le harcèlement à l’école
Ce matin débat philo en éducation civique et morale sur le harcèlement à l’école par le biais des vidéos du site « un jour, une actu »:
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Insultes, coups, moqueries, rumeurs, isolement : 1 élève sur 10 est victime de harcèlement à l’école ou au collège. Il peut s’agir de violences verbales ou physiques. Quel que soit le cas, cela peut avoir de graves conséquences pour la victime. Comment reconnaître un harcèlement, et que faire pour l’éviter ?
Pourquoien parle-t-on ?
Parce que le harcèlement à l’école concerne 1 enfant sur 10. Pour lutter contre cette situation, le ministère de l’éducation nationale lance une campagne intitulée : « Agir contre le harcèlement à l’école ». Des spots publicitaires d’information vont être diffusés à la télévision et sur Internet. Le but de cette campagne est de donner des conseils aux victimes, aux parents et aux enseignants.
C‘est quoi le harcèlement à l‘école ?
Arthur est un enfant un peu rond et surtout timide. Tous les matins, lorsqu’il arrive dans la cour de récréation, un groupe d’élèves se moquent de lui. Ils le surnomment « bouboule » et font des blagues sur son physique. Comme il est timide et qu’il a peur, Arthur n’ose rien dire, et la scène se reproduit tous les jours.
Ce que vit Arthur, c’est du harcèlement. Se moquer, cela peut parfois être drôle. Toi aussi, tu t’es sans doute déjà moqué de quelqu’un pour rigoler ; on s’est peut-être déjà moqué de toi. Tu étais vexé mais tu as vite oublié. Le problème, c’est quand ces moqueries concernent toujours le même élève et qu’elles se répètent quotidiennement.
Parfois, le harcèlement va plus loin que les mots. Si par exemple la bande d’élèves s’en prend physiquement à Arthur, le bouscule ou lui donne des coups, alors on parle de harcèlement physique.
Les « agresseurs » peuvent faire circuler sur Internet des images (vidéos, photos) d’Arthur, ou des rumeurs sur lui : c’est du cyber harcèlement.
Quel que soit le type de harcèlement, il entraîne souvent de graves conséquences pour la victime. À force de subir ces attaques, Arthur ne voudra plus aller à l’école, il va se renfermer sur lui-même et perdre confiance en lui. C’est pourquoi il faut réagir et ne pas laisser faire.
Qui sont les harceleurs ?
Comme c’est le cas dans l’exemple d’Arthur, les harceleurs agissent souvent en bande. Ainsi, ils se sentent plus forts face à leur victime. Le chef de la bande veut impressionner ses copains et montrer qu’il a du pouvoir. Les autres, par peur ou par lâcheté, n’osent pas dire que c’est mal, n’osent pas défendre la victime. Ils pensent que s’ils s’opposent au chef, ils risquent d’être à leur tour exclu de la bande, comme Arthur.
Qui sont les victimes ?
Arthur n’a pas beaucoup d’amis et se sent différent des autres. Il n’a personne à qui se confier. Il n’ose pas se défendre car il a peur que les élèves soient encore plus agressifs avec lui. Le plus souvent les harceleurs s’en prennent à des élèves un peu timides. Ils profitent de la fragilité de ces enfants pour les humilier et pour les dominer.
Que faut-il faire si tu es victime ou témoin de harcèlement ?
Tu as peut-être déjà assisté à une scène de harcèlement dans ton école ou peut-être as-tu toi aussi été victime de harcèlement et tu n’as pas su quoi faire ?
Il faut essayer de montrer que tu n’as pas peur. Ne pense pas qu’en te laissant faire, ils arrêteront de t’embêter. Très vite, il faut que tu parles avec un adulte. Tes parents, ton grand frère ou ta grande sœur, un professeur ou l’infirmière de l’école sauront te donner des conseils et te protéger.
Dans le cas d’Arthur, tu peux aller le voir et discuter avec lui pour ne pas le laisser seul et pour mieux le connaître.
Surtout, il ne faut pas avoir peur de parler. Si tu es témoin d’une scène de moqueries ou de coups, il faut réagir et en parler à ta maîtresse ou à un adulte. Dis-toi que si tu ne dis rien, c’est un peu comme si tu étais complice. Alors que si tu agis : tu seras fier de toi ! »