mythologie: le voyage d’Ulysse 2= la magicienne Circé projet don Quichotte
Toujours poussé par les vents, le navire finit par atteindre une autre île. Ulysse y envoya en reconnaissance un groupe d’hommes conduits par Euryloque. Il les chargea de trouver à boire et à manger pendant que les autres garderaient le navire. Il ne voulait pas risquer de se faire capturer par d’autres géants.
Euryloque et ses amis se mirent en route. Ils marchèrent pendant des heures sans rencontrer personne. Enfin, ils aperçurent un palais à travers les arbres. Lorsqu’ils y parvinrent, une femme très belle en sortit. Elle leur sourit.
Euryloque et ses amis se mirent en route. Ils marchèrent pendant des heures sans rencontrer personne. Enfin, ils aperçurent un palais à travers les arbres. Lorsqu’ils y parvinrent, une femme très belle en sortit. Elle leur sourit.
« Je suis Circé, leur dit-elle. Venez. Vous devez avoir faim. » Elle les conduisit dans une salle immense. Sur une table étaient disposées d’énormes assiettes regorgeant des mets les plus délicieux. Les hommes mangèrent et burent autant qu’ils le pouvaient. Puis ils se mirent à rire et à chanter, remercièrent Circé de sa gentillesse, sans même s’apercevoir qu’Euryloque avait disparu. C’est que Circé avait éveillé ses soupçons. Lorsque les hommes étaient entrés dans le palais, il était resté dehors et avait observé la suite des événements par une fenêtre. Aussitôt le banquet terminé, Circé agita sa baguette magique et les hommes furent aussitôt transformés en pourceaux. Puis elle les conduisit hors du palais. Tous grognaient à qui mieux mieux. Euryloque regagna le navire en hâte pour aller raconter à Ulysse ce qu’il avait vu.
« Je dois les sauver », dit Ulysse. Il ramassa ses armes et se précipita vers le palais. En chemin, il eut la surprise de voir Hermès, le messager des dieux, fondre sur lui depuis le ciel. « La déesse Athéna m’a demandé de te donner cette fleur, fit Hermès en voletant à côté d’Ulysse. Mange-la et tu seras protégé contre les sortilèges de Circé. »
Ulysse le remercia et s’empressa de manger la fleur blanche. Lorsqu’il arriva au palais, Circé vint l’accueillir en personne.
« Entre donc, dit-elle en souriant, tu dois avoir faim. » Sûr d’être en sécurité, il la remercia et la suivit à l’intérieur. Circé lui tendit une coupe de vin, mais il s’agissait en fait d’une potion magique. Elle regarda Ulysse la boire, puis lui tapota le bras de sa baguette magique. Mais au lieu de se transformer en cochon, Ulysse se releva d’un bond et la menaça de son épée. « Conduis-moi jusqu’à mes hommes », ordonna-t-il.
Terrifiée de constater que sa baguette magique n’avait plus aucun pouvoir, Circé entraîna Ulysse jusqu’à une porcherie, à l’extérieur du palais. « Transforme-les de nouveau », commanda Ulysse. Circé enduisit les cochons d’un onguent magique, et aussitôt, ils redevinrent humains.
« Revenez dans mon palais et je vous offrirai un autre festin… mais cette fois, sans potion magique », promit Circé. Ulysse et ses hommes acceptèrent. On alla aussi chercher les soldats qui montaient la garde sur le navire, et tous profitèrent de l’hospitalité de Circé pendant toute une année.
Enfin, Ulysse décida que le moment était venu de prendre congé. Circé en conçut une grande tristesse. En effet, elle était tombée amoureuse d’Ulysse. Mais elle le savait, il devait partir. Elle lui donna des provisions pour le voyage et l’avertit de nombreux périls qui le menaçaient.
« Je dois les sauver », dit Ulysse. Il ramassa ses armes et se précipita vers le palais. En chemin, il eut la surprise de voir Hermès, le messager des dieux, fondre sur lui depuis le ciel. « La déesse Athéna m’a demandé de te donner cette fleur, fit Hermès en voletant à côté d’Ulysse. Mange-la et tu seras protégé contre les sortilèges de Circé. »
Ulysse le remercia et s’empressa de manger la fleur blanche. Lorsqu’il arriva au palais, Circé vint l’accueillir en personne.
« Entre donc, dit-elle en souriant, tu dois avoir faim. » Sûr d’être en sécurité, il la remercia et la suivit à l’intérieur. Circé lui tendit une coupe de vin, mais il s’agissait en fait d’une potion magique. Elle regarda Ulysse la boire, puis lui tapota le bras de sa baguette magique. Mais au lieu de se transformer en cochon, Ulysse se releva d’un bond et la menaça de son épée. « Conduis-moi jusqu’à mes hommes », ordonna-t-il.
Terrifiée de constater que sa baguette magique n’avait plus aucun pouvoir, Circé entraîna Ulysse jusqu’à une porcherie, à l’extérieur du palais. « Transforme-les de nouveau », commanda Ulysse. Circé enduisit les cochons d’un onguent magique, et aussitôt, ils redevinrent humains.
« Revenez dans mon palais et je vous offrirai un autre festin… mais cette fois, sans potion magique », promit Circé. Ulysse et ses hommes acceptèrent. On alla aussi chercher les soldats qui montaient la garde sur le navire, et tous profitèrent de l’hospitalité de Circé pendant toute une année.
Enfin, Ulysse décida que le moment était venu de prendre congé. Circé en conçut une grande tristesse. En effet, elle était tombée amoureuse d’Ulysse. Mais elle le savait, il devait partir. Elle lui donna des provisions pour le voyage et l’avertit de nombreux périls qui le menaçaient.
Edmond Dulac, Circé