Lecture: Chapitre 15 La forêt interdite T1 Harry Potter génially

 

Page 3 : Pris au piège.
Les choses n’auraient pas tourner plus mal. Rusard les emmena dans le bureau du professeur McGonagall.

Hermione tremblait et Harry tournait et retournait dans sa tête toutes les excuses qui pouvaient justifier leur conduite. Ils étaient pris au piège. Comment avaient-ils pu être assez stupides pour oublier la cape ?
Page 4 : Un professeur en colère (1)
Le professeur McGonagall arriva en compagnie de Neville. Celui-ci avait entendu Malefoy dire qu’il voulait coincer Harry alors il était sorti de la salle commune pour essayer de le retrouver et de le prévenir. Le professeur McGonagall était dans un tel état de fureur qu’elle aurait pu cracher le feu beaucoup mieux que Norbert. Aucun élève ne devait se promener la nuit dans l’école. Or, il était une heure du matin.
– Je n’aurais jamais cru ça de vous. J’exige des explications!
Pour la première fois, Hermione fut incapable de répondre à la question d’un professeur.
Page 5 : Un professeur en colère (2)
– J’ai une petite idée de ce qui s’est passé, reprit le professeur McGonagall. Vous avez raconté à Drago Malefoy une histoire à dormir debout au sujet d’un prétendu dragon pour l’attirer hors de son lit et lui attirer des ennuis. Je l’ai déjà pris sur le fait. Et vous devez être très content que Neville Londubat ait également cru à votre histoire ?
Harry essaya de faire comprendre à Neville que ce n’était pas vrai. Pauvre Neville! Harry savait ce qu’il avait dû lui en coûter de partir à leur recherche dans l’obscurité du château pour les prévenir.
Page 6 : Un professeur en colère (3)
Le professeur McGonagall était outrée : jamais un élève de Gryffondor ne lui avait fait aussi honte. *Miss Granger, je pensais que vous étiez plus raisonnable.* * Quant à vous, Mr Potter, je pensais que vous attachiez plus de prix au prestige de Gryffondor.* Elle décida de leur retirer cinquante points chacun et leur promit une retenue. Cent-cinquante points en moins. Gryffondor passa de la première à la dernière place sur le classement du championnat de la Coupe des quatre maisons en une nuit. Comment pourraient-ils jamais rattraper un tel handicap ?
Page 7 : Le plus détesté.
Harry ne dormit pas de la nuit et entendit Neville sangloter dans son oreiller des heures entières. Tous deux redoutaient l’aube. Harry qui était le plus populaire de l’école, le plus admiré, était devenu le plus détesté à partir du lendemain. Même les Serdaigle et les Poufsouffle lui en voulaient car eux aussi ne souhaitaient pas que les Serpentard gagnent la coupe.
D’ailleurs, ces derniers applaudissaient et l’acclamaient Harry chaque fois qu’ils le voyaient passer. Il n’y avait que Ron pour lui rester fidèle. Il était un peu tard pour réparer les dégâts mais Harry se jura désormais de ne plus se mêler de ce qui ne le regardait pas.
Page 8 : Supporter le Poids de ses Erreurs.
Il se sentait si honteux qu’il proposa même à Olivier Dubois de démissionner de l’équipe de Quidditch mais le capitaine refusa:
– Comment on va faire pour gagner des points si on ne peut plus gagner les matches ?
Hermione et Neville souffraient, eux aussi. Ils n’avaient pas à subir autant d’avanies, car ils n’étaient pas connus, mais personne ne leur parlait non plus. Les examens approchaient et les révisions jusque tard dans la nuit, leur occupaient suffisamment l’esprit.

