Page 3 : La fin des vacances.
Dumbledore avait convaincu Harry de ne pas chercher le Miroir du Riséd, alors, pendant le reste des vacances de Noël, la cape d’invisibilité resta au fond de sa valise. Mais c’était impossible d’oublier ce qu’il y avait vu et Harry commença à faire des cauchemars, rêvant sans cesse que ses parents disparassaient dans un éclair de lumière verte accompagné d’un petit rire aigrelet? se dit de paroles, d’un ton un peu blessants. Page 4 : Rentrée.
Lorsque Hermione fit son retour à Poudlard, la veille de la reprise des cours, vit les choses différemment : elle était horrifiée qu’Harry se soit promené dans les couloirs la nuit (« Si Rusard t’avais attrapé! ») et déçue qu’ils n’aient rien trouvé à propos de Nicolas Flamel.
Dès le début du deuxième trimestre, ils recommencèrent à feuilleter des livres de la bibliothèque pendant les récréations. Harry était persuadé qu’il avait déjà lu ce nom quelque part. Page 5 : Reprise du Quidditch
Il avait moins de temps que les deux autres car les entrainements de Quidditch reprirent et Dubois faisait travailler son équipe plus que jamais. Le prochain match allait être contre les Poufsouffle et s’ils gagnaient cette rencontre, les Gryffondor passeraient devant les Serpentard dans la course au championnat pour la première fois depuis sept ans.
A la fin d’un entrainement, Dubois apprit à son équipe que le match contre Poufsouffle allait être arbitré par le professeur Rogue. Il ajouta qu’il faudrait être irréprochable pendant ce match pour ne pas que Rogue avantage les Poufsouffle.
Même les jumeaux Weasley ne trouvèrent rien à redire. Page 6 : Jouer ou ne pas jouer.
A la fin de la séance, Harry retourna rapidement à la salle commune, Hermione et Ron jouaient aux échecs. C’était le seul domaine où Ron était plus fort qu’elle et aux yeux de Ron et Harry, rien ne pouvait lui faire plus de bien. Lorsque Harry leur annonça la nouvelle sur Rogue, les deux furent formels : Harry ne devait pas jouer !
– Tu n’as qu’à dire que tu es malade.
– Fais semblant de t’être cassé la jambe, suggéra Hermione.
– Ou casse-toi la jambe pour de bon, dit Ron.
– Impossible, répondit Harry. Il n’y a pas d’attrapeur remplaçant dans notre équipe.
Si je déclare forfait, Gryffondor ne pourra pas jouer du tout. Page 7 : Les (més) aventures de Neville.
A cet instant, Neville atterrit à plat ventre dans la salle commune. Ses jambes étaient collées l’une contre l’autre à cause du maléfice du Bloque-jambes. Tout le monde éclata de rire, sauf Hermione qui prononça la formule magique pour annuler le maléfice. Neville expliqua que c’était l’oeuvre de Malefoy qu’il avait croisé devant la bibliothèque. Hermione lui conseilla d’aller voir McGonagall et Ron de se défendre. Neville était sur le point de fondre en larmes, il pensait qu’il n’était pas assez courageux pour être chez les Gryffondor. Page 8 : Chocogrenouille
Harry lui offrit le dernier chocogrenouille qu’il avait eu pour Noël et lui affirma :
– Tu vaux douze fois mieux que Malefoy. C’est le Choixpeau magique qui a décidé de t’envoyer à Gryffondor, non ? Et Malefoy, où est-il, lui ? Chez ces horribles Serpentard !
Avec un petit sourire, Neville monta dans leur dortoir pour aller se coucher en laissant à Harry la carte des sorciers et sorcières célèbres qu’il y avait dans le chocogrenouille. C’était Albus Dumbledore. Soudain, Harry eut comme un flash (**train**). C’était là qu’Harry avait vu le nom de Nicolas Flamel, sur la description de cette carte, le jour où il avait pris le train pour venir à Poudlard ! Il lut à haute voix la description de la carte : « Dumbledore s’est notamment rendu célèbre en écrasant en 1945 le mage Grindelwald, de sinistre mémoire. Il travailla en étroite collaboration avec l’alchimiste Nicolas Flamel et on lui doit la découverte des propriétés du sang de dragon ! » Page 9 : Nicolas Flamel (1)
Hermione se leva d’un bond pour aller chercher un vieux livre dans le dortoir des filles. Elle le feuilleta rapidement avant de s’arrêter à la bonne page.
– Je le savais ! Nicolas Flamel est le seul alchimiste qui ait réussi à fabriquer la Pierre philosophale.
– La quoi, dirent Harry et Ron en coeur.
Elle poussa le livre vers eux pour qu’ils puissent lire ensemble : Les anciennes recherches alchimiques avaient pour objet de fabriquer la Pierre philosophale, une substance légendaire dotée de pouvoirs étonnants. Cette Pierre a en effet le propriété de transformer n’importe quel métal en or pur. Elle produit également l’élixir de longue vie qui rend immortel celui qui le boit.
Au cours des siècles, de nombreux témoignages ont fait état de la réalité de la Pierre philosophale, mais la seule qui reste vraiment de nos jours est l’oeuvre de Nicolas Flamel, le célèbre alchimiste et amateur d’opéra qui a célébré récemment son six-cent-soixante-cinquième anniversaire et mène une vie paisible dans le Devon en compagnie de son épouse Pernelle (six-cent-cinquante-huit ans). Page 10 : Nicolas Flamel (2)
C’était donc cette pierre que gardait Touffu au deuxième étage et que Rogue essayait de voler.
– Une pierre qui fabrique de l’or et qui te rend immortel ! N’importe qui la voudrait pour lui tout seul, dit Harry.
– Pas étonnant qu’on ait rien trouvé sur Nicolas Flamel dans « Etudes des récents de progrès de la sorcellerie », ajouta Ron. Il n’est plus de toute première jeunesse s’il a six-cent-soixante-cinq ans. Page 11 : Le quotidien de Harry.
A mesure que le temps passait, Harry était de plus en plus nerveux pour son match contre les Poufsouffle et il ne voulait pas se défiler. Il avait l’abominable impression de tomber sur Rogue partout où il allait et les cours de potions étaient devenus un cauchemar hebdomadaire.
Ron et Hermione s’étaient entrainés en secret à jeter le maléfice du Bloque- jambes *ils avaient emprunté l’idée à Malefoy* au cas où ils devraient s’en servir contre Rogue. Page 12 : Avant match.
Dans les vestiaires, Olivier Dubois demanda à Harry d’attraper le Vif d’Or le plus vite possible pour ne pas donner à Rogue le temps de favoriser Poufsouffle.
– Toute l’école est là, annonça Fred Weasley en jetant un coup d’oeil par la porte. Même… Nom d’un chaudron! Dumbledore en personne est venu assister au match!
Harry en ressentit un tel soulagement qu’il faillit éclater de rire car Rogue n’oserait jamais lui faire du mal sous les yeux du directeur. Page 13 : Dans les gradins
– N’oublie pas la formule, murmura Hermione à Ron alors qu’ils s’intallaient à côté de Neville dans les gradins, c’est Locomotor Mortis.
Malefoy passa derrière eux avec Crabbe et Goyle et comme à son habitude, celui-ci les provoqua.
Au moment où le match commença, Ron et Neville sautèrent sur Malefoy, Crabbe et Goyle. Alors que Rogue avait déjà accordé deux penalty pour les Poufsouffle, les garçons étaient engagés dans un tourbillon de poings et de pieds.
– Ron ! Ron où es-tu ? Le match est fini ! Harry a gagné ! On a gagné ! Gryffondor prend la tête du championnat, hurla Hermione en dansant sur son banc.
Harry avait attrapé le Vif d’Or rapidement, le match n’avait même pas duré cinq minutes. Alors que les supporters de Gryffondor envahissaient le terrain, Dumbledore félicita Harry et Rogue cracha par terre de dépit. Page 15 : Après le match (1).
Un peu plus tard, alors que Harry quittait seul les vestiaires avec son Nimbus 2000 sur l’épaule, jamais il ne s’était senti aussi heureux. Il avait accomplit quelque chose dont il pouvait être fier, il n’était plus qu’un nom célèbre. Il repensa au match les supporters de Gryffondor, le nez ensanglanté de Ron, Hermione au loin qui sautait sur place. Page 16 : Après le match (2).
Gryffondor avait pris la tête du championnat, il avait réussit cet exploit, et il avait affronté Rogue.
