils avaient à présent quatre-cent-soixante-douze points, ex aequo avec Serpentard.

► Mais Dumbledore n’en n’avait pas fini :
– Le courage peut prendre de nombreuses formes. Il faut beaucoup de bravoure pour faire face à ses ennemis, mais il n’en faut pas moins pour affronter ses amis. Et par conséquent, j’accorde dix points à Mr Neville Londubat.

Page 27 : Et le Champion est …
Quelqu’un qui se serait trouvé à l’extérieur de la Grande Salle aurait pu penser qu’une terrible explosion venait de se produire, tant le vacarme qui s’éleva de la table des Gryffondor était assourdissant. Les Serdaigle et les Poufsouffle participaient au tonnerre d’applaudissements, ravis de la chute des Serpentard.

Dumbledore frappa dans les mains et en un instant, le vert argent se transforma en rouge et or, le grand serpent disparut, remplacé par le lion altier des Gryffondor. Rogue serra la main du professeur McGonagall avec un horrible sourire qui n’avait rien de naturel.
Page 28 : Fin d’année.
La fin de l’année arriva et Harry reçut les résultats des examens. Ron et lui avaient eu de bonnes notes, Hermione avait été la meilleure et même Neville avait réussi à passer de justesse : sa note en botanique rattrapait celle, catastrophique, qu’il avait obtenue en potions.
Bientôt leurs armoires se vidèrent, leurs valises furent fin prêtes et le crapaud de Neville s’égara dans un coin des toilettes. On distribua aux élèves des avis qui les prévenait que l’usage de la magie était interdit pendant les vacances.

– Chaque année, j’espère qu’ils vont oublier de les donner, dit Fred.
Page 29 : Départ de Poudlard.
Enfin, Hagrid leur fit traverser le lac dans ses barques et ils s’installèrent dans le Poudlard Express qui les ramenait chez les Moldus. Tout le monde parlait et riait.
On mangeait des Dragées surprises de Bertie Crochue, on enlevait les robes de sorcier pour remettre vestes et blousons. Enfin, ils arrivèrent sur la voie 9 3/4 de la gare de King’s Cross.
Page 30 : Retour à King’s Cross.
Ils mirent un certain temps pour quitter le quai, car un gardien les faisait passer par petits groupes pour éviter d’attirer l’attention.
La jeune soeur de Ron, Ginny, les aperçut la première, elle vit surtout Harry. Il s’avança avec Hermione et Ron. Il remercia Mrs Weasley pour son cadeau de Noël.
Ron lui suggéra de venir chez lui pendant les vacances et, bien évidemment, Harry avait hâte.
Page 31 : Retour à la vie … normale ?
Un peu plus loin dans la gare, les Dursley l’attendaient. L’oncle Vernon était toujours moustachu, toujours écarlate, toujours furieux, la tante Pétunia se tenait derrière lui avec Dudley qui eut l’air terrifié en voyant Harry. Ils s’éloignèrent et Harry resta quelques instants avec Hermione et Ron. Elle n’avait encore jamais vu quelqu’un d’aussi désagréable.
– J’espère que tu passeras de … de bonnes vacances …
– Oh, sûrement, répondit Harry avec un grand sourire. Eux ne savent pas que l’usage de la magie est interdit à la maison. Je crois que je vais bien m’amuser avec Dudley, cet été …
Page 32 : FIN

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *