Acte 2 scène 1

ACTE II SCÈNE 1

UN RÊVE. PRIVET DRIVE, DANS LE PLACARD SOUS L’ESCALIER

 

LA TANTE PÉTUNIA

Harry. Harry ! Ces casseroles ne sont pas propres. C’EST UNE HONTE.

Allez, debout !

 

HARRY JEUNE se réveille et voit sa TANTE PÉTUNIA se ruer sur lui.

 

HARRY JEUNE. Quelle heure est-il ?

 

LA TANTE PÉTUNIA

C’est largement l’heure.

 

HARRY JEUNE

J’essaye de…

 

LA TANTE PÉTUNIA

Essayer ne suffit pas, il faut réussir ! Il y a des taches de gras sur les verres. Des rayures sur les casseroles. Alors, maintenant, tu te lèves, tu files dans la cuisine et tu astiques.

 

HARRY sort de son lit. Une tache humide macule son pantalon de

pyjama.

 

LA TANTE PÉTUNIA

Oh, non ! Non ! Qu’est-ce que tu as fait, encore ? Tu recommences à mouiller ton lit ?

 

Elle rabat les couvertures.

 

LA TANTE PÉTUNIA

C’est totalement inacceptable.

 

HARRY JEUNE

Je… je suis désolé. Je crois que j’ai fait un cauchemar.

 

LA TANTE PÉTUNIA

Tu es dégoûtant. Il n’y a que les animaux qui ne peuvent pas se retenir. Les animaux et les petits garçons dégoûtants.

 

HARRY JEUNE

C’étaient maman et papa. J’ai l’impression de les avoir vus… de les avoir vus… mourir…

 

LA TANTE PÉTUNIA

Et tu peux m’expliquer en quoi cela devrait m’intéresser?

 

HARRY JEUNE

Il y avait un homme qui criait « adkava ad-quelque chose, acabra »… Et puis un sifflement, comme celui d’un serpent. J’ai entendu maman hurler.

 

LA TANTE PÉTUNIA

Si vraiment tu les as vus mourir, tout ce que tu as pu entendre, c’est un crissement de pneus et un horrible bruit de tôle. Tes parents sont morts dans un accident de voiture. Tu le sais. Je ne pense pas que ta mère ait eu le temps de hurler. Maintenant, enlève ces draps, va dans la cuisine et mets-toi au travail. Que je n’aie pas à te le dire deux fois.

 

Elle sort dans un claquement de porte.

HARRY JEUNE reste seul, ses draps à la main.

 

 

La scène se met alors en mouvement. On dirait qu’elle se déforme et des arbres poussent tandis que le rêve devient tout autre chose.

Tout à coup, ALBUS apparaît, debout devant HARRY JEUNE qu’il observe.

Puis, du fond de la pièce, s’élève un murmure en Fourchelang qui

s’insinue et semble s’enrouler autour de chacun.

Il arrive. Il arrive.

Les mots sont prononcés par une voix qu’on ne peut confondre avec aucune autre. La voix de VOLDEMORT

Haaarry Pottttter…

 

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Le début « Harry ! Ces casseroles ne sont pas propres. C’EST UNE HONTE. […] Il y a des taches de gras sur les verres. Des rayures sur les casseroles. Alors, maintenant, tu te lèves, tu files dans la cuisine et tu astiques.  » nous fait penser à Cendrillon.
On a lu Cendrillon dans Un conte peut en cacher un autre de Roald Dahl.
et relu Prince charmant des Contes courts

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