D’ailleurs, à propos de Rogue … Harry aperçut une silhouette encapuchonnée sortir du château et filer en direction de la Forêt Interdite. Harry reconnut la démarche de Rogue et décida de monter sur son Nimbus 2000 pour le suivre par les airs. Page 17 : La Forêt Interdite.
Harry décrivit des cercles au dessus de la forêt en volant de plus en plus bas. Peu après, il entendit des voix. Harry atterrit sur une branche d’un grand chêne. Il aperçut Rogue dans une clairière, il était avec le professeur Quirrell, ils avaient l’air de se disputer. Harry tendit l’oreille. Quirrell bégayait encore plus que d’habitude. Rogue mentionna la Pierre philosophale et lui demanda :
– Vous avez trouvé comment passer devant cette bestiole sans se faire dévorer? Page 18 : Dans la Forêt …
Quirrell continuait de bégayer. Rogue lui demanda ensuite avec ironie s’il ne voulait pas qu’ils soient ennemis, lui demanda quelques formules magiques dont il avait le secret. Quirrell bégayait de nouveau.
– Très bien, l’interrompit Rogue. Nous aurons bientôt une autre conversation, lorsque vous aurez eu le temps de réfléchir et de choisir votre camp. Page 19 : Ron est heureux.
Harry retrouva Ron et Hermione au château. Ron exultait : Gryffondor avait gagné, il avait collé un oeil au beurre noir à Malefoy et Neville avait essayé de s’attaquer à Crabbe et Goyle, même s’il était toujours dans les pommes sous l’attention bienveillante de Madame Pomfresh. Page 20 : Ils avaient raison.
Fred et George avaient volé des gâteaux et autre trucs dans la cuisine et à la Tour Gryffondor, la fête n’attendant plus que Harry.
Celui-ci emmena Ron et Hermione à l’écart dans une salle vide et leur raconta ce qu’il venait de voir et entendre.
– On avait deviné juste. Il s’agit bien de la Pierre philosophale. Rogue essaye de la voler et il veut obliger Quirrell à l’aider. Il y a sûrement d’autres choses pour protéger la pierre, en plus de Touffu. Des tas de sortilèges, probablement , et Quirrell doit connaitre les formules magiques pour les neutraliser.
– Ce qui veut dire que pour protéger la Pierre, il faut que Quirrell tienne tête à Rogue, dit Hermione, inquiète.
– Dans ce cas, elle aura bientôt disparu … conclut Ron. Page 21 : A suivre …
Page 3 : L’hiver s’installe.
Noël approchait. A la mi-décembre, la neige avait recouvert le château de Poudlard et ses environs. Fred et George Weasley avaient été punis pour avoir ensorcelé des boules de neige qui suivaient Quirrell partout où il allait en visant son turban.
Page 4 : Bientôt les vacances.
Tout le monde attendait les vacances avec impatience. Depuis la défaite de Serpentard, Malefoy était plus désagréable que jamais.
Jaloux car tout le monde avait été impressionné par la virtuosité avec laquelle Harry avait réussi à s’accrocher à son balai, Drago Malefoy se consolait en critiquant ceux qui devaient rester à Poudlard pour Noël, en visant Harry tout particulièrement. Page 5 : Projet pour les vacances.
Harry n’avait pas l’intention de retourner chez les Dursley pour les vacances de Noël, il avait été dans les premiers à s’inscrire pour rester à Poudlard auprès du Professeur McGonagall et il en était très heureux. Les quatre frères Weasley allaient également rester, Mr et Mrs Weasley aller rendre visite à Charlie en Roumanie. Hermione, quant à elle, allait rentrer chez ses parents. Page 6 : Sapin de noël et points en moins.
En sortant d’un cours de potion, il rencontrèrent un gigantesque sapin avec des bottes qui trahissait la présence d’Hagrid.
Malefoy se moqua une nouvelle fois de la famille de Ron. Au moment où Ron se rua sur Malefoy, Rogue arriva par les escaliers. Il fit perdre cinq points à la maison Gryffondor pour le comportement de Ron : « C’est possible Hagrid, mais il est interdit de se battre à Poudlard », répliqua Rogue après la tentative de Hagrid de le défendre. « Il a été provoqué. Malefoy a insulté sa famille. » Pour leur changer les idées, Hagrid proposa à Ron, Harry et Hermione de l’accompagner à la Grande Salle. « Allons, un peu de gaité. C’est bientôt Noël ». Page 7 : La Grande Salle.
Le château était décoré pour Noël. La Grande Salle était magnifique. Des guirlandes de gui et de houx étaient suspendues aux murs et pas moins d’une douzaine d’arbres de Noël se dressaient tout autour de la salle. Certains recouverts de glaçons scintillants, d’autres de centaines de chandelles allumées.
Page 8 : La bibliothèque.
Il ne restait plus qu’un jour avant les vacances et Hermione dit aux garçons qu’ils devraient continuer leurs recherches sur Nicolas Flamel pendant son absence. Ça faisait plus de deux semaines qu’ils passaient le plus clair de leur temps libre à feuilleter chaque bouquin de la bibliothèque, sans succès. Ils ne savaient pas par
où commencer, car ils ignoraient ce que Nicolas Flamel avait fait qui soit digne de figurer dans un livre. Il n’était pas dans Les Grands Sorciers du XXème Siècle, ni dans Les noms célèbres du monde magique contemporain, ni dans Les Grandes Découvertes Magiques, encore moins dans Etudes des récents progrès de la sorcellerie. Il restait encore des milliers et des milliers de livres et ils n’avaient pas renoncé pour autant. Page 9 : La réserve.
Il restait encore les livres de la réserve mais les première année n’étaient pas autorisées à y accéder, car ils traitaient de magie noire, une matière non étudiées à Poudlard. Seuls les étudiants de septième année, avec une autorisation d’un professeur et dans le cadre de recherches sur la défense contre les forces du mal, pouvaient exceptionnellement les consulter. Page 10 : Début de vacances.
Les vacances commencèrent et Harry et Ron n’avaient pas le temps de penser à Nicolas Flamel. Ils passèrent tout leur temps libre à s’amuser. Ils avaient le dortoir pour eux seuls et la salle commune ne rassemblait plus grand monde. Ils restaient des heures assis dans les meilleurs fauteuils, près de la cheminée, à manger ce qu’ils faisaient cuire à la broche (pain, pancakes, marshmallows) tout en échafaudant des plans irréalisables pour faire renvoyer Malfoy de l’école. Page 11 : Les Echecs, version sorcier.
Ron apprit à Harry à jouer aux échecs version sorcier. Les règles étaient les mêmes que chez les moldus mais les pièces étaient vivantes, ce qui donnait l’impression de diriger une armée en pleine bataille. Harry ne savait pas très bien jouer et les pièces contestaient sans cesse ses décisions.
Page 12 : Matin de Noël.
La veille de Noël, Harry se coucha en pensant au lendemain. Ce serait sans aucun doute une merveilleuse journée, il n’en attendait pas plus. Cependant, au réveil de ce matin de Noël, Harry eut la surprise de voir qu’un petit tas de paquets l’attendait au pied de son lit : ses cadeaux de Noël. Il ne s’attendait pas à en
avoir, surtout autant.
Page 13 : Harry déballe ses cadeaux.
Dans les paquets, Harry trouva une flûte en bois, faite à la main par Hagrid
et un pull vert émeraude à la mode Weasley tricoté à la main par madame Weasley car Ron avait dit à sa mère qu’Harry n’aurait pas de cadeaux. Il reçut également des confiseries comme des fondants du chaudron de la part de Mrs Weasley ou des chocogrenouilles envoyés par Hermione. Il reçut même un cadeau de la part des Dursley : une simple pièce de cinquante centimes scotché sur un morceau de papier, pièce qu’il donna à Ron tant sa forme l’intriguait. Page 14 : Dernier cadeau.
Et pour finir, Harry ouvrit son dernier cadeau :
un morceau de tissu très léger, d’une teinte argentée glissa sur le sol où il forma un petit tas aux reflets luisants. Ron en resta bouche bée.
– C’est une cape d’invisibilité. J’en suis sûr, maintenant. Essaye-la.
Harry ramassa la cape avant de la jeter sur ses épaules et Ron poussa un cri. Il ne restait que sa tête flottant dans les airs, constata-t-il en se regardant dans un miroir.
Page 15 : Cadeau et héritage.
Ron trouva un mot accompagnant le cadeau.
Il n’y avait pas de signature. Harry avait un sentiment étrange : cette cape avait appartenu à son père. Qui avait bien pu la lui envoyer ? Page 16 : G et F.
Harry n’eut pas le temps de penser à quoi que ce soit d’autres car les jumeaux Weasley débarquèrent dans leur dortoir, Harry cacha aussitôt sa cape d’invisibilité. Il ne voulait partager son secret avec personne d’autre. Fred et George remarquèrent avec amusement le pull de Harry puis se moquèrent des leurs qui étaient les seuls à être ornés d’un F jaune pour l’un et d’un G jaune pour l’autre, comme s’ils ne connaissaient pas leur prénom, arguant : « on est pas idiots, on sait très bien qu’on s’appelle Greg et Forge ». Page 17 : Repas de Noël (1)
Jamais Harry n’avait passé un aussi bon réveillon. C’était une véritable fête. Plein de bonnes choses à manger dindes rôties, saucisses grillées, sauces onctueuses, confitures d’airelles, des pétards surprises qui offraient des cadeaux pas de jouets en plastique et de chapeaux en papier crépon comme chez les Dursley. Celui que Harry partagea avec Fred explosa comme un canon en les enveloppant d’une fumée bleue, il en sortit
un chapeau de contre-amiral et des souris blanches vivantes, des bûches de Noël et du pudding en dessert
avec des mornilles à l’intérieur. Percy avait failli se casser une dent. Page 18 : Repas de Noël (2)
Le professeur Dumbledore riait aux histoires du professeur Flitwick et Hagrid, complètement ivre, fit un bisou sur la joue du professeur McGonagall qui gloussa, les joues rouges et le chapeau de travers.
Harry quitta la table les bras chargés de cadeaux découverts dans les pétards surprises comme des ballons lumineux increvables, kit pour faire pousser des verrues et un jeu d’échecs version sorcier.
Page 19 : Après-midi de Noël.
Harry passa l’après-midi à faire des batailles de boules de neige avec les Weasley puis, mouillés, frigorifiés et essouflés,
ils rentrèrent à l’abri dans la tour Gryffondor. Harry étrenna son jeu d’échecs et essaya de battre Ron, toujours sans succès.
A la fin de la journée, ils allèrent tous prendre le thé dans la Grande Salle avec des sandwichs à la dinde, de petites crêpes, de gâteaux à la confiture et et de pudding de Noël avant de rentrer se coucher. Somnolents, Harry et Ron regardèrent Percy se lancer à la poursuite de Fred et de George qui avaient volé son insigne de Préfet. Page 20 : Soirée de Noël.
Jamais Harry ne s’était autant amusé à Noël. La cape d’invisibilité et son mystérieux expéditeur n’avaient cessé de lui tourner dans la tête tout au long de la journée. Alors que Ron s’endormit aussitôt, Harry prit la cape qu’il avait cachée sous son lit. Elle avait appartenu à son père. L’étoffe était légère comme un
souffle d’air, plus douce que de la soie.
Page 21 : Fais-en bon usage.
« Fais-en bon usage » était-il écrit sur le mot. Harry voulait l’essayer, il s’enveloppa de la cape. Désormais le château tout entier lui était ouvert. C’était la cape de son père, cette fois, la première fois, il voulait être seul. Harry quitta la salle commune de Gryffondor et décida d’aller dans la réserve de la bibliothèque.
Il pourrait passer le temps qu’il faudrait pour découvrir qui était Nicolas Flamel. Page 22 : Les livres de la Réserve.
Il faisait tellement sombre qu’il dut allumer une lampe pour voir où il allait. Harry parcourut les rangées de livres. Il y en avait de toutes sortes. Certains formaient des mots qu’il ne comprenait pas et d’autres n’avaient même pas de titre. Il avait l’horrible impression d’entendre des chuchotements qui provenaient des livres,
comme s’ils savaient que quelqu’un se trouvait là qui n’aurait pas dû y être. Il fallait bien commencer quelque part, Harry posa sa lampe et regarda l’étagère du bas. Page 23 : Un livre, un cri, une fuite.
Harry prit un livre qui attira son attention. Il était si lourd qu’il le fit tomber par terre. Il s’ouvrit. Soudain un hurlement, à glacer le sang, retentit dans le silence de la bibliothèque. C’était le livre qui criait.
Dans la panique Harry tomba par terre et renversa sa lampe qui s’éteignit instantanément. Il referma le livre et le rangea avant de prendre la fuite sans regarder où il allait. Page 24 : Fuite.
Harry tomba nez à nez avec Rusard, les yeux pâles et furieux du gardien ne le voyaient pas, il réussit à se faufiler entre lui et le mur et fonça dans le couloir. Harry ne savait pas où il était, il s’arrêta pour écouter ce qu’il se passait. Il entendit la voix de Rusard : il avertissait un professeur que quelqu’un venait de roder la nuit dans la bibliothèque. Harry reconnut avec horreur la voix de Rogue .
Ils les entendit se rapprocher. Harry aperçut une porte entrouverte et s’y engouffra sans bruit. A son grand soulagement, le professeur et le concierge ne continuèrent leur chemin. Page 25 : Le Miroir.
Harry se trouvait à présent dans une salle de classe désaffectée. Quelque chose attira son attention : un énorme et magnifique miroir posé contre le mur d’en face. Harry déchiffra l’inscription suivante au-dessus du miroir : « riséd elrue ocnot edsi amega siv notsap ert nomen ej. » Harry retira sa cape et s’en approcha.
Soudain il sursauta et se retourna, une main sur la bouche pour étouffer un cri d’horreur. Son reflet était apparu mais il n’était pas seul, une dizaine de personnes se tenaient derrière lui. La pièce était pourtant vide. Harry était seul. Page 26 : Sa famille (1)
Il observa le miroir à nouveau.
Ils étaient toujours là malgré la pièce vide. Une femme souriait en lui faisant des signes de la main. Elle était très belle, elle avait des cheveux auburn et ses yeux … « Ses yeux sont comme les miens » pensa Harry en s’approchant un peu plus du miroir. D’un vert brillant et de même forme.
Il s’aperçut alors que la femme souriait et pleurait en même temps. Page 27 : Sa famille (2)
Il y avait un homme à côté d’elle qui la tenait par l’épaule. Il était grand, mince, avec des cheveux noirs. Il avait des lunettes et ses cheveux étaient très mal coiffés. Il avait des épis qui dépassaient à l’arrière de son crâne, tout comme Harry. Page 28 : Sa famille (3)
– Maman, murmura-t-il. Papa ?
Ses parents le regardaient en souriant. Pour la première fois de sa vie, Harry avait sa famille devant les yeux. Il avait les mains plaquées contre le miroir comme s’il espérait passer au travers. Quelque chose lui faisait mal à l’intérieur de son corps: un mélange de joie et de tristesse. Harry ne se rendit pas compte du temps qu’il passa devant le miroir. Il promit à sa mère de revenir avant de quitter la pièce. Page 29 : Le lendemain.
Le lendemain, il raconta à Ron ce qu’il avait vécu et lui proposa de l’accompagner le soir-même. Harry avait bien l’intention d’y retourner. Il en avait presque oublié Flamel. Il se fichait à présent de ce chien à trois têtes et de ce qu’il gardait.
Harry voulait juste revoir sa famille. Le problème, c’est qu’il n’avait pas très bien retenu le chemin pour retrouver la pièce avec le miroir. La nuit tomba. Harry et Ron, tous les deux sous la cape d’invisibilité, mirent une bonne heure à retrouver la pièce. Page 30 : Ce que tu vois ...
Ils étaient tous là, son père et sa mère sourirent en revoyant leur fils. Ron ne les voyait pas, il vit autre chose: il se voyait plus vieux, préfet en chef et capitaine de l’équipe de Gryffondor avec la coupe de Quidditch à la main.
Ron demanda si ce miroir montrait l’avenir, Harry se dit que c’était impossible. Toute la famille
Potter était morte. Peu après, ils entendirent un bruit dans le couloir. Harry voulut rester mais Ron réussit à le tirer hors de la salle. Page 31 : Le Miroir du Riséd.
Le lendemain, Harry n’avait pas le moral. Il ne pensait qu’à une seule chose: retourner devant le miroir. Bien que Ron était contre, Harry décida d’y retourner le soir. Assis par terre, devant le miroir, il ne décrochait pas les yeux de ses parents lorsqu’une personne prononça son nom derrière lui.
– Alors? Tu es encore là, Harry ?
Albus Dumbledore ne paraissait pas en colère. Il vint s’asseoir par terre, à côté de Harry et lui parla:
– Comme des centaines de personnes avant toi, tu as découvert le bonheur de contempler le Miroir du Riséd.
Page 32 : Ce que le miroir nous montre.
Dumbledore semblait être au courant de ce que voyait Harry et Ron. Harry lui demanda comment il savait tout ça et Dumbledore lui répondit qu’il n’avait pas besoin de cape pour devenir invisible. Ensuite il lui demanda s’il avait compris comment fonctionnait le miroir mais Harry n’en était pas sûr.
– Pour l’homme le plus heureux de la terre, le miroir du Risèd ne serait qu’un miroir ordinaire, il n’y verrait que son reflet.
– Il nous montre ce que nous voulons voir … Page 33 : Ce que notre coeur désir.
– Oui et non, répondit Dumbledore, il ne montre rien d’autre que le désir le plus profond, le plus cher que nous ayons au fond de notre coeur. Toi qui n’as jamais connu ta famille, tu l’as vue soudain devant toi. Ronald Weasley qui a toujours vécu dans l’ombre de ses frères, s’est vu enfin tout seul, couvert de gloire et
d’honneurs. Mais ce miroir ne peut apporter ni la connaissance ni la vérité. Des hommes ont dépéri ou sont devenus fous en contemplant ce qu’ils y voyaient car ils ne savaient plus si ce que le miroir leur montrait, était réel ou même possible. Page 34 : Et vous, que voyez-vous ?
Dumbledore annonça ensuite que le miroir serait déménagé le lendemain et demanda à Harry de ne pas essayer de le retrouver.
– Ça ne fait pas grand bien de s’installer dans les rêves en oubliant de vivre, souviens-toi de ça. Et maintenant remets donc cette cape merveilleuse et retourne te coucher.
Avant de partir, Harry demanda au professeur ce qu’il voyait dans le miroir. Dumbledore répondit qu’il se voyait avec une paire de chaussettes de laine à la main. Il ajouta que Noël venait de passer et qu’il n’en avait pas reçu une paire. Les gens s’obstinaient à lui offrir des livres. Page 35 : Question personnelle.
Harry retourna dans le dortoir des Gryffondor et se demanda si Dumbledore lui avait bien répondu la vérité. Mais après tout, c’était peut-être une question un peu trop personnelle.
Tu les sens les courants d’air qui s’faufilent sous tes couettes
Jusqu’aux p’tites mèches qui frangent insolemment ta frontale
Toutes ces pensées agiles qui en traversant les villes
Sont à deux doigts de s’faire du bien en s’faisant la malle
Si l’or a un prix et que ce prix est l’ennui
Toi tu s’ras sûrement là pour percuter l’immobile!
Les éclairs de tes yeux crachent à l’infini
On n’peut les contempler sans être ébloui
Fluide comme l’air d’un tout nouveau pays
De la lumière à en déchirer la nuit
Tu vois loin x3
beaucoup plus loin que nous
T u vois loin comme quand on ne sait rien et que l’on sent tout
Et dans la p’tite cuillère faire glisser
L’ordinaire que l’on catapulte au loin
Tu vois loin x2
Les éclairs de tes yeux crachent à l’infini
On n’peut les contempler sans être ébloui
Fluide comme l’air d’un tout nouveau pays
De la lumière à en déchirer la nuit
On va apprendre deux nouvelles techniques pour faire de jolis fonds:
en lien avec les mélanges
1- en atelier, par groupe de 4: Mousse à raser + encre
Mettre de la mousse à raser sur un plateau ou de l’aluminium,
L’étaler,
Rajouter quelques gouttes d’encre et
Dessiner avec quelque chose de pointu (aiguille en plastique, pic à brochette, etc…).
Poser la feuille cartonnée sur notre mélange mousse/encre et on appuie pour faire adhérer la mousse.
Récupérer la feuille et enlever la mousse à raser en raclant la feuille avec une règle. Soit on la remet sur le plateau pour l’enfant suivant, soit on jette la mousse à raser déjà colorée si tout le groupe est passé.
Selon les couleurs utilisées, l’étalement de la mousse à raser, les dessins dessinés avec l’encre, le résultat change complètement.
Une fois les fonds finis, on travaillera sur l’art abstrait et sur l’oeuvre Jaune-Rouge-Bleu de Kandinsky et vous essaierez de trouvez des formes particulières au noir sur votre fond.
exemple de production:
en lien avec les potions (é-bull-ition)
2- en atelier, tout seul
l’é-bull-ition dans les potions:
faire un fond de bulles colorées en t’inspirant de: