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Aliénor –  Là, en face, il y avait mon colombier, qui abritait mes faucons et mes pigeons blancs, mon colombier qui servait de cachette au petit Jacques !
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Héloïse – La Pierre qui roule ! Qui roule seulement, seulement … ?
Aliénor – Seulement quand on imite le hibou ! Alors, le hibou sort de la terre, au bras d’un chevalier fantôme !
Héloïse – Attends ! Ouh, Ouh !
Aliénor – Non, pas comme ça ! Hou, Hou !
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Héloïse – Et si on appelait Béranger ?
Aliénor – Le maître cagier ? Oh oui ! Avec ses faucons qu’il fait tourner au dessus de nos têtes !
Héloïse – Le Voilà ! Bonjour monsieur le maître cagier Béranger !
Aliénor – La chasse au leurre, l’épreuve reine de la fauconnerie ! La chevalerie du haut-vol ! Bonjour messieurs les faucons écuyers, vous avez revêtu vos plus beaux atours : chaperonnés d’un petit masque de cuir, comme des chevaliers avec leurs ciblés !
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Aliénor – Héloïse, tu connais mon rêve ?
Héloïse – Oui, c’est d’aller les rejoindre là-haut !
Aliénor – Oui ! je voudrais m’envoler !
Héloïse – Observe ce grand oiseau, on va bien regarder comment il se pose sur l’air, comment il plane !
Aliénor – Il est si large ! Il pourrait nous porter jusqu’à la forêt noire d’où il arrive !
Héloïse – Nous porter ou nous manger ! C’est un aigle qui vole des proies géantes !
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Aliénor – Tu te souviens quand on a dansé avec les vautours ?
Héloïse – Ils sont précieux tu sais ! Ils ne donnent pas la mort, mais en effacent les traces ![…]