Page 9 : Mise à l’épreuve.
Une semaine avant les examens, Harry entendit un gémissement provenant d’une salle de classe, mettant sa promesse de ne plus se mêler de ce qu’iL ne le regardait pas, à l’épreuve. Il reconnut la voix de Quirrell. On aurait dit que quelqu’un le menaçait. Harry entendit Quirrell sangloter : « D’accord ! D’accord ! »
avant de sortir de la classe. Il avait le teint pâle et semblait sur le point de fondre en larmes.
Page 10 : Epreuve réussie.
Harry attendit qu’il parte avant de jeter un oeil dans la salle de classe. Elle était vide, mais il y avait une autre porte de l’autre côté de la pièce qui était entrouverte. Il s’avança dans cette direction. Il avait déjà parcouru la moitié du chemin lorsqu’il se rappela sa promesse et se ravisa. De toute façon, il était prêt à parier une douzaine de Pierres philosophales que c’était Rogue qui était passé par là. Visiblement, Quirrell avait fini par céder à ses menaces.
Page 11 : Non.
Harry s’empressa de raconter à Ron et Hermione ce qu’il venait de voir et entendre. La lueur de l’aventure brillait à nouveau dans les yeux de Ron mais Hermione proposa simplement d’aller tout raconter à Dumbledore. Sauf qu’ils n’avaient aucune preuve, leur rappela Harry.
– Et qui est-ce qu’on va croire ? Lui ou nous ? Tout le monde sait qu’on le déteste.
Et ils n’étaient pas censés être au courant pour la Pierre philosophale et Touffu. Hermione était convaincue.
– Et si on se contentait de fouiner un peu ? proposa Ron.
– Non, répliqua Harry. On a suffisamment fouiné comme ça.
Le lendemain matin, les retenues furent signifiées officiellement à Harry, Hermione et Neville:

Page 12 : Retenue.
Dans l’agitation qu’avait provoquée la perte de leur points, Harry avait oublié qu’ils avaient toujours des retenues à faire. A onze heures ce soir-là, Harry et Hermione dirent au revoir à Ron et descendirent dans le Hall avec Neville. Ils y retrouvèrent Rusard avec Malefoy, lui aussi était puni, Harry avait fini par l’oublier.
Tout en les conduisant au-dehors, Rusard leur dit qu’ils n’avaient que ce qu’ils méritaient et qu’ils pouvaient s’estimer heureux car à une autre époque, ils suspendaient les élèves au plafond par les poignets pendant plusieurs jours. Le concierge avoua qu’il avait encore les chaines dans son bureau au cas où.
Page 13 : Assumer.
Il leur fit traverser le parc jusque chez Hagrid. Leur punition consistait à travailler avec le garde chasse, mais … dans la Forêt interdite.
Neville et Malefoy prirent peur tout à coup. Malefoy protesta et dit que c’était réservé aux domestiques et qu’il refusait d’y aller. Harry était enchanté d’entendre le tremblement de sa voix qui trahissait sa panique. Hagrid lui laissa le choix : « Ou bien tu fais quelque chose d’utile, ou bien tu es renvoyé ». Soit c’était la Forêt, soit c’était le château, mais il devrait préparer ses valises et rentrer définitivement chez lui. Malefoy ne bougea pas.
Page 14 : Licorne.
Avec une arbalète à la main, Hagrid les emmena à la lisière de la forêt.

Dans le sentier qui serpentait parmi les gros arbres noirs, il leur montra les traces d’un liquide argenté par terre. Hagrid leur expliqua que c’était du sang de licorne, l’une d’elle avait été blessée et se trouvait quelque part dans les environs. Hagrid voulait la retrouver et peut-être mettre fin à ses souffrances. Il ajouta que c’était la deuxième en moins d’une semaine, qu’il y avait quelque chose dans cette forêt qui s’en prenait aux licornes et pourtant ce n’était pas facile d’en attraper. « Ce sont des créatures magiques très puissantes. »
Page 15 : Deux groupes.
Hagrid décida de faire deux groupes pour étendre les recherches. Malefoy fit équipe avec Neville et Crockdur, Harry resta avec Hermione et Hagrid. Hagrid leur demanda d’envoyer des étincelles vertes avec leur baguette magique si l’un d’eux trouvait la licorne, des étincelles rouges si quelqu’un avait besoin de secours. Hagrid, Hermione et Harry avançaient dans la forêt quand soudain Hagrid les poussa dans un coin pour les cacher et ajusta son arbalète. Ils entendirent quelque chose qui rampait sur les feuilles comme une cape qui trainait sur le sol. Le bruit finit par disparaitre.
Page 16 : Des centaures.
– J’en étais sûr, murmura Hagrid. Il y a quelque chose dans cette forêt qui ne devrait pas y être. Lorsqu’ils arrivèrent dans une clairière, Harry et Hermione rencontrèrent Ronan et Bane, des centaures qu’Hagrid connaissait. Les centaures avaient la capacité de lire l’avenir en observant les étoiles.

Hagrid leur demanda s’ils avaient vu quelque chose d’étrange mais les réponses des centaures étaient floues.
– Les innocents sont toujours les premières victimes, soupira Ronan. Il en a toujours été ainsi, il en sera toujours de même.
– On voit bien Mars, ce soir, dit aussi Bane.
Page 17 : Des étincelles.
Avant de se séparer, Hagrid leur demanda de le prévenir si jamais ils voyaient quelque chose d’étrange. D’après lui, les centaures savaient beaucoup de choses mais n’étaient pas très bavards. Ils s’enfoncèrent un peu plus dans la forêt. Harry avait le sentiment très désagréable qu’on les observait. Soudain, ils virent des étincelles rouges. Hagrid leur demanda de rester sur place avant de partir voir ce qu’il se passait. Harry était inquiet. Il s’en voudrait si Neville était blessé. C’était à cause d’eux s’il était là.
Page 18 : Changement d’équipe.
Quelques instants plus tard, Hagrid revint avec Malefoy, Neville et Crockdur. Ils allaient très bien. Hermione et Harry comprirent bientôt que Malefoy avait voulu faire peur à Neville et celui-ci avait envoyé des étincelles rouges dans la panique. Hagrid décida alors de changer les équipes. Harry prit la place de Neville avec
Malefoy et Crockdur.
– Je suis désolé, souffla Hagrid à Harry, mais toi, au moins, il n’arrivera pas à te faire peur.
Harry partit donc avec Malefoy et Crockdur.
Page 19 : Pauvre licorne.
Ils marchèrent pendant plus d’une demi-heure. Les taches de sang étaient de plus en plus grosses. Harry fit signe à Malefoy de s’arrêter lorsqu’il vit quelque chose d’un blanc brillant dans une clairière. Il s’approchèrent prudemment. C’était bien la licorne.

Elle était morte. Harry n’avait jamais vu quelque chose d’aussi beau et d’aussi triste. Une silhouette encapuchonnée rampait sur le sol, elle s’arrêta devant le cadavre de la licorne, se pencha et commença à boire son sang. Malefoy hurla de terreur et prit la fuite, suivi de Crockdur.
Page 20 : Douleur.
La silhouette se retourna puis se leva d’un bond pour se précipiter vers Harry. Paralysé par la peur, Harry fut incapable de bouger. Une douleur foudroyante lui traversa alors la tête, une douleur comme il n’en n’avait jamais ressenti. Comme si sa cicatrice était en feu. A moitié aveuglé, il recula en titubant. La douleur était si intense qu’Harry tomba à genoux. Au même moment, il entendit un bruit de galop puis quelque chose lui sauta par-dessus et fonça vers la silhouette.

Page 21 : Confrontation.
Lorsque la douleur s’atténua enfin, la silhouette avait disparu et un centaure se tenait devant lui.
– Tu es le fils Potter, dit le centaure. Il vaudrait mieux que tu retournes auprès d’Hagrid. La forêt n’est pas sûre, ces temps-ci, surtout pour toi. Tu sais monter à cheval? Ce sera plus rapide pour toi. Je m’appelle Firenze. Ronan et Bane arrivèrent avant qu’ils ne puissent partir. Bane était en colère contre Firenze car il se mêlait de choses qui ne le concernaient pas, les centaures ayant fait le serment de ne pas s’opposer aux décisions du ciel. De plus, il faisait monter un humain sur son dos comme s’il n’était qu’une mule.

Page 22 : Le sang de licorne.
– Tu ne vois donc pas cette licorne? lança Firenze à Bane. Les planètes ne t’ont pas dévoilés leurs secrets? Je me dresse contre ce qui se cache dans cette forêt, Bane. Même s’il faut pour cela venir en aide à un humain.
Firenze partit aussitôt au galop avec Harry. Lorsqu’ils s’arrêtèrent, Firenze lui demanda s’il savait à quoi servait le sang de licorne mais Harry l’ignorait. Le centaure lui expliqua que tuer une licorne était une chose monstrueuse. Le sang de licorne permettait de survivre, même si on était sur le point de mourir mais à un prix terrible, car il fallait tuer un être pur et sans défense pour sauver sa propre vie. Et dès l’instant où les lèvres touchaient le sang, ce n’était plus qu’une demi vie, une vie maudite.
Harry réfléchit à voix haute : Qui serait assez désespéré pour vouloir être maudit? Si on doit être maudit à jamais, mieux vaut mourir, non?
Page 23 : Quoi ? Qui ?
A moins d’avoir simplement besoin de survivre suffisamment longtemps pour pouvoir boire quelque chose d’autre, répliqua Firenze, quelque chose qui redonnerait la force et la puissance, quelque chose qui permette de ne jamais mourir.
– Harry Potter. Sais-tu ce qui est caché dans l’école, en ce moment?
– La Pierre philosophale ! L’elixir de longue vie, bien sûr ! Mais je ne comprends pas qui…
– Ne connais-tu pas quelqu’un qui a passé des années à guetter la moindre occasion de retrouver son pouvoir, qui s’est cramponné à la vie en attendant sa chance ?
Harry eut l’impression qu’une main de fer venait de se refermer sur son coeur.
Page 24 : En sécurité.
Il se souvint de ce que Hagrid lui avait confié lors de leur première rencontre:
« Certains disent qu’il est mort. A mon avis, ce sont des calembredaines. Je ne crois pas qu’il ait eu en lui quelque chose de suffisamment humain pour mourir. »
Hagrid et Hermione retrouvèrent Harry en compagnie de Firenze. Il était en sécurité à présent. Avant de partir, Firenze lui confia qu’il arrivait que les centaures se trompent en lisant le destin dans les planètes. Il espérait que c’était le cas ce soir-là.
Page 25 : Compte-rendu.
A leur retour dans la salle commune, Ron dormait sur le fauteuil, devant la cheminée. Harry le réveilla et ils lui racontèrent tout ce qui s’était passé dans la Forêt. Pendant tout ce temps, Harry, Ron et Hermione pensaient que Rogue voulait la Pierre pour devenir riche mais en réalité c’était pour la donner à Voldemort qui attendait dans la forêt. Firenze avait sauvé Harry, mais il n’aurait pas dû. Bane était en colère car il ne fallait pas intervenir dans ce que destinent les planètes. Elles devaient montrer le retour de Voldemort ainsi que la mort
d’Harry.
Page 26 : Peur.
Ron demandait à Harry de ne pas prononcer le nom et Hermione paraissait terrifiée mais elle essaya de rassurer Harry en disant que le seul sorcier dont Voldemort avait vraiment peur était Dumbledore. Tant que Dumbledore serait là, Voldemort n’oserait pas lui faire de mal. Hermione dit également que les centaures parlaient comme s’ils disaient la bonne aventure et que selon le professeur McGonagall c’était une branche très douteuse de la magie.
Page 27 : Au cas où.
Ils étaient encore là à parler lorsque l’aube se leva. Epuisés, ils montèrent se coucher. Lorsqu’Harry défit son lit, il trouva sa cape d’invisibilité soigneusement pliée entre ses draps, un petit mot y était épinglé :

Page 28 : A suivre …

